Sarrazac (Dordogne)

commune française du département de la Dordogne

Sarrazac est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Sarrazac
Sarrazac (Dordogne)
Le bourg de Sarrazac.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Dordogne
Arrondissement Nontron
Intercommunalité Communauté de communes Isle-Loue-Auvézère en Périgord
Maire
Mandat
Claudine Lafon
2020-2026
Code postal 24800
Code commune 24522
Démographie
Gentilé Sarrazacois
Population
municipale
360 hab. (2021 en évolution de −5,26 % par rapport à 2015)
Densité 12 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 26′ 14″ nord, 1° 01′ 50″ est
Altitude Min. 155 m
Max. 349 m
Superficie 29,89 km2
Type Commune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton d'Isle-Loue-Auvézère
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Sarrazac
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Sarrazac
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Sarrazac
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Sarrazac

Géographie

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Généralités

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La commune est arrosée au nord-ouest et à l'ouest par l'Isle, au sud-ouest par son affluent, le Lavaud, ainsi que par le Boucheron à l'est et le Roulet au nord-est.

Neuf kilomètres à l'est-nord-est de Thiviers et dix kilomètres au nord-ouest de Lanouaille, le bourg de Sarrazac se trouve au croisement des routes départementales 67, 79 et 81.

Communes limitrophes

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Sarrazac est limitrophe de sept autres communes.


Géologie et relief

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Géologie

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Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Sarrazac est dans le gradin extrême nord-est que constitue le dernier contrefort du Massif central, avec des roches cristallines formées au Paléozoïque, antérieurement au Carbonifère[1].

Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque et du Paléozoïque, ainsi que de roches métamorphiques. La formation la plus ancienne, notée ξ1, se compose de micaschistes lamelleux à deux micas, parfois grenats et silicates d'alumine (groupe de la Dronne, Néoprotérozoïque à Cambrien). La formation la plus récente, notée CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles « no 735 - Thiviers » et « no 736 - Saint-Yrieix-la-Perche » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2],[3] et leurs notices associées[4],[5].

Carte géologique de Sarrazac.

Relief et paysages

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Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 155 mètres et 349 mètres[6],[7].

Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [8]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1],[9]. La commune est dans l'unité paysagère du « Périgord limousin » qui correspond à la région naturelle du Nontronnais. Ce territoire forme un plateau collinaire aux pentes douces et sommets arasés, d’altitude moyenne autour des 300 m dont le point culminant est également celui de la Dordogne. Ce plateau cristallin est vallonné et dominé par les prairies aux horizons boisés. Il est entaillé de vallées profondes aux versants forestiers[10],[11].

La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 29,89 km2[6],[12],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 30,46 km2[3].

Hydrographie

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Réseau hydrographique

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La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[15]. Elle est drainée par l'Isle, le Lavaud, le Roulet, le Boucheron, le Cachinaud, le Mulet, le ruisseau de Combeyrol et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 49 km de longueur totale[16],[Carte 1].

L'Isle, d'une longueur totale de 255,29 km, prend sa source dans la Haute-Vienne dans la commune de Janailhac et se jette dans la Dordogne — dont elle est le principal affluent — en rive droite face à Arveyres, en limite de Fronsac et de Libourne[17],[18]. Elle borde intégralement la commune au nord-ouest et à l'ouest sur près de dix kilomètres face à Saint-Paul-la-Roche et Nantheuil.

Affluent de rive gauche de l'Isle, le ruisseau de Combeyrol borde la commune au nord-ouest sur près de 600 mètres face à Jumilhac-le-Grand.

Le Lavaud, d'une longueur totale de 11,7 km, prend sa source dans la commune de Dussac et se jette dans l'Isle en rive gauche, en limite de Nanthiat et de Sarrazac, face à Nantheuil[19]. Il sert de limite naturelle au sud et au sud-ouest sur près de quatre kilomètres et demi.

Affluent de rive droite du Lavaud, le Cachinaud borde la commune au sud-est sur deux kilomètres et demi face à Dussac.

Autre affluent de rive droite du Lavaud, le Boucheron traverse la commune de l'est au sud sur plus de cinq kilomètres dont près de 500 mètres en limite de Sarlande.

Le Roulet, ou Laveau dans sa partie amont, d'une longueur totale de 11,71 km, prend sa source dans la commune de Jumilhac-le-Grand et se jette dans le Boucheron en rive droite à Sarrazac, 1,2 km au sud-est du bourg[20]. Il baigne la moitié orientale de la commune sur cinq kilomètres.

Affluent de rive droite de la Loue, le Mulet prend sa source dans le sud-est de la commune qu'il arrose sur 750 mètres dont 500 mètres en limite de Sarlande.

Gestion et qualité des eaux

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Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[21]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [22].

La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[23]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[24].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 011 mm, avec 13,2 jours de précipitations en janvier et 7,4 jours en juillet[25]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de La Coquille à 12 km à vol d'oiseau[26], est de 12,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 178,8 mm[27],[28]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[29].

Mileux naturels et biodiversité

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En limite de Sarrazac, le Lavaud en amont de Gengireau.

En limite de Nantheuil et à l'ouest de la commune, les gorges de l'Isle, ainsi que, au sud-ouest en limite de Nanthiat, les gorges de son affluent le Lavaud, font partie d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type 1 à dominante boisée[30],[31].

Urbanisme

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Typologie

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Au , Sarrazac est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[32]. Elle est située hors unité urbaine[33] et hors attraction des villes[34],[35].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (65,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (65,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (51,2 %), forêts (34,6 %), prairies (8,5 %), cultures permanentes (3,8 %), terres arables (1,9 %)[36]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Prévention des risques

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Le territoire de la commune de Sarrazac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[37]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[38].

Risques naturels

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Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Sarrazac.

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Isle, la Valouse, le Lavaud et le ruisseau le Roulet. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1986, 1993, 1999 et 2007[39],[37].

Sarrazac est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[40]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[41],[42].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[43]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[44]. 13,4 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 3],[45].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[37].

Risque particulier

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Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Sarrazac est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[46].

Toponymie

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Panneau d'entrée au bourg de Sarrazac en français et occitan.

La plus ancienne mention écrite connue du lieu remonte au XIIIe siècle, déjà sous la forme actuelle Sarrazac[47].

Sur la carte de Cassini représentant la France entre 1756 et 1789, le village est identifié sous le nom de Sarazac[48].

Le nom de la commune provient du nom d'un personnage d'origine gallo-romane, Sarratius ou Cerratius, suivi du suffixe -acum[47], indiquant le « domaine de Sarratius (ou de Cerratius) ».

En occitan, le nom de la commune s'écrit Sarrasac[49],[50].

Histoire

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Le , cinq personnes dont quatre résistants du bataillon « Violette »[51]. sont tuées au lieu-dit le Mas[52] lors d'une confrontation avec les Allemands de la division Brehmer. Le de la même année, trois autres maquisards sont exécutés au pont de la Betoule[53].

Politique et administration

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Rattachements administratifs

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La commune de Sarrazac a, dès 1790, été rattachée au canton de Dussac qui dépendait du district d'Excideuil jusqu'en 1795, date de suppression des districts. Lorsque ce canton est supprimé par la loi du 8 pluviôse an IX () portant sur la « réduction du nombre de justices de paix », la commune est rattachée au canton de Lanouaille nouvellement créé et dépendant de l'arrondissement de Nontron[6].

Intercommunalité

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Fin 2002, Sarrazac rejoint la communauté de communes Auvézère Loue qui, quelques mois plus tard, prend le nom de communauté de communes du Pays de Lanouaille. Celle-ci, agrandie en 2017, prend le nom de communauté de communes Isle-Loue-Auvézère en Périgord.

Administration municipale

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La population de la commune étant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont été élus en 2020[54],[55].

Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
         
1977 1989 Pierre Alexandre Granger PCF Agriculteur
1989 juin 1995 Claudine Lafon SE Institutrice
juin 1995 mars 2014 Roger Barraud SE[56] Retraité papetier
mars 2014[57] mai 2020 Jean-Louis Cazes    
mai 2020 En cours Claudine Lafon    

Équipements et services publics

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En 2024, la commune dépend du Syndicat intercommunal d'alimentation en eau potable (SIAEP) du Nord Est Périgord[58].

Enseignement

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En 2013, Sarrazac est organisée en regroupement pédagogique intercommunal (RPI)[59] avec les communes de Dussac et de Saint-Sulpice-d'Excideuil au niveau des classes de primaire. La commune assure les classes de cours moyen, alors que celles de cours préparatoire et de cours élémentaire s'effectuent à Saint-Sulpice-d'Excideuil, et celles de maternelle à Dussac.

Justice

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En 2023, dans le domaine judiciaire, Sarrazac relève[60] :

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[61]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[62].

En 2021, la commune comptait 360 habitants[Note 4], en évolution de −5,26 % par rapport à 2015 (Dordogne : −0,41 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 4291 5281 2121 3661 4841 3511 4381 6081 484
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 4401 3841 4431 2901 3431 4281 4761 4631 540
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 5081 5011 4561 3101 2131 1601 1041 006887
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
823750592526478404395395377
2015 2020 2021 - - - - - -
380361360------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[6] puis Insee à partir de 2006[63].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie

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En 2015[64], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 148 personnes, soit 38,9 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (quatorze) a augmenté par rapport à 2010 (onze) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 9,5 %.

Établissements

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Au , la commune compte quarante-cinq établissements[65], dont dix-neuf dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, seize au niveau des commerces, transports ou services, cinq dans la construction, quatre relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, et un dans l'industrie[66].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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  • Église Saint-Hilaire et Saint-Léobon : l'édifice gothique a néanmoins conservé des murs romans[47].
  • Manoir de Sarrazac.
  • Le monument aux morts situé à l'intersection des RD 67 et 79, inauguré en . Il est surmonté de la statue du Poilu au repos, réalisée par Étienne Camus[67].

Personnalités liées à la commune

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Pour approfondir

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
  2. La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[13],[14]
  3. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Sarrazac » sur Géoportail (consulté le 18 juillet 2022).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ).
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  4. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références

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  1. « Géologie de la Dordogne - Périgord », sur espritdepays.com (consulté le ).
  2. « Carte géologique de Sarrazac » sur Géoportail (consulté le 14 juin 2022).
  3. a et b « Caractéristiques géologiques et hydrogéologiques de la commune de Sarrazac », sur le Système d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consulté le ).
  4. « Notice associée à la feuille no 735 - Thiviers de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le ).
  5. « Notice associée à la feuille no 736 - Saint-Yrieix-la-Perche de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le ).
  6. a b c et d Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  7. IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com.
  8. « Pourquoi un Atlas des paysages du Dordogne ? », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
  9. « Unités paysagères de la Dordogne », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
  10. « Repères géographiques du Périgord limousin », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
  11. « Portrait du Périgord limousin », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
  12. Insee, « Comparateur de territoire - Commune de Sarrazac », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  13. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Indicateurs en données ouvertes (superficie) », sur l'Observatoire des territoires (consulté le ).
  14. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Répertoire géographique des communes d'Île-de-France - définition de certains champs (dont la superficie) », sur data.iledefrance.fr (consulté le ).
  15. « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le ).
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  17. « Confluence Isle-Dordogne face à la Pêcherie » sur Géoportail (consulté le 22 octobre 2022)..
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  19. Sandre, « le Lavaud »
  20. Sandre, « ruisseau le Roulet »
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