Samuel Kunz
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Biographie
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Condamné pour

Samuel Kunz (* en Russie- † à Bonn) était Volksdeutsche né en Union soviétique qui a rejoint les rangs de la SS. Il fut impliqué dans la Shoah en tant que gardien au camp d'extermination de Belzec. Il n’a jamais été jugé ni condamné.


Allemand de la Volga mais citoyen russe, Kunz participe d’abord à la Seconde Guerre mondiale au sein de l’Armée rouge. Capturé par la Wehrmacht, il lui est donné le choix entre l'internement dans un camp de prisonniers de guerre soviétiques ou la collaboration avec les Nazis. Kunz opte pour le second choix et il est envoyé pour formation au camp de Trawniki, avec 5 000 prisonniers dont John Demjanjuk. Après sa formation, il est affecté au camp d'extermination de Belzec. Outre sa participation directe aux opérations de gazage, 10 meurtres lui sont directement imputés.

Fin 1943, après la cessation des activités de Belzec, Kunz est muté au Camp de concentration de Flossenbürg où il poursuit ses activités jusqu'à la fin de la guerre et à sa capture par les troupes américaines.

Déchu de sa nationalité allemande, Kunz s'installe dans un petit village près de Bonn et travaille comme menuisier pour le ministère allemand de la construction, avec un statut de fonctionnaire.

Kunz est interrogé en tant que témoin en 1969, 1975 et 1980 lors des procédures judiciaires concernant le camp de Belzec, mais il ne fait pas partie des accusés.

En , il est arrêté et accusé pour sa participation à l'assassinat de 430 000 Juifs à Belzec et pour 10 meurtres, après que son nom a été cité lors du procès de John Demjanjuk.

Il est soutenu par l'association néo nazie Stille Hilfe et Gudrun Burwitz, la fille de Heinrich Himmler[1],[2].

Kunz décède à 89 ans le avant sa comparution devant le tribunal. Les poursuites sont éteintes le .

Références modifier

  1. rédaction Atlantico, « 70 ans après la mort d'Heinrich Himmler, comment sa fille de 85 ans lui voue toujours un culte », Atlantico.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. Allan Hall, « 'My father Heinrich Himmler was not a monster' insists his daughter », mirror,‎ (lire en ligne, consulté le )

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