Les Sigiboldides sont une importante famille du royaume de Bourgogne, originaire du Viennois et implantée notamment dans l'actuelle Suisse romande[1].

Sigiboldides

Histoire modifier

Les Sigiboldides sont une famille originaire du Viennois, dans l'ancien royaume de Bourgogne[2]. Proche de la famille royale, elle acquiert des possessions en Savoie dès l'an 925 et dans l'actuel canton de Neuchâtel peu après[2]. Elle détient dans ce dernier territoire les paroisses de Bevaix, Brot, Corcelles, Chézard et Coffrane, ainsi que l'ensemble du Val-de-Travers[2],[3]. Elle est peut-être également à la tête de la seigneurie de Cossonay, dans l'actuel canton de Vaud[2]. Il est également possible que ce soient des membres de cette famille qui aient été à la tête de la résidence royale de Colombier[3]. En 998, Rodolphe, l'un des membres de cette famille, fonde un prieuré clunisien à Bevaix[2],[4]. Dans la deuxième moitié du XIe siècle, son arrière-petit-fils fait pareil à Corcelles[3],[5]. Les Sigiboldides jouent alors un rôle important pour la stabilité du royaume de Bourgogne[2].

Notes et références modifier

  1. François Demotz, La Bourgogne, dernier des royaumes carolingiens (855-1056). Rois, pouvoirs et élites aux bords du Léman, Lausanne, Société d’histoire de la Suisse romande, , 764 p., p. 554-555
  2. a b c d e et f Jean-Daniel Morerod, « Sigiboldides » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
  3. a b et c Henry, Philippe, Barrelet, Jean-Marc, Bujard, Jacques et Morerod, Jean-Daniel, Histoire du canton de Neuchâtel, t. 1 : Aux origines médiévales d'un territoire, Neuchâtel, Alphil et Presses universitaires suisses, , 158 p. (ISBN 978-2-88930-002-0, 2-88930-002-1 et 978-2-940235-85-8, OCLC 994864213, lire en ligne), p. 47-54
  4. Jean-Daniel Morerod, « La fondation de Bevaix et les débuts de l’histoire neuchâteloise », Revue historique neuchâteloise, vol. 4,‎ , p. 193-210
  5. Maurice de Tribolet, « La fondation du prieuré de Corcelles et les origines de la maison de Neuchâtel », Publication du Centre d’études burgondo-médianes, vol. 17,‎ , p. 31-41