Signe de Kernig
Le signe de Kernig est observé en neurologie dans le cadre du syndrome méningé. Il fut décrit en 1882 par Wladimir Kernig, médecin russe d'origine balto-allemande[1],[2],[3],[4].
Signe de Kernig | |
Classification et ressources externes | |
CIM-10 | R29.1 |
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Mise en garde médicale | |
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Recherche
modifierLe signe de Kernig se recherche en pliant les cuisses sur le bassin, jambes étendues. Une douleur apparaît, s'opposant au maintien en extension des genoux et obligeant le patient à fléchir les jambes sur les cuisses. Une manière alternative de procéder est de demander au patient allongé de se redresser et de s'asseoir : on observe une flexion des jambes et cuisses sur le bassin[3],[4].
Pathologies au cours desquelles il est rencontré
modifierLe signe de Kernig est habituellement associé à une raideur de la nuque et au signe de Brudzinski, dans le cadre du syndrome méningé.
Notes et références
modifier- (de) Kernig VM. « Über ein Krankheits Symptom der akuten Meningitis » St. Petersburg Medizinische Wochenschrift 1882;7:398.
- (en) « Article « Signe de Kernig » », sur Who Named It?
- (en) Asif Saberi et Saeed A. Syed, « Meningeal Signs: Kernig’s Sign and Brudzinski’s Sign », Hospital Physician, Turner White Communications, , p. 23–24 (lire en ligne, consulté le )
- (en) Ward MA, Greenwood TM, Kumar DR, Mazza JJ, Yale SH. « Josef Brudzinski and Vladimir Mikhailovich Kernig: signs for diagnosing meningitis » Clin Med Res. 2010;8(1):13-7. DOI 10.3121/cmr.2010.862