Sass Rigais
Le Sass Rigais est un sommet des Alpes culminant à 3 025 m, dans les Dolomites, et en particulier dans le groupe des Odle, en Italie (Trentin-Haut-Adige).
Sass Rigais | ||||
Le Sass Rigais et l'église St Johann depuis la vallée de Funes. | ||||
Géographie | ||||
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Altitude | 3 025 m[1] | |||
Massif | Dolomites (Alpes) | |||
Coordonnées | 46° 36′ 34″ nord, 11° 45′ 59″ est[1] | |||
Administration | ||||
Pays | Italie | |||
Région à statut spécial | Trentin-Haut-Adige | |||
Province autonome | Bolzano | |||
Ascension | ||||
Première | , par E. Niglutsch, B. Wagner, G. et B. Bernard | |||
Voie la plus facile | depuis Santa Cristina Valgardena | |||
Géolocalisation sur la carte : Italie
Géolocalisation sur la carte : Trentin-Haut-Adige
Géolocalisation sur la carte : province autonome de Bolzano
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Toponymie
modifierLe nom est probablement dérivé de l'allemand Geis (« chèvre ») avec le suffixe ladin pour la montagne (Sas der gais)[2].
Géographie
modifierLe Sass Rigais est situé au centre des Geislerspitzen, qui font partie de la crête située entre le val Gardena au sud et la Villnösstal au nord et est protégée par le parc naturel de Puez Geisler.
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Vue du Sass Rigais.
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Vue depuis l'alpage de Ncisles.
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Vue du Sass Rigais (à gauche) et de la Furchetta (au centre).
Histoire
modifierLa première ascension du Sass Rigais aboutit le depuis l'ouest. Elle est réalisée par Giorgio et Giovanni Bernard, Bruno Wagner et Eduard Niglutsch. L'ascension par la crête est effectuée le par Heinrich Heß, Robert Hans Schmitt et Karl Schulz. En 1890, Johann Santner a effectué une ascension hivernale. Le mur nord-ouest, qui tombe presque verticalement vers Villnöss, a été escaladé pour la première fois en 1901 par Viktor Wolf von Glanvell et Günther von Saar[3].
Alpinisme
modifierLe sommet du Sass Rigais est accessible par deux via ferratas. La via ferrata, qui remonte au début du XXe siècle, commence au Mittagsscharte, accessible depuis Santa-Cristina Valgardena par le col Raiser et la Regensburger Hütte, mais aussi du côté de Villnöss. De là, il passe par le grand flanc sud-ouest jusqu’à la croix sommitale. L'autre via ferrata, un peu plus difficile, commence aux Saliëries-Scharte, à l'extrémité supérieure des Wasserrinnentals, et traverse le flanc est de la montagne.
Références
modifier- Visualisation sur le géoportail italien.
- (de) Egon Kühebacher, Die Ortsnamen Südtirols und ihre Geschichte / 3 Die Namen der Gebirgszüge, Gipfelgruppen und Einzelgipfel Südtirols, Gesamtregister, Bozen, Athesia, , 552 p. (ISBN 88-8266-018-4 et 9788882660185, OCLC 165594548, lire en ligne)
- (de) Hanspaul Menara, Die schönsten 3000er in Südtirol : Bildwanderbuch mit 70 Hochtouren, Athesia, , 260 p. (ISBN 978-88-8266-391-9 et 8882663914, OCLC 799585929)