Seiko Hashimoto

femme politique

Seiko Hashimoto
橋本 聖子
Illustration.
Fonctions
Présidente du comité d'organisation des Jeux olympiques de Tokyo

(5 mois et 21 jours)
Prédécesseur Yoshiro Mori
Successeur Tony Estanguet (Paris)
Ministre d'État japonaise chargée des Jeux olympiques et paralympiques de Tokyo et des Événements sportifs

(1 an, 5 mois et 7 jours)
Premier ministre Shinzō Abe
Yoshihide Suga
Gouvernement Abe IV
Suga
Prédécesseur Shunichi Suzuki
Successeur Tamayo Marukawa
Ministre d'État à l'Égalité des sexes

(1 an, 5 mois et 7 jours)
Premier ministre Shinzo Abe
Yoshihide Suga
Gouvernement Abe IV
Suga
Prédécesseur Satsuki Katayama
Successeur Tamayo Marukawa
Conseillère du Japon
En fonction depuis le
(28 ans, 9 mois et 1 jour)
Élection
Réélection

21 juillet 2013
21 juillet 2019
Législature 17e, 18e, 19e, 20e, 21e, 22e, 23e, 24e et 25e
Biographie
Nom de naissance 橋本 聖子 (Hashimoto Seiko)
Date de naissance (59 ans)
Lieu de naissance Hayakita (Japon)
Nationalité Japonaise
Parti politique PLD
Diplômée de Université Komazawa
Profession Patineuse de vitesse
Coureuse cycliste sur piste

Seiko Hashimoto (橋本 聖子, Hashimoto Seiko?) (nom d'épouse : Seiko Ishizaki ((石崎 聖子, Ishizaki Seiko?)), née le à Hayakita, est une femme politique japonaise, ancienne patineuse de vitesse et coureuse cycliste sur piste. Elle est de février à août 2021 la présidente du comité d'organisation des Jeux olympiques de Tokyo 2020.

Biographie modifier

Seiko Hashimoto a la particularité d'avoir participé aux Jeux olympiques dans deux disciplines différentes. Elle représente le Japon en patinage de vitesse lors de quatre Jeux olympiques d'hiver d'affilée, les premiers étant ceux de Sarajevo en 1984 et remporte une médaille de bronze sur 1 500 mètres aux Jeux olympiques d'hiver de 1992 à Albertville. Hashimoto participe aussi aux Jeux olympiques d'été en cyclisme sur piste trois fois consécutivement, débutant lors des Jeux olympiques d'été de 1988 à Séoul.

Elle se lance ensuite dans la politique et est élue en 1995 à la Chambre des conseillers pour le Parti libéral-démocrate. En 2006, elle devient présidente de la Fédération japonaise de patinage. Elle est en 2008 secrétaire d'État aux Affaires étrangères au sein du gouvernement Asō, en fonction jusqu'en .

En 2019, elle est nommée ministre d'État, chargée des Jeux olympiques et paralympiques de Tokyo et des Événements sportifs, sous la tutelle du Premier ministre, au sein du gouvernement Abe 4 après remaniement (ja). Elle s'illustre dès les premiers jours de son mandat en refusant la demande coréenne tendant à interdire dans les stades olympiques le port du drapeau du Soleil levant , drapeau controversé de la marine japonaise[1], en cohérence avec son adhésion au lobby Nippon Kaigi qui milite pour le rétablissement de l'impérialisme et du militarisme, ainsi que la négation des crimes de guerre. En , elle est reconduite dans le gouvernement Suga[2].

En février 2021, elle devient la présidente du Comité d'organisation des Jeux olympiques de Tokyo. Elle remplace Yoshiro Mori, qui avait démissionné à la suite de remarques sexistes[3].

Notes et références modifier

  1. 日本放送協会, « 橋本五輪相 会場に「旭日旗」持ち込み問題ない », sur NHKニュース (consulté le )
  2. Philippe Mesmer, « Le Japon, "une démocratie sans femme" », sur Le Monde, (consulté le ).
  3. « Au Japon, la ministre des JO Seiko Hashimoto devient présidente des Jeux de Tokyo », sur france24.com, (consulté le )

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