Siem Bouk

district de Stoeng Treng, Cambodge
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Le district de Siem Bouk (en khmer : សៀមបូក), parfois orthographié Siem Bok, est un district situé dans la province de Stoeng Treng (en khmer : ស្ទឹងត្រែង), au nord-est du Cambodge. Le nom de Siem Bouk correspond aussi à une commune et un village au sein de ce district.

Siem Bouk
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Géographie
Pays
Province
Coordonnées
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Statut
District du Cambodge (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Carte

Géographie

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Composition

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Le district est traversé par une seule route nationale à l’extrême est du district, qui relie directement le chef-lieu de la province entière, Stoeng Treng, 15 km plus au nord. L’activité humaine est donc plus concentrée à l’est du district.

Le district est traversé par le Mékong. Sa rive droite est composée d’une seule commune : Siem Bouk. Cette commune ayant la plus grande superficie. La rive gauche, l’est du district, partage le territoire des 6 autres communes. Un total de 7 communes :

Commune Code Nom en Khmer Superficie (km2) Villages[1]
Kaoh Preah 190201 កោះព្រះ 31 Kaoh Preah
Kaoh Sampeay 190202 កោះសំពាយ 64 Kaoh Sampeay

Damrei Phong

Kaoh Sralay 190203 កោះស្រឡាយ 87 Sma Kaoh ; Svay

Phchul ; Kang Daek

Ou Mreah 190204 អូរម្រះ 100 Ou Mreah ; Tboung Khla ;

Kaoh Chruem ; Ou Chralang

Ou Ruessei Kandal 190205 អូរឫស្សីកណ្ដាល 32 Ou Ruessei Kandal
Siem Bouk 190206 សៀមបូក 1039 Siem Bouk ; Ou Lang ; Tonsang
Srae Krasang 190207 ស្រែក្រសាំង 108 Srae Krasang ; Kaoh Krouch
District total 1902 1460
Carte simpliste du district de Siem Bouk traversé par le Mékong

Démographie

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Selon les recensements du Cambodge en 1998[2] et 2019[3] :

Commune Nom en Khmer 1998 2019 Croissance
Kaoh Preah កោះព្រះ 1 156 1 515 31 %
Kaoh Sampeay កោះសំពាយ 1 669 3 125 87 %
Kaoh Sralay កោះស្រឡាយ 2 667 3 594 35 %
Ou Mreah អូរម្រះ 1 195 3 189 166 %
Ou Ruessei Kandal អូរឫស្សីកណ្ដាល 426 5 426 1174 %
Siem Bouk សៀមបូក 1 349 2 813 109 %
Srae Krasang ស្រែក្រសាំង 1 773 4 044 128 %
District total 10 235 23 706 132 %

Situation économique

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Le district de Siem Bouk figure parmi les plus pauvres comparé aux autres districts du pays. Les revenus dépendent des ressources naturelles et agricoles[4] dont principalement la culture du manioc, le caoutchouc avec plus de 15 000 hectares de plantations selon globalforestwatch.org ou la pêche[5] notamment impactée par les barrages en amont du Mékong[6]. Les revenus financiers basés sur l'élevage (cochons, poules et canards) et les cultures de riz et de légumes semblent être plus anecdotiques dans le district de Siem Bouk[7].

Les plantations de maniocs sont entièrement faites pour être vendues selon une étude de l'université de Queensland de 2018[7]. C'est la principale activité économique du district, embauchant même le travail manuel local. Malgré l'alternance des cultures réalisées par plus d'un agriculteur sur deux, l'érosion des sols font baisser les productions et inquiètent les habitants.

Pour subvenir à leurs besoins, les ressources de la forêt sont aussi utilisées. Au total, le territoire du district est composé de plus de 80% de forêts dont la quasi-totalité de forêts primaires[8], notamment à l’ouest où la forêt fait partie de la réserve naturelle Prey Lang Wildlife Sanctuary (en)[9]. La déforestation est logiquement plus importante à l’est, entre l’axe routier principal et l’axe fluvial principal qu’est le Mékong.

Histoire

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Toponymie

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Parmi le nom Siem Bouk, Siem (សៀម) désigne à l'origine les Siamois, ancien nom pour désigner les Thaïlandais en khmer. Bouk (បូក) ferait référence à une quantité en plus ou une quantité nombreuse. Siem Bouk signifierait donc littéralement quelque chose comme : « là où les Siamois sont nombreux. » En effet, du XVe au XIXe siècle, l’actuel territoire du Cambodge faisait partie du royaume siamois[10].

Origine du district actuel

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Toute cette administration en provinces, districts et communes a été mise en place par l’empire colonial français sous l’Indochine française[11].

Notes et références

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  1. (en + km) « Cities and Provinces of Cambodia » [PDF], sur chinvannaraline.wordpress.com, (consulté le ).
  2. « General Population Census of Cambodia 1998, Final Census Results », National Institute of Statistics, Ministry of Planning, Cambodia, (consulté le ) See page 246.
  3. (en) « General Population Census of the Kingdom of Cambodia 2019 », sur UNFPA Cambodia, (consulté le ).
  4. (en) Thuon Try et Marcus Chambers, « Situation analysis : Stun Treng Province, Cambodia », Mekong wetlands biodiversity and sustainable us programme,‎ (lire en ligne Accès libre [PDF])
  5. (en-US) « Fisheries resource management information | Open Development Cambodia (ODC) », (consulté le ).
  6. (km) « រដ្ឋាភិបាលកម្ពុជាគួរដោះស្រាយបញ្ហាទន្លេមេគង្គ ដែល «ប៉ះពាល់ដោយសារទំនប់វារីអគ្គិសនីចិន» », sur Radio Free Asia (consulté le ).
  7. a et b (en) Chea Sareth, Dominic Smith, Rob Cramb, Jonathan Newby et Lava Yadav, « Value Chain Analysis, Household Survey and Agronomic Trial Results Cambodia », University of Queensland : School of Agriculture and Food Sciences,‎ (lire en ligne [PDF])
  8. (en) Vizzuality, « Siem Bouk, Stœng Trêng, Cambodia Deforestation Rates & Statistics | GFW », sur globalforestwatch.org (consulté le ).
  9. (en-US) « Natural protected areas | Open Development Cambodia (ODC) », (consulté le ).
  10. (fr-fr) 1431, Chute d'Angkor, "Quand l'histoire fait dates" / Patrick Boucheron, consulté le
  11. Éric Gojosso, « Les réformes de l'administration territoriale en Indochine (1861-1945) », Parlement[s], Revue d'histoire politique, vol. 20, no 2,‎ , p. 49–66 (ISSN 1768-6520, DOI 10.3917/parl.020.0049, lire en ligne, consulté le )