Samuel Hasselhorn

baryton allemand

Samuel Hasselhorn, né le à Göttingen (Basse-Saxe), est un chanteur lyrique allemand de tessiture baryton, premier lauréat du Concours musical international Reine Élisabeth de Belgique 2018, session chant[1].

Samuel Hasselhorn
Description de cette image, également commentée ci-après
Samuel Hasselhorn,
concert du , salle Cortot à Paris

Naissance (34 ans)
Göttingen
Activité principale Chanteur lyrique
baryton

Biographie

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Samuel Hasselhorn est né le à Göttingen. Son père, Marcus Hasselhorn, est psychologue. Il étudie le chant aux conservatoires de Hanovre et Paris, et travaille ensuite avec Patricia McCaffrey, professeur de chant à New York. Après plusieurs prix et récompenses à différents concours de chant en Allemagne, en France ou à New York, en 2017 il remporte le premier prix au Concours international Das Lied, et l'année suivante le premier prix au Concours Reine Elisabeth et au concours SWR Jungen Opernstars[2].

En 2017, il chante le rôle de Masetto dans Don Giovanni à l'Opéra de Lyon et fait ses débuts à l'Opéra de Leipzig dans Carmina Burana de Carl Orff.

Il est membre de l'ensemble de l'Opéra de Vienne, où au cours de la saion 2019-2020 il interprète notamment les rôles de Belcore dans L'Élixir d'amour de Donizetti, Figaro dans Le Barbier de Séville de Rossini, du comte dans Les Noces de Figaro de Mozart et du frère borgne dans Die Frau ohne Schatten, nouvelle production montée pour fêter les 150 ans du Staatsoper, sous la direction de Christian Thielemann[3]. Fin 2019 il aborde le rôle-titre dans Don Giovanni au Victoria Hall de Genève, en version concertante organisée par le Wiener Staatsoper "hors-les murs" aux côtés du Leporello de Riccardo Fassi[4].

Samuel Hasselhorn est également un grand chanteur de Lieder. En récital, il chante avec différents pianistes, dont Malcolm Martineau, Graham Johnson, Ammiel Bushakevitz, Philippe Cassard, Justus Zeyen. Il enregistre plusieurs CD, dont les Stille Liebe, Lieder de Robert Schumann, salué par la critique[5]. En , il chante le cycle du Winterreise avec Philippe Cassard au Festival Berlioz[6]. En 2022 il enregistre une première série de Lieder de Schubert et il annonce dans un entretien donné à Forum Opéra, les débuts d'un projet concernant le bicentenaire du compositeur : « Entre 2023 et 2028, nous publierons chaque année un album composé de mélodies écrites 200 ans plus tôt, c’est-à-dire de 1823 à 1828 »[7]. En 2023, il enregistre le cycle Die schöne Müllerin[8] et donne une série de récitals autour de cette performance, notamment à Paris salle Cortot en octobre[9].

Discographie

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Récompenses et distinctions

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Notes et références

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  1. Emilie Vanderhulst, « Samuel Hasselhorn, Premier Prix du Concours Reine Élisabeth », sur ResMusica, (consulté le )
  2. Notice biographique dans le livret du CD Robert Schumann, Stille Liebe. Lieder, avec Joseph Middleton, piano, Harmonia Mundi, 2020, p. 32.
  3. Vincent Guillemin, « Centenaire de La Femme sans ombre avec Thielemann à Vienne », sur ResMusica, (consulté le )
  4. Jacques Schmitt, « À Genève, Don Giovanni viennois et brillant », sur ResMusica, (consulté le )
  5. Pierre Degott, « Programme tout Schumann avec Samuel Hasselhorn et Joseph Middleton », sur ResMusica, (consulté le )
  6. Jany Campello, « Un ardent et bouleversant Winterreise au Festival Berlioz », sur ResMusica, (consulté le )
  7. Clément Taillia, « Samuel Hasselhorn : « un récital de Lieder est la chose la plus belle et la plus difficile qu’un chanteur puisse faire » », sur Forum Opéra, (consulté le )
  8. Charles Sigel, « Schubert : Die schöne Müllerin, par Samuel Hasselhorn », sur Forum Opéra (consulté le )
  9. Helene Adam, « Schubert : La Belle Meunière par Samuel Hasselhorn à Paris. Quelle émotion ! », sur Cult, (consulté le )
  10. Helene Adam, « Samuel Hasselhorn : fascinant « Urlicht, Chants de mort et de résurrection », soleils noirs pour voix et orchestre », sur Cult, (consulté le )

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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