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Sigrid Hjertén

peintre suédoise
Sigrid Hjertén
Naissance
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Sundvall parish (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 62 ans)
Saltsjöbaden Parish (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Skogsö cemetery (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Période d'activité
Nationalité
Suédoise Drapeau de la Suède
Activité
Formation
Maître
Personne liée
Ester Henning (en) (collègue)Voir et modifier les données sur Wikidata
Lieu de travail
Mouvement
Fratrie
Gustaf Hjertén (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Isaac Grünewald (en) (de à )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Iván Grünewald (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

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Sigrid Hjertén, né le à Sundsvall et morte le à Stockholm, est une peintre moderniste suédoise.

Biographie modifier

Sigrid Hjertén naît en 1885 à Sundsvall, avant de suivre sa famille à Stockholm en 1897[1]. Elle se lance dans une orientation vers l'art encouragée par son oncle, l'architecte Ragnar Östberg. Elle étudie à la Konstfack université d'arts, de l'artisanat et du design de Stockholm, puis auprès de Matisse dans son Académie à Paris à partir de 1909[2],[3]. Elle épouse en 1911 son condisciple Isaac Grünewald (en)[1].

Hjertén fait partie d'un groupe d'expressionnistes suédois, nommé De Atta d'après l'exposition du même nom à laquelle ils ont participé en 1912, avec Isaac Grünewald, Leander Engström, Einar Jolin (en) et Nils von Dardel[4]. Elle participe avec ce groupe à plusieurs expositions remarquées, à Berlin en 1915, ou à Stockholm en [4], tout en vivant à Paris[1].

En 1932, la famille Grünewald (Isaac, Sigrid et leur fils Iván) retourne en Suède ; la même année, Sigrid Hjertén est diagnostiquée schizophrène[2]. Elle se remet à peindre en 1933, avant d'entrer à l'hôpital Beckomberga en 1936 ; elle divorce d'Isaac Grünewald en 1937, et arrête de peindre la même année[2]. Elle meurt en 1948, des suites d'une lobotomie[5].

Galerie modifier

  • Autoportrait, 1912.
    Autoportrait, 1912.
  • Iván i fåtöljen, 1915.
    Iván i fåtöljen, 1915.
  • Läsande flicka, 1918.
    Läsande flicka, 1918.
  • Jardin nr II, 1920.
    Jardin nr II, 1920.
  • Portrait d'Hermine David, 1922.
    Portrait d'Hermine David, 1922.
  • Kritklippor, 1935.
    Kritklippor, 1935.

Postérité modifier

En 2018 se tient à Stockholm une exposition mêlant les œuvres de Hjertén et celles de Liselotte Watkins[6].

Notes et références modifier

  1. ↑ a b et c « HJERTEN, Sigrid - Le Delarge -Le dictionnaire des arts plastiques modernes et contemporains », sur www.ledelarge.fr (consulté le )
  2. ↑ a b et c « skbl.se - Sigrid Maria Hjertén », sur skbl.se (consulté le )
  3. ↑ « Sigrid Hjertén - Dans le domaine public en 2019 », sur aventdudomainepublic.org (consulté le )
  4. ↑ a et b (en) Shulamith Behr, David Fanning et Douglas Jarman, Expressionism Reassessed, Manchester University Press, , 232 p. (ISBN 978-0-7190-3844-0, lire en ligne), p. 25-26
  5. ↑ (en) « Sigrid Hjertén: Radically Modern », sur SCHIRN KUNSTHALLE FRANKFURT, (consulté le )
  6. ↑ (en) « In Stockholm, New Paintings of Women by Liselotte Watkins Are Paired With Those of Modernist Sigrid Hjertén », sur Vogue (consulté le )

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

  • Katarina Borgh Bertorp, Sigrid Hjertén : l'héritière de Matisse du Grand Nord : heir of Matisse from the Far North, Centre culturel suédois, Paris, 1997, 118 p.
  • (se) Carlo Derkert, Sigrid Hjertén, 1885-1948 : en retrospektiv utställning av målningar, Moderna Museet, 1964, Det Museet, , 12 p. (OCLC 922566677)

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