La semelle de labour est une couche compacte du sol située à la base du labour (sous le passage du soc) de la couche arable. Elle mesure quelques centimètres d'épaisseur et contribue au tassement du sol par le passage du soc de charrue[1].

Types de compaction du sol.
Les trois principales catégories écologiques de vers de terre. La semelle de labour (située à plus de 20 cm de profondeur) peut être percée et « reperméabilisée » par les anéciques, permettant aux racines de s'étendre au-delà de cette couche compacte, et d'accéder à des réserves hydriques plus profondes.

Inconvénients modifier

  • La semelle de labour limite fortement le passage de l'air. Il y a donc créations de conditions anoxiques sous une semelle de labour.
  • Cette couche limite également le drainage de l'eau, le sol est donc saturé pendant plus longtemps au-dessus d'une semelle de labour et les conditions deviennent temporairement anoxiques.
  • Les racines auront du mal à traverser une semelle de labour ce qui ralentira le développement de la plante.
  • Diminution de la réserve utile en eau.

Solutions modifier

Notes et références modifier

  1. Les deux autres facteurs qui contribuent à ce tassement mécanique sont le passage des engins agricoles ou le piétinement de l'homme et des animaux. Cf Clément Mathieu et Jean Lozet, Dictionnaire encyclopédique de science du sol, Lavoisier, (lire en ligne), p. 581
  2. (en) Special forest products, U.S. Department of Agriculture, , p. 103.

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

  • (en) J W. Bowden & R. J. Jarvis, « Soil hardpans and plant growth », Journal of the Department of Agriculture, vol. 26, no 1,‎ , p. 16-17
  • (en) R.L. Raper, E.B. Schwab, S.M. Dabney, « Measurement and variation of site-specific hardpans for silty upland soils in the Southeastern United States », Soil and Tillage Research, vol. 84, no 1,‎ , p. 7-17 (DOI 10.1016/j.still.2004.08.010)

Articles connexes modifier

Liens externes modifier