Saverio Friscia

homme politique italien

Saverio Friscia est un patriote et homme politique italien, né à Sciacca le , mort le à Sciacca.

Saverio Friscia
Fonctions
Député
XIVe législature du royaume d'Italie
-
Député
XIIIe législature du royaume d'Italie
-
Député
XIIe législature du royaume d'Italie
-
Député
XIe législature du royaume d'Italie
-
Député
Xe législature du royaume d'Italie
-
Député
IXe législature du royaume d'Italie
-
Député
VIIIe législature du royaume d'Italie
-
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 72 ans)
SciaccaVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
italienne ( - )Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Autres informations
Parti politique

Biographie

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Originaire de Sciacca dans la province d'Agrigente en Sicile, Saverio Friscia étudie la médecine à l'Université de Palerme[1] et commence à militer à gauche[2]. Le mouvement fouriériste qui apparaît à Palerme dans les années 1830 par la présence de Benoît Jules Mure, publie un journal, L'Attrazione, auquel contribue Friscia aux côtés de l'astronome Niccolò Cacciatore, du docteur Paolo Morello[3].

Il est opposé à la monarchie des Bourbons en Sicile et organise dans sa ville en 1847 un soulèvement contre eux puis est élu député au Parlement de Sicile lors de la révolution de 1848. Il est assigné à résidence aux retour des Bourbons, puis s'exile en 1850[2] à Paris[1].

Désormais disciple de Mazzini[2], il ne peut participer à l'Expédition des Mille à cause de son état de santé[1], mais retabli, il revient à Palerme en août 1860. Député à partir de 1861, il s'oppose à tous les gouvernements libéraux qui se succèdent[2].

En janvier 1863, il crée l'Association Démocratique Italienne de Palerme avec les actionnistes Giuseppe Badia, Giovanni Pantaleo, Francesco Bonafede, Edoardo Pantano et le prince de San Vincenzo, en faveur de l'achèvement de l'unité italienne tandis que Francesco Perroni Paladini et Giovanni Raffaele fondent l'Association pour le protection des droits du peuple qui, sous la présidence de Crispi, aspire à pouvoir négocier avec le pouvoir piémontais[4].

Peu après, il se rapproche du mouvement anarchiste, et s'intéresse à la pensée Bakounine, dont il est l'un des premiers partisans italiens[2] avec Giuseppe Fanelli[1]. Il crée vers 1865 la section parlermitaine de la Société sociale révolutionnaire italienne[5], tout en maintenant jusqu'à la Commune de Paris, ses liens avec les mazziniens[2].

Député jusqu'en 1882, il quitte l’Internationale anarchiste en 1870 pour soutenir le réformisme parlementaire et l'arrivée au pouvoir de la gauche menée par Depretis[2].

Notes et références

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  1. a b c et d Michel Bakounine, Michel Bakounine - Oeuvres: Classcompilé n° 78, lci-eBooks, (ISBN 978-2-918042-48-8, lire en ligne)
  2. a b c d e f et g (it) « Friscia, Saverio - Enciclopedia », sur Treccani (consulté le )
  3. Cancila, 1999, p 54-55
  4. Cancila, 1999, p 107
  5. Cancila, 1999, p 146-150.

Liens externes

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