Salses-le-Château

commune française du département des Pyrénées-Orientales

Salses-le-Château Écouter est une commune française, située dans le nord-est du département des Pyrénées-Orientales en région Occitanie. Ses habitants sont appelés les Salséens. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Roussillon, une ancienne province du royaume de France, qui a existé de 1659 jusqu'en 1790 et qui recouvrait les trois vigueries du Roussillon, du Conflent et de Cerdagne.

Salses-le-Château
Salses-le-Château
Route principale traversant la ville.
Blason de Salses-le-Château
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Pyrénées-Orientales
Arrondissement Perpignan
Intercommunalité Communauté de communes Corbières Salanque Méditerranée
Maire
Mandat
Jean-Jacques Lopez
2020-2026
Code postal 66600
Code commune 66190
Démographie
Population
municipale
3 752 hab. (2021 en évolution de +9,04 % par rapport à 2015)
Densité 53 hab./km2
Géographie
Coordonnées 42° 50′ 01″ nord, 2° 55′ 11″ est
Altitude Min. 0 m
Max. 354 m
Superficie 71,28 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Salses-le-Château
(ville isolée)
Aire d'attraction Perpignan
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de la Vallée de l'Agly
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Salses-le-Château
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Salses-le-Château
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Orientales
Voir sur la carte topographique des Pyrénées-Orientales
Salses-le-Château
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
Voir sur la carte administrative d'Occitanie (région administrative)
Salses-le-Château
Liens
Site web salses-le-chateau.fr

Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par divers petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : quatre sites Natura 2000 (le « château de Salses », le « complexe lagunaire de Salses », les « Basses Corbières » et le « complexe lagunaire de Salses-Leucate »), deux espaces protégés (l'« étang de Salses » et l'étang de Salses-Leucate) et sept zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Salses-le-Château est une commune rurale et littorale qui compte 3 752 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'unité urbaine de Salses-le-Château et fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan. Ses habitants sont appelés les Salséens ou Salséennes.

Géographie

modifier

Localisation

modifier
Carte
Carte de la commune avec localisation de la mairie.

La commune de Salses-le-Château se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie[I 1].

Elle se situe à 15 km à vol d'oiseau de Perpignan[1], préfecture du département, et à 8 km de Rivesaltes[2], bureau centralisateur du canton de la Vallée de l'Agly dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Saint-Laurent-de-la-Salanque[I 1].

Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Opoul-Périllos (5,5 km), Saint-Hippolyte (6,7 km), Rivesaltes (8,0 km), Fitou (8,3 km), Claira (8,6 km), Saint-Laurent-de-la-Salanque (8,8 km), Espira-de-l'Agly (9,2 km), Pia (9,8 km).

Sur le plan historique et culturel, Salses-le-Château fait partie des Corbières maritimes et de l'ancienne province du royaume de France, le Roussillon, qui a existé de 1659, date du traité des Pyrénées qui délimita la frontière avec le royaume de France, comme en témoigne le château, forteresse la plus septentrionale des rois de Majorque, jusqu'à la création du département des Pyrénées-Orientales en 1790. Un monument sous forme de sculpture moderne, la Porte des Pays catalans, a d'ailleurs été érigé environ 2 km au nord de l'aire d'autoroute du Château de Salses[4],[5].

Salses est considérée comme la limite nord du catalan.

Carte de la commune.

Géologie et relief

modifier

La commune traverse une ligne, contrôlée par la faille de la Têt (ou de Prades), entre le massif des Corbières (au nord-ouest) et le bassin du Roussillon (au sud-est)[7],[8].

L'altitude de la commune varie entre 0 et 354 mètres[9].

Salses-le-château sur une carte géologique des Pyrénées

Des formations mésozoïques (Jurassique supérieur et Crétacé inférieur-moyen) sont situées dans la zone Corbières de la commune. Ces formations sont principalement des calcaires, plus des marnes et des argiles schisteuses. Ces formations ont été mises en place dans une période allant d'environ 150 à 100 millions d'années. Ces formations ont été très plissées et faillées, notamment lors de l'orogenèse pyrénéenne, c'est-à-dire la période de formation des montagnes où la plaque tectonique ibérique, au sud, est entrée en collision avec la plaque européenne, au nord, créant ainsi la chaîne de montagnes des Pyrénées, il y a environ 70 à 30 millions d'années.

La partie sud-ouest de cette zone est plutôt vallonnée. La partie nord-est est un plateau qui s'élève à un peu plus de 200 mètres. Une grande partie de cette zone est un paysage karstique avec des zones de "lapiaz".

Une carrière dans une formation du Crétacé inférieur de cette zone est située à environ trois kilomètres à l'ouest de Salses. L'entreprise Sablière de la Salanque y extrait chaque année une grande quantité de roche massive calcaire[10],[11].

Aspects de la géologie de la commune de Salses-le-Château

La zone de la commune située dans le bassin du Roussillon est constituée en grande partie d'alluvions et de dépôts lagunaires du Quaternaire, géologiquement très récents. Le paysage y est essentiellement plat et proche du niveau de la mer. Cependant, dans un coin ouest de la commune, des conglomérats grossiers vieux d'environ 25 millions d'années (Oligocène-Miocène) se trouvent de part et d'autre de la vallée du Ròbol, dans un paysage de collines complexes qui s'élèvent à une altitude de près de 150 mètres. Comme la "brèche de Thuir" à Castelnou, ils étaient probablement associés aux mouvements tectoniques qui ont provoqué l'ouverture du bassin de Roussillon et qui auraient déstabilisé les versants voisins[12].

L'escarpement impressionnant des Corbières qui s'étend vers le nord-est depuis le nord du château de Salses, le long de la faille de la Têt, avec l'autoroute A9 et l'étang de Salses juste en dessous, est un élément ancien du paysage qui a été enterré et exhumé à plusieurs reprises entre le Miocène et l'Holocène. Un vestige des dépôts marins du Miocène moyen (c 15Ma) qui recouvraient l'escarpement est situé sur la Serre du Scorpion, à l'extrémité orientale de la commune. L'escarpement a servi de ligne de falaise côtière à diverses époques du passé géologique plus récent[13],[14].

Font Estramar

Au pied de l'escarpement se trouve Font Estramar, la principale résurgence des Corbières méridionales, remarquée pour son système karstique souterrain extrêmement profond[14].

La surface du vaste plateau karstique qui s'étend au-dessus et au nord-ouest de l'escarpement à une altitude d'environ 200 mètres recoupe les couches et les structures des formations mésozoïques qui affleurent ici. Ce plateau est un pédiment qui est séparé des terrains plus élevés au nord-ouest (sur des formations géologiques similaires) par un escarpement tectonique qui s'étend au nord-est d'Opoul-Périllos[15]. Il semble que la topographie d'une grande partie de ce plateau (dit "Miocène surface P1") ait peu changé depuis environ 10 millions d'années ou plus[16].

La commune est classée en zone de sismicité 3, correspondant à une sismicité modérée[17].

Hydrographie

modifier

La commune borde l'étang de Salses[6].

Le village est traversé par le Còrrec de Santa Coloma[6].

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[18]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[19].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 15,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 586 mm, avec 5,1 jours de précipitations en janvier et 2,6 jours en juillet[18]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Fitou à 8 km à vol d'oiseau[20], est de 17,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 558,8 mm[21],[22]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[23].

Milieux naturels et biodiversité

modifier

Espaces protégés

modifier

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[24],[25].

Deux espaces protégés sont présents sur la commune :

Réseau Natura 2000

modifier
Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 2]. Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la directive habitats[30] :

et au titre de la directive oiseaux[30]

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

modifier

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Cinq ZNIEFF de type 1[Note 3] sont recensées sur la commune[35] :

  • les « camp militaire du Maréchal Joffre » (609 ha), couvrant 2 communes du département[36] ;
  • l'« étang de Salses-Leucate » (4 964 ha), couvrant 6 communes dont deux dans l'Aude et quatre dans les Pyrénées-Orientales[37] ;
  • le « fort de Salses » (3 ha)[38] ;
  • les « garrigues de Fitou et de Salses-le-château » (5 457 ha), couvrant 5 communes dont trois dans l'Aude et deux dans les Pyrénées-Orientales[39] ;
  • les « sagnes d'Opoul et del Dévès » (638 ha), couvrant 2 communes du département[40] ;

et deux ZNIEFF de type 2[Note 4],[35] :

  • le « complexe lagunaire de Salses- Leucate » (7 769 ha), couvrant 6 communes dont deux dans l'Aude et quatre dans les Pyrénées-Orientales[41] ;
  • les « Corbières orientales » (30 263 ha), couvrant 19 communes dont 12 dans l'Aude et sept dans les Pyrénées-Orientales[42].

Urbanisme

modifier

Typologie

modifier

Au , Salses-le-Château est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 2]. Elle appartient à l'unité urbaine de Salses-le-Château[Note 5], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[I 3],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan, dont elle est une commune de la couronne[Note 6],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 118 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[I 4],[I 5].

La commune, bordée par la mer Méditerranée, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[43]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[44].

Occupation des sols

modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (43,2 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (44,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (36,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (28,7 %), eaux maritimes (12,8 %), zones humides côtières (6,4 %), zones agricoles hétérogènes (5,5 %), forêts (4,4 %), zones urbanisées (1,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,3 %), zones humides intérieures (1,2 %), terres arables (0,8 %), mines, décharges et chantiers (0,3 %)[45]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports

modifier

La commune est traversée par l'autoroute A9 du nord au sud, dont la sortie la plus proche est celle de Leucate[6].

Elle est également traversée par la route départementale D 900 du nord au sud, en provenance de Fitou et en direction de Rivesaltes. La route départementale D 5 traverse l'ouest de la commune du nord au sud, en provenance d'Opoul-Périllos et en direction de Rivesaltes[6].

La ligne 503 du réseau régional liO relie la commune à la gare de Perpignan.

Risques majeurs

modifier

Le territoire de la commune de Salses-le-Château est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à trois risques technologiques, le transport de matières dangereuses et le risque industriel et la rupture d'un barrage[46],[47].

Risques naturels

modifier

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par crue torrentielle de cours d'eau du bassin de l'Agly. et à un risque de submersion par surélévation de l'étang[48].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des glissements de terrains, soit des effondrements liés à des cavités souterraines[49]. Une cartographie nationale de l'aléa retrait-gonflement des argiles permet de connaître les sols argileux ou marneux susceptibles vis-à-vis de ce phénomène[50]. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune[51].

Risques technologiques

modifier

La commune est exposée au risque industriel du fait de la présence sur son territoire d'une entreprise soumise à la directive européenne SEVESO[52].

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières et ferroviaires importantes et la présence d'une canalisation de transport de gaz. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[53].

Dans le département des Pyrénées-Orientales, on dénombre sept grands barrages susceptibles d’occasionner des dégâts en cas de rupture. La commune fait partie des 66 communes susceptibles d’être touchées par l’onde de submersion consécutive à la rupture d’un de ces barrages, le barrage de Caramany sur l'Agly, un ouvrage de 57 m de hauteur construit en 1994[54].

Toponymie

modifier

En catalan, le nom de la commune est Salses[55].

Le nom de Salses vient de ses sources magnésiennes, dite salées, au pied du massif des Corbières. Une station est déjà signalée par les Romains sur la voie domitienne sous les noms de Salsulae fons (Ier siècle) et Salsulis (IIIe siècle). On trouve aussi le nom de villa Salsinas en 943, puis Salsans en 1047[56].

En 1793 ou 1801, on trouve encore utilisés indifféremment Salces ou Salses. La commune prend officiellement le nom de Salses-le-Château en 1986[9].

Histoire

modifier

La Cova de l'Esperit, une grotte près de Vespella, à l'ouest sur le territoire de la commune, est l'un des plus anciens habitats de l'époque néolithique dans le département des Pyrénées-Orientales, dont la datation probable se situe entre 5500 et 5000 av. J.-C. Les vestiges livrés par le site démontrent une alimentation à base de chasse, pêche et collecte de coquillages, mais pas d'agriculture, ainsi qu'une possible domestication de la chèvre et la pratique de la poterie[57].

Avec ses salines, le territoire de Salses est le point de départ du Cami Salié préhistorique courant au pied des Pyrénées jusqu'aux Salies-du-Salat et de Béarn. Située sur un axe de passage fréquenté dès l'Antiquité (emprunté par les troupes d'Hannibal, ce chemin devient la voie Domitienne), Salses a par la suite une importance stratégique, aux limites des royaumes de France et d'Espagne.

La ville est prise par le général français Guichard d'Albon de Saint-André le et sa garnison massacrée[58]. Après avoir récupéré la ville par traité, Ferdinand II d'Aragon fait construire (1497-1502), à proximité de ce qui fut un castrum romain, une forteresse unique en son genre, dernier avatar du château fort cherchant à s’adapter à l’artillerie : la forteresse de Salses.

La ville est prise puis perdue par les Français en 1639 (siège de Salses), puis en 1642.

À la Révolution française, la paroisse de Garrieux est rattachée à la commune de Salses[59].

Politique et administration

modifier

Administration municipale

modifier

Tendances politiques et résultats

modifier

Liste des maires

modifier
Liste des maires successifs de Salses-le-Château[60]
Période Identité Étiquette Qualité

(démission)
Arthur Conte[62] RGRIF puis
SFIO puis UDR
Journaliste et écrivain
Député des Pyrénées-Orientales (1951 → 1962 puis 1968 → 1973)
Conseiller général du canton de Latour-de-France (1951 → 1964)
René Comes    
Marie-Claude Grégoire DVD  
Sylvain Dagues    
Marie-Claude Grégoire DVD  
En cours Jean-Jacques Lopez[63],[64] PS Conseiller général du canton de Rivesaltes (1998 → 2015)
1er vice-président du conseil général des Pyrénées-Orientales (? → 2011), Président de la Communauté de communes depuis 2020

Politique environnementale

modifier

Population et société

modifier

Démographie ancienne

modifier

La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).

Évolution de la population
1355 1359 1365 1378 1470 1515 1553 1709 1720
94 f145 f94 f69 f33 f10 f14 f53 f106 f
1730 1755 1767 1774 1789 1790 - - -
79 f97 f428 H79 f100 f666 H---
(Sources : Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN 2-222-03821-9))

Démographie contemporaine

modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[65]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[66].

En 2021, la commune comptait 3 752 habitants[Note 7], en évolution de +9,04 % par rapport à 2015 (Pyrénées-Orientales : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
6105717498608329551 1401 2111 353
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 4961 6031 7041 7452 1502 6412 3752 2072 054
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 1112 0551 9311 9611 9131 9921 9981 7051 725
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
1 8722 0092 0532 0982 4222 5132 7813 1553 504
2021 - - - - - - - -
3 752--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[9] puis Insee à partir de 2006[67].)
Histogramme de l'évolution démographique
Évolution du rang de la commune
selon la population municipale des années : 1968[68] 1975[68] 1982[68] 1990[68] 1999[68] 2006[69] 2009[70] 2013[71]
Rang de la commune dans le département 31 28 38 30 36 38 35 37
Nombre de communes du département 232 217 220 225 226 226 226 226

Enseignement

modifier

Manifestations culturelles et festivités

modifier
  • Fête patronale et communale : 3 août[72].

Il y a une équipe et une école de rugby à XIII.

Économie

modifier

Revenus

modifier

En 2018, la commune compte 1 297 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 3 006 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 18 800 [I 6] (19 350  dans le département[I 7]). 37 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 9] (42,1 % dans le département).

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 8] 12,4 % 12,2 % 14,4 %
Département[I 9] 10,3 % 12,9 % 13,3 %
France entière[I 10] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 2 112 personnes, parmi lesquelles on compte 74,3 % d'actifs (59,9 % ayant un emploi et 14,4 % de chômeurs) et 25,7 % d'inactifs[Note 10],[I 8]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Perpignan, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 11]. Elle compte 573 emplois en 2018, contre 547 en 2013 et 497 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 276, soit un indicateur de concentration d'emploi de 44,9 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 55,9 %[I 12].

Sur ces 1 276 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 325 travaillent dans la commune, soit 26 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 84,3 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,5 % les transports en commun, 8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].

Activités hors agriculture

modifier

Secteurs d'activités

modifier

202 établissements[Note 11] sont implantés à Salses-le-Château au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 12],[I 15].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 202 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
20 9,9 % (8,7 %)
Construction 36 17,8 % (14,3 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
62 30,7 % (30,5 %)
Information et communication 4 2 % (1,9 %)
Activités financières et d'assurance 5 2,5 % (3 %)
Activités immobilières 6 3 % (6,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
17 8,4 % (13 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
32 15,8 % (13,9 %)
Autres activités de services 20 9,9 % (8,5 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 30,7 % du nombre total d'établissements de la commune (62 sur les 202 entreprises implantées à Salses-le-Château), contre 30,5 % au niveau départemental[I 16].

Entreprises et commerces

modifier

Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[73] :

  • Transport Salva, transports routiers de fret interurbains (7 213 k€)
  • Sabliere De La Salanque, exploitation de gravières et sablières, extraction d'argiles et de kaolin (4 062 k€)
  • Extramer, aquaculture en mer (1 861 k€)
  • Pro Eco Habitat, ingénierie, études techniques (696 k€)
  • Cerezo, boulangerie et boulangerie-pâtisserie (345 k€)

Agriculture

modifier

La commune est dans la « plaine du Roussillon », une petite région agricole occupant la bande côtière et une grande partie centrale du département des Pyrénées-Orientales[74]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est la culture de fruits ou d'autres cultures permanentes[Carte 3].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 185 131 63 66
SAU[Note 14] (ha) 1 361 1 153 792 1 258

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 185 lors du recensement agricole de 1988[Note 15] à 131 en 2000 puis à 63 en 2010[76] et enfin à 66 en 2020[Carte 4], soit une baisse de 64 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 73 % de ses exploitations[77],[Carte 5]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 1361 ha en 1988 à 1258 ha en 2020[Carte 6]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 7 à 19 ha[76].

Culture locale et patrimoine

modifier

Monuments et lieux touristiques

modifier

Patrimoine environnemental

modifier
  • La Font Estramar, une source salée, a été explorée en plongée autonome jusqu'à -205 m.

Personnalités liées à la commune

modifier

Héraldique

modifier
Blason de Salses-le-Château Blason
D'azur à saint Étienne au naturel, sur une terrasse d'or, tenant de sa main dextre une palme de sinople et de sa senestre un livre d'argent accompagné de six fleurs de lis d'or rangées en pal, trois à dextre et trois à senestre.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi

modifier

Bibliographie

modifier

Articles connexes

modifier

Liens externes

modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

modifier

Notes et cartes

modifier
  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  2. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[29].
  3. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  4. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  5. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  8. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  9. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
  10. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  11. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  12. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  13. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  14. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  15. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[75].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  3. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références

modifier

Site de l'Insee

modifier
  1. a b c d et e Insee, « Métadonnées de la commune de Salses-le-Château ».
  2. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  3. « Unité urbaine 2020 de Salses-le-Château », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Perpignan », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  6. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Salses-le-Château » (consulté le ).
  7. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).
  8. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Salses-le-Château » (consulté le ).
  9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).
  10. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  12. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Salses-le-Château » (consulté le ).
  13. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  14. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  15. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Salses-le-Château » (consulté le ).
  16. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).

Autres sources

modifier
  1. Stephan Georg, « Distance entre Salses-le-Château et Perpignan », sur fr.distance.to (consulté le ).
  2. Stephan Georg, « Distance entre Salses-le-Château et Rivesaltes », sur fr.distance.to (consulté le ).
  3. « Communes les plus proches de Salses-le-Château », sur villorama.com (consulté le ).
  4. Carrere, J.B., Description de la Province de Roussillon, Paris, chez Lamy, , 438 p. (lire en ligne).
  5. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 362-363.
  6. a b c d et e Carte IGN sous Géoportail
  7. Genna A. (2009) Carte géologique harmonisée du département des Pyrénées-Orientales. Notice technique, Rapport final, BRGM/RP-57032-FR, en particulier pages 417-8.
  8. « Carte géologique » sur Géoportail. Avec Notice explicative de la feuille Leucate (1079) à 1/50 000, BRGM Éditions, Orléans, 1982; Notice explicative de la feuille Rivesaltes (1090) à 1/50 000, BRGM Éditions, Orléans, 1993; et Notice explicative de la feuille Perpignan (1091) à 1/50 000, BRGM Éditions, Orléans, 1989; consultées le 20 juillet 2022.
  9. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  10. Carrière, Serrat de la Travessa (images).
  11. Sablière de la Salanque.
  12. Calvet, Marc; Delmas, Magali; Gunnell, Yanni; Laumonier, Bernard. Geology and Landscapes of the Eastern Pyrenees ("GeoGuide"), 2022, pages 250-251. Springer International Publishing. Édition du Kindle.
  13. Calvet, M (1996), Morphogenèse d'une montagne méditerranéenne : les Pyrénées orientales. Documents du BRGM, Orléans.
  14. a et b "GeoGuide", page 257.
  15. Aunay B, Le Strat P, 2002, Introduction à la géologie du karst des Corbières Rap. BRGM/RP-22, Fig. 18, page 43.
  16. "Geoguide", pages 261-3.
  17. « Plan séisme » (consulté le ).
  18. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  19. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  20. « Orthodromie entre Salses-le-Château et Fitou », sur fr.distance.to (consulté le ).
  21. « Station Météo-France « Fitou » (commune de Fitou) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  22. « Station Météo-France « Fitou » (commune de Fitou) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  23. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  24. « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le ).
  25. « Liste des espaces protégés sur la commune », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  26. « l'« étang de Salses » », sur le site du conservatoire du littoral (consulté le ).
  27. « - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  28. « - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  29. Réseau européen Natura 2000, ministère de la Transition écologique et solidaire
  30. a et b « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Salses-le-Château », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  31. « site Natura 2000 FR9101464 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  32. « site Natura 2000 FR9101463 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  33. « site Natura 2000 FR9110111 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  34. « site Natura 2000 FR9112005 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  35. a et b « Liste des ZNIEFF de la commune de Salses-le-Château », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  36. « ZNIEFF les « Camp militaire du Maréchal Joffre » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  37. « ZNIEFF l'« étang de Salses-Leucate » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  38. « ZNIEFF le « Fort de Salses » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  39. « ZNIEFF les « garrigues de Fitou et de Salses-le-château » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  40. « ZNIEFF les « sagnes d'Opoul et del Dévès » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  41. « ZNIEFF le « complexe lagunaire de Salses- Leucate » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  42. « ZNIEFF les « Corbières orientales » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  43. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
  44. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  45. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  46. « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) des Pyrénées-Orientales », sur le site de la préfecture, édition 2017 (consulté le ), chapitre 1 - Liste des risques par commune.
  47. « Les risques près de chez moi - commune de Salses-le-Château », sur Géorisques (consulté le ).
  48. « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) des Pyrénées-Orientales », sur le site de la préfecture, édition 2017 (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
  49. « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) des Pyrénées-Orientales », sur le site de la préfecture, édition 2017 (consulté le ), partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.
  50. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  51. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Salses-le-Château », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  52. « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) des Pyrénées-Orientales », sur le site de la préfecture, édition 2017 (consulté le ), partie 3 - chapitre Risque industriel.
  53. « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) des Pyrénées-Orientales », sur le site de la préfecture, édition 2017 (consulté le ), partie 3 - chapitre Risque transport de matières dangereuses.
  54. « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) des Pyrénées-Orientales », sur le site de la préfecture, édition 2017 (consulté le ), partie 3 - chapitre Risque rupture de barrage.
  55. (ca + fr) Institut d’Estudis Catalans, Université de Perpignan, Nomenclàtor toponímic de la Catalunya del Nord, Barcelone, (lire en ligne).
  56. Jean Sagnes (dir.), Le pays catalan, t. 2, Pau, Société nouvelle d'éditions régionales, , 579-1133 p. (ISBN 2904610014).
  57. Jean Sagnes (dir.), Le pays catalan, t. 1, Pau, Société nouvelle d'éditions régionales, , 1-573 p. (ISBN 2904610014).
  58. Jean Baptiste Pierre Jullien de Courcelles, Histoire généalogique et héraldique des pairs de France, vol.12, Paris, Arthus-Bertrand, (lire en ligne), p. 61.
  59. Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN 2-222-03821-9).
  60. Maires GenWeb
  61. Fabricio Cardenas, Salses, le 31 mai 1815, 10 février 2014
  62. L'Indépendant, L'écrivain-historien Arthur Conte, ancien maire de Salses, est décédé, 26 décembre 2013
  63. Préfecture des Pyrénées-Orientales, Liste des maires élus en 2008, consultée le 22 juillet 2010
  64. [PDF] « Liste des maires du département des Pyrénées-Orientales à la suite des élections municipales et communautaires des 23 et 30 mars 2014 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur la-clau.net.
  65. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  66. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  67. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  68. a b c d et e INSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le ).
  69. INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
  70. INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
  71. INSEE, « Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
  72. Michel de La Torre, Pyrénées-Orientales : Le guide complet de ses 224 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », (ISBN 2-7399-5066-7).
  73. « Entreprises à Salses-le-Château », sur entreprises.lefigaro.fr (consulté le ).
  74. « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  75. Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
  76. a et b « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Salses-le-Château - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  77. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans le département des Pyrénées-Orientales » (consulté le ).
  78. Zéphirin.eu, section Salses
  79. a et b « Eglise paroissiale Saint-Etienne », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
  80. Association des Lecteurs de Claude Simon
  81. https://www.domainedorianevidal.com/