Samuel Toranzo Calderón
Samuel Toranzo Calderón était un militaire argentin, appartenant à la marine.
Samuel Toranzo Calderón | ||
Origine | Argentine | |
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Allégeance | Argentine | |
Arme | Marine argentine | |
Grade | Vice-amiral | |
Faits d'armes | Chef du coup de force antipéroniste du 16 juin 1955 | |
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En , il accepta, en qualité de vice-amiral d’infanterie de marine, de prendre la tête d’une conspiration militaire antipéroniste et déclencha le la tentative de coup d’État (manquée) qui, prenant notamment la forme d’un bombardement aérien de la Casa Rosada et d’un mitraillage de la place de Mai à Buenos Aires, tua plus de trois centaines de personnes, en grande majorité des civils.
Biographie
modifierLe , Toranzo Calderón, qui avait pris fin 1954 la tête d'une conspiration antipéroniste au sein de l’armée, donna l’ordre à une escadre d’une trentaine d’avions militaires de larguer des tonnes de bombes sur la place de Mai et sur la Casa Rosada à Buenos Aires, attaque qui tua 364 personnes et fit 800 blessés, civils pour la plupart[1]. En effet, jugeant le moment propice et ayant appris que des soupçons pesaient sur les conspirateurs, il résolut de lancer le coup de force, qui était planifié de longue date par des officiers supérieurs appartenant principalement à la marine, ce à 10 heures du matin, et fut secondé par le vice-amiral Gargiulo, commandant de l’infanterie de marine. Cependant, mal préparée, la tentative de prendre le pouvoir en assassinant Juan Perón, alors président constitutionnel de la république argentine, par un bombardement aérien du palais de gouvernement, avorta et se transforma en un mitraillage de la population civile. Après l’échec du putsch, Gargiulo se suicida dans les premières heures du lendemain [2]. Cet événement est considéré comme le plus important attentat terroriste de l’histoire de l’Argentine et fut déclaré en 2008 crime contre l’humanité (crimen de lesa humanidad) par la ville de Buenos Aires[3]. Toranzo Calderón prit part également au coup d’État (réussi cette fois) qui renversa Perón le et qui inaugura le régime dictatorial dénommé Révolution libératrice.
Notes et références
modifier- Cuando un no golpista era “traidor a la patria”, article de Jorge Gaggero dans le quotidien Pagina/12 du 19 juin 2006.
- Elsa Portugheis (coord.), Atentado del 15 de abril de 1953. Bombardeo del 16 de junio de 1955, secrétariat aux Droits de l’homme (Secretaria de Derechos Humanos de la Nación Argentina), Buenos Aires 2010, p. 81.
- La Justicia investigará el bombardeo del 55, article de La Gaceta du 14 août 2008.