Le shinju est une forme de bondage appliqué à la poitrine d'une femme. Cette pratique proviendrait du Japon ; en Occident, le vêtement qui sert à une telle pratique est appelé « harnais bikini »[1]. Aucun bondage de type shinju n'a été retrouvé dans une quelconque édition de kinbaku. Le mot a été appliqué par des sites Internet commerciaux, au milieu des années 1990 et, par erreur, au bondage japonais pratiqué à l'aide de cordes.

Modèle avec bondage shinju.
Bondage shinju (détail).

Étymologie

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Shinju (真珠) est un mot japonais signifiant « perle ». Par euphémisme, il désigne également les seins. Il est également utilisé pour désigner une sorte de licol, élément vestimentaire féminin japonais.

Historique

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L'art de lier les bras et la poitrine est connu dans les traités de kinbaku sous l’appellation de ushiro takatekote[N 1]. Il consiste à lier les bras derrière le dos (後ろ, ushiro[N 2] et 高手小手, takate kote[N 3]) dans la posture d'un boxeur. Cette position, originellement décrite dans les arts martiaux des samourai d'hojōjutsu (捕縄術) ou de nawajutsu (縄術), devenue une forme d'érotisme à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle, est le point de départ de la plupart des autres techniques de ligotage décrites dans le kinbaku.

Notes et références

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  1. L'expression ushiro takatekote désigne parfois, de façon incorrecte, le shinju.
  2. Littéralement : « dans le dos ».
  3. Littéralement : « lier les bras ».

Références

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  1. (en) Illustration d'un shinju, sur le site japaneseropeart.com.

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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