Ormersviller
Ormersviller [ɔʁmɛʁsvilɛʁ] est une commune française située dans le département de la Moselle, en Lorraine, dans la région administrative Grand Est. Le village fait partie du pays de Bitche et du bassin de vie de la Moselle-Est.
Ormersviller | |
L'église de l'Exaltation-de-la-Sainte-Croix. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Moselle |
Arrondissement | Sarreguemines |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Bitche |
Maire Mandat |
Marcel Vogel 2020-2026 |
Code postal | 57720 |
Code commune | 57526 |
Démographie | |
Gentilé | Ormersvillergeois |
Population municipale |
381 hab. (2021 ) |
Densité | 52 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 08′ 05″ nord, 7° 19′ 33″ est |
Altitude | Min. 242 m Max. 376 m |
Superficie | 7,3 km2 |
Type | Commune rurale à habitat dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Bitche |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
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Géographie
modifierLocalisation
modifierAvec son écart de Selven, le village d'Ormersviller se situe en pays découvert, à la frontière franco-allemande, en dehors des voies de communication. Complètement métamorphosé depuis la Seconde Guerre mondiale, le centre du village a été considérablement appauvri par les reconstructions consécutives aux bombardements. Des fermes précédées de larges usoirs, accueillant les fumiers mais aussi plantés d'arbres, encadraient l'église.
Géologie et relief
modifierCommune membre du parc naturel régional des Vosges du Nord.
Système d’information pour la gestion des eaux souterraines du bassin Rhin-Meuse : Géologie : Carte géologique; Coupes géologiques et techniques.
Sismicité
modifierCommune située dans une zone de sismicité 2 faible[1].
Localités avoisinantes
modifierHydrographie et les eaux souterraines
modifierLa commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le Schwalbach et le ruisseau le Bachelbach[Carte 1].
Le Schwalbach, d'une longueur totale de 23,4 km en France, prend sa source dans la commune de Lemberg traverse onze communes françaises puis, au-delà de Schweyen, poursuit son cours en Allemagne où elle se jette dans la Horn[2].
La qualité des eaux des principaux cours d’eau de la commune, notamment du Schwalbach, peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Vosges, caractérisée par une pluviométrie très élevée (1 500 à 2 000 mm/an) en toutes saisons et un hiver rude (moins de 1 °C)[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 916 mm, avec 11,9 jours de précipitations en janvier et 9,5 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Volmunster », sur la commune de Volmunster à 3 km à vol d'oiseau[5], est de 10,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 760,1 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 37,6 °C, atteinte le ; la température minimale est de −18,6 °C, atteinte le [Note 1],[6],[7].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[8]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Ormersviller est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle est située hors unité urbaine[11] et hors attraction des villes[12],[13].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (91,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (48,1 %), terres arables (38 %), forêts (4,9 %), zones agricoles hétérogènes (4,7 %), zones urbanisées (4,3 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Toponymie
modifier- Ormeswilre (1304), Ormerweiller (1483), Ormesweiler (1544), Ormsweiler (1550), Omesweiller (1594), Ormerschweiller (1624), Ormetsviller (1671), Ormersweiller et Ormerschwiller (1756), Ormesweiller (carte Cassini), Ormersweiller (1793).
- Ormerschwiller[15] en francique lorrain.
Histoire
modifierDes tumuli protohistoriques et plusieurs sites gallo-romains découverts sur le ban communal témoignent d'une occupation ancienne. Le village est mentionné en 1308 sous la forme Ormerswylre, du nom d'homme Aurmarus et du suffixe villare, weyler. Dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, il fait partie du fief de Volmunster cédé en 1748 à Léopold Bexon, lieutenant général du bailliage de Sarreguemines.
Du point de vue spirituel, Ormersviller est succursale de Volmunster jusqu'en 1802, date à laquelle il est érigé en paroisse de l'archiprêtré du même nom. Au début du XXe siècle, on voyait encore la tour, sans doute romane, de l'ancienne église paroissiale, accolée à la maison d'école, dont il ne subsiste plus aujourd'hui que la trace d'un arc sur le mur-pignon.
Politique et administration
modifierDu point de vue administratif, le village est commune du canton de Volmunster depuis 1790. Le village est presque entièrement détruit dans les dernières semaines de 1944 et les premiers mois de 1945, ce qui explique la pauvreté du patrimoine conservé et l'effondrement de la population à partir de 1945.
Budget et fiscalité 2022
modifierEn 2022, le budget de la commune était constitué ainsi[16] :
- total des produits de fonctionnement : 312 000 €, soit 813 € par habitant ;
- total des charges de fonctionnement : 283 000 €, soit 737 € par habitant ;
- total des ressources d'investissement : 124 000 €, soit 323 € par habitant ;
- total des emplois d'investissement : 46 000 €, soit 120 € par habitant ;
- endettement : 327 000 €, soit 852 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
- taxe d'habitation : 15,24 % ;
- taxe foncière sur les propriétés bâties : 34,74 % ;
- taxe foncière sur les propriétés non bâties : 53,08 % ;
- taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
- cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2020 : médiane en 2020 du revenu disponible, par unité de consommation : 25 810 €[17].
Population et société
modifierDémographie
modifierÉvolution démographique
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[19].
En 2021, la commune comptait 381 habitants[Note 2], en évolution de −4,99 % par rapport à 2015 (Moselle : +0,52 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Le village est presque entièrement détruit dans les dernières semaines de 1944 et les premiers mois de 1945, ce qui explique l'effondrement de la population à partir de 1945. Elle comptait 455 habitants en 1817, 616 en 1844 et au recensement de 1982, il n'en subsiste que 266.
Économie
modifierEntreprises et commerces
modifierAgriculture
modifier- Culture et élevage associés.
- Culture de céréales, de légumineuses et de graines oléagineuses.
- Élevage d'autres bovins et de buffles.
- Élevage d'ovins et de caprins.
- Élevage de vaches laitières.
- Élevage d'autres animaux.
Tourisme
modifier- Hébergements à Bining, Volmunster, Epping.
- Restauration à Epping.
Commerces
modifier- Commerces et services de proximité à Sarreguemines, Rohrbach-lès-Bitche, Bitche.
Culture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifier-
Maison Behr en 1918.
-
Vues du village en 1918.
-
Vue du restaurant Neu en 1918.
-
Croix.
-
Calvaire rue d'Epping.
-
Calvaire rue de Volmunster.
- Église de l'Exaltation-de-la-Sainte-Croix, reconstruite en 1835 et rénovée après la Seconde Guerre mondiale[22].
- Presbytère[23].
- Chapelle Saint-Joseph au lieu-dit Auf der Burg, construite à la fin du XIXe siècle, bénite en 1895 par Mgr Fleck. Dynamitée par les Français en 1939, reconstruite en 1963-1964 en matériaux modernes[24].
- Ancienne chapelle Sainte-Croix[25], située au milieu du village et sur laquelle nous n'avons retrouvé aucun document concernant l'historique, il ne subsiste plus aujourd'hui que la trace d'un arc, sur la façade latérale gauche de l'école. Avant la guerre de 1939-1945, il en subsistait encore la tour peut-être du XIIe siècle. Repercée au XIXe siècle. Détruite au cours de la guerre 1939-1945 elle était encore en ruines vers 1965. Selon la tradition, les personnes superstitieuses déposaient des balais neufs de saule derrière la porte, pour protéger le bétail contre les sorcières…
- Grotte de Lourdes[26],[27].
- Tumuli (Le mot tumulus provient du latin et a été francisé. Bien que le pluriel latin soit des tumuli, il n'est usité que par les spécialistes et la graphie francisée "des tumulus" lui est préféré), au lieu-dit Burboesch[28].
- Vestiges d'une villa romaine au lieu-dit Nassenweg[29],[30].
- Nombreuses mardelles.
- Croix de chemin[31], Calvaire[32], Croix de la Paix[33].
- Monuments commémoratifs :
- Monument commémoratif à la mémoire de deux aviateurs, un britannique et un australien des unités militaires des Forces aériennes françaises libres (FAFL) en Angleterre : Stèle en souvenir de deux crashs d’avions Potez 637 à Ormersviller[34],[35] : Conflits commémorés : guerre 1939-1945[36],[37],[38],[39].
- Mémorial René-Jean Garandeau, Chef d'Escadron - 41e R.A.D. (Artillerie) - R.A.D. Régiment d'Artillerie Divisionnaire.
- Plaque commémorative[40] .
- Croix fabriquée avec des éclats d'obus suspendue dans la chapelle Saint Joseph à Ormersviller[41] (32e régiment d'infanterie (France) et renz Infanterie Regiment 127 de Zweibrucken[42],[43].
Personnalités liées à la commune
modifierHéraldique
modifierBlason | Ecartelé aux 1 et 4 de gueules au lion d'or, à la fasce d'azur chargée de trois étoiles d'argent ; et aux 2 et 3 de sable à deux épées hautes d'argent, mises en pal garnies d'or[44]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Ormersviller sur le site du Bitscherland
- Ormersviller sur le site des Pays de Bitche et de la Sarre
- Les moulins et scieries du Pays de Bitche, Joël Beck, 1999.
- Le Pays de Bitche 1900-1939, Joël Beck, 2005.
- Julien Vogel, Livre des familles (généalogie, 1680-1905)
- Archives Voltz Eugène, architecte des bâtiments de France (1948-1972)
- Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet
- Inventaire national du patrimoine naturel de la commune
Articles connexes
modifier- Liste des communes de la Moselle
- Liste des communes du Parc naturel régional des Vosges du Nord
- Département de la Moselle
Liens externes
modifier
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ormersviller sur le site de l'Institut Géographique National
- Le patrimoine architectural et mobilier de la commune sur le site officiel du ministère français de la Culture (base architecture et patrimoine), archives de la médiathèque de l'architecture et du patrimoine, et service de l'inventaire général de la Région
Notes et références
modifierNotes et cartes
modifier- Notes
- Les records sont établis sur la période du au .
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- « Réseau hydrographique d'Ormersviller » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
- « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ) - Pour recentrer la carte sur les cours d'eau de la commune, entrer son nom ou son code postal dans la fenêtre "Rechercher".
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- Didacticiel de la réglementation parasismique : Aléa sismique
- Sandre, « le Schwalbach »
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Ormersviller et Volmunster », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Volmunster », sur la commune de Volmunster - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Volmunster », sur la commune de Volmunster - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Geoplatt
- Les comptes de la commune
- Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Église paroissiale de L'Exaltation-de la-Sainte-Croix », notice no IA00037298, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Presbytère 49 rue de Selven », notice no IA00037300, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Chapelle Saint-Joseph », notice no IA00037302, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Chapelle Sainte-Croix », notice no IA00037299, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Liste de répliques de la grotte de Lourdes
- Les grottes de Lourdes en Moselle-Est. Ormersviller : Une grotte privée
- tumuli et mardelles au lieu-dit Burboesch
- Essais étymologiques sur la toponymie d'Ormersviller et de ses lieux-dits
- Marévaud-Trdiveau H., BedonN R. Divinités et cultes dans les campagnes de la Gaule romaine et des régions voisines, (Caesarodunum XLIX - L), 2018, 408 p.-Caesarodunum. Études portant sur un sanctuaire et son environnement
- « Croix de chemin R.D. 34 b », notice no IA00037303, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Calvaire66 rue d'Epping », notice no IA00037301, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Croix de la Paix
- en 1940 et 1943
- Monument aux morts
- Le Monument aux Morts de Ormersviller
- Informations militaires et Résistance. Conflit : 1939-1945. Unités étrangères-Unités britanniques. Ormersviller (Ormersweiler en Allemand) : Monument commémoratif (Relevé n° 995410) , Soldats du Commonwealth
- Mémorial, Le Républicain Lorrain
- Aérostèle. Lieux de mémoire aéronautique
- Plaque commémorative
- Plaque commémorative des combats de l'automne 1939
- Deux-Ponts (en allemand : Zweibrücken (Allemagne)
- Opération Sarre. 1939. Weidesheim et le secteur de la Blies, Septembre-octobre 1939.
- Héraldique, sur genealogie-bisval.net/