Simon Claude Grassin de Glatigny
Simon Claude Grassin, seigneur de Glatigny, baptisé le à Épineau-les-Voves (Yonne), décédé le à Saint-Cyr-la-Rivière (Essonne) était un homme de guerre français[1].
Nom de naissance | Simon Claude Grassin |
---|---|
Naissance |
Épineau-les-Voves (Yonne) |
Décès |
(à 74 ans) Saint-Cyr-la-Rivière (Essonne) |
Pays de résidence | Royaume de France |
Conjoint |
Cécile Christine Bénédicte de Peytier Marguerite Geneviève Françoise de Vion de Tessancourt de Maisoncelle |
Biographie
modifierFils de Jacques Charles Grassin et de Suzanne Sourdot, Simon Claude Grassin est baptisé le en l'église de la Nativité du Sauveur de Épineau-les-Voves.
Il embrasse le métier des armes en servant dans le régiment de Picardie ou il était capitaine des grenadiers du régiment en 1742, ou pendant l'hiver 1742-1743, il commence à fonder sa réputation comme chef de partisans, en faisant la petite guerre avec beaucoup de succès pour faciliter l'arrivée des vivres en Bavière, durant la guerre de Succession d'Autriche[2].
Devant les succès de cette troupe, il est autorisé par ordonnance royale du [3] de créer et lever un corps de troupe français appelé arquebusiers de Grassin, qui continua à servir très utilement durant toute cette guerre.
Le il est fait brigadier des armées du Roi et maréchal de camp .
Après le traité d'Aix-la-Chapelle, qui met fin à la guerre, son régiment étant licencié à la fin de 1748, il est fait chevalier de l’Ordre de Saint-Louis, Lieutenant pour Sa Majesté et commandant des ville et citadelle de Saint-Tropez.
Généalogie
modifier- Parents
Jacques Charles Grassin[4], baptisé le en l’église Saint-Thibault de Joigny, seigneur de Glatigny, du Bouzay... fut capitaine au régiment de Picardie puis des grenadiers du régiment de Normandie. Il est fait chevalier de l'Ordre de Saint-Louis et commandant du fort François de Berghes-Saint-Winock. Il décède en [5].
Il épouse par contrat en date du Suzanne Sourdot avec laquelle il a[6] :
- Jacques Charles Grassin (1698-1708), procureur du roi à Joigny [incohérence : comment peut-il avoir été procureur en étant décédé à l'âge de 10 ans ?!]
- Marie Suzanne Grassin (1699-1702)
- Simon Claude Grassin dont il est question dans cet article
- Jacques Alexandre Grassin de Glatigny (1703-?) surnommé « l'abbé Grassin », prêtre du diocèse de Sens, doyen de l'église Collégiale de Courpalay-en Brie, prieur de Châteauneuf, de Marsac et de Frossay.
- Suzanne Grassin (1705-1713)
- Marie Suzanne Grassin (1714-?).
Simon Claude Grassin seigneur de Tremont et Glatigny, épousa en premières noces, pendant la guerre à Anvers, Cécile Christine Bénédicte de Peytier (1718- ) avec laquelle il eut une fille unique[5] :
- Catherine Grassin
Il épousa en secondes noces, le , Marguerite Geneviève Françoise de Vion de Tessancourt dame de Maisoncelles et de Thionville, fille de feu René de Vion[7], seigneur de Tessancourt de Maisoncelle et de Marie Marguerite de La Salle avec laquelle il eut[5] :
- Elisabeth Marie Grassin (1760-1799)
- Alexandrine Marie Grassin
Articles connexes
modifierNotes et références
modifier- La famille Gassin page 8 no 19
- Louis Susane : Histoire de l'ancienne infanterie Française Tome 2 pages-292-293
- Ordonnance du Roy, portant création '’un régiment de Troupes légères, tant à pied qu’à cheval, sous le nom d'Arquebusiers de Grassin
- Acte de baptême de Jacques Charles Grassin page 8 numéro 29
- Jacques Charles Grasin sur geneanet.org
- Franc̜ois Alexandre Aubert de La Chesnaye-Desbois : Dictionnaire de la noblesse Tome VII page 428
- Famille de Vion sur racineshistoire.free.fr