Sion-les-Mines

commune française du département de la Loire-Atlantique

Sion-les-Mines est une commune de l'Ouest de la France, située dans le département de la Loire-Atlantique, en région Pays de la Loire.

Sion-les-Mines
Sion-les-Mines
L'église Saint-Melaine.
Blason de Sion-les-Mines
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Département Loire-Atlantique
Arrondissement Châteaubriant-Ancenis
Intercommunalité Communauté de communes Châteaubriant-Derval
Maire
Mandat
Bruno Debray
2020-2026
Code postal 44590
Code commune 44197
Démographie
Gentilé Sionnais
Population
municipale
1 647 hab. (2021 en évolution de +2,17 % par rapport à 2015)
Densité 30 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 44′ 09″ nord, 1° 35′ 26″ ouest
Altitude Min. 17 m
Max. 88 m
Superficie 54,71 km2
Type Commune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Guémené-Penfao
Législatives Sixième circonscription
Localisation
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Sion-les-Mines
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Sion-les-Mines
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Sion-les-Mines
Liens
Site web http://www.mairie-sionlesmines.fr/

Géographie

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Situation de la commune de Sion-les-Mines dans le département de la Loire-Atlantique.

Sion-les-Mines est située à 20 km à l'ouest de Châteaubriant.

Les communes limitrophes sont Ruffigné, Saint-Aubin-des-Châteaux, Lusanger et Mouais en Loire-Atlantique, Saint-Sulpice-des-Landes et La Dominelais en Ille-et-Vilaine.

Sion-les-Mines est ponctuellement limitrophe de Saint-Vincent-des-Landes.

Carte de la commune.

Selon le classement établi par l’Insee en 1999, Sion-les-Mines était une commune rurale non polarisée (cf. Liste des communes de la Loire-Atlantique).

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 733 mm, avec 12,7 jours de précipitations en janvier et 6,5 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « La-Noe-Blanche », sur la commune de La Noë-Blanche à 13 km à vol d'oiseau[3], est de 12,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 780,5 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Urbanisme

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Typologie

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Au , Sion-les-Mines est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[7]. Elle est située hors unité urbaine[8] et hors attraction des villes[9],[10].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (90,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (58,5 %), zones agricoles hétérogènes (22,7 %), prairies (8,5 %), forêts (7,7 %), zones urbanisées (2 %), eaux continentales[Note 1] (0,6 %)[11]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[13].

En 2021, la commune comptait 1 647 habitants[Note 2], en évolution de +2,17 % par rapport à 2015 (Loire-Atlantique : +6,78 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 1002 1522 2322 5252 6232 5362 4812 5732 717
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 6722 8562 8192 9152 9953 3283 2183 4563 374
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
3 2123 2133 2582 6962 6162 6382 5432 3352 256
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
2 2832 0391 7861 6271 4991 3671 5241 5111 678
2015 2020 2021 - - - - - -
1 6121 6511 647------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[15].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33,3 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 28,1 % la même année, alors qu'il est de 23,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 813 hommes pour 795 femmes, soit un taux de 50,56 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,58 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[16]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,7 
90 ou +
1,2 
7,1 
75-89 ans
10,3 
19,3 
60-74 ans
17,8 
21,6 
45-59 ans
20,2 
17,7 
30-44 ans
17,6 
14,5 
15-29 ans
13,6 
19,2 
0-14 ans
19,2 
Pyramide des âges du département de la Loire-Atlantique en 2021 en pourcentage[17]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,8 
75-89 ans
8,6 
15,1 
60-74 ans
16,4 
19,4 
45-59 ans
18,8 
20,1 
30-44 ans
19,3 
19,2 
15-29 ans
17,4 
19,5 
0-14 ans
17,6 

Toponymie

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Le nom de la localité est attesté sous les formes Syun en 1248, Soyon en 1287[18] et Syon en 1321.

Le nom de Sion-les-Mines vient du latin Sium (une plante que l'on trouve au bord de la rivière de La Chère). Dans toutes les zones humides au bord de la Chère pousse une plante semi-aquatique, l’ache d’eau, que les Romains appelaient « sium » et les Grecs « sion ». Le premier camp établi sur la Chère en tira son nom, mentionné en divers actes bien avant l’implantation du bourg.

C'est par décret du Président de la République, en , que Sion devient Sion-les-Mines.

En gallo, la langue d'oil locale, le nom de la commune est resté Sion[19],[20].

En 1944, Théophile Jeusset crée un premier nom de la localité en breton : Hezin[21]. La forme bretonne proposée par l'Office public de la langue bretonne est Hezin-ar-Mengleuzioù[18].

Histoire

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La commune est située dans une zone de forte densité de monuments mégalithiques. Elle a été occupée dès le Néolithique, comme l'attestent la présence de plusieurs monuments encore visibles (menhir de Briangault, menhir de Pierre-Pin, La Roche à la Bergère). L'alignement de la Grée à Midi et l'allée couverte de Pir-Han ont été démantelés et une partie des pierres réutilisée pour la construction du calvaire situé près de la D1.

Sion-les-Mines, anciennement appelé Syon, est établi sur le coteau dominant de 25 m la Chère et le Méguinel. Il était environné de forêts (Domnech, Teillay) et d’étangs.

Les Romains s’installèrent à Domnech pour exploiter le minerai de fer très abondant à fleur de terre et y construisirent un camp fortifié ultérieurement transformé en château.

Sion, éloigné de toute ville, connaît une évolution paisible des petites communes rurales. Les mines de fer employaient une main d’œuvre nombreuse jusque dans les années 1970 où leur exploitation cessa définitivement.

La commune de Sion-les-Mines est dénommée Sion jusqu'au décret du .

Les vingt-sept, de la carrière de la Sablière à Châteaubriant, le

1re Sépulture : Sion les Mines

Maurice Gardette : 49 ans, de Paris (20e), conseiller général communiste de la Seine. Son corps a été transféré dans le cimetière parisien du Père Lachaise.

Claude Lalet : 21 ans, né à Montmorency (Val-d'Oise), militant communiste. Son corps a été transféré dans le cimetière parisien du Père Lachaise.

Charles Michels : 38 ans, né à Paris (13e). Député communiste de la Seine, secrétaire de la Fédération C. G. T. des cuirs et peaux. Son corps a été transféré dans le cimetière parisien du Père Lachaise.

Héraldique

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Blason Blasonnement :
De gueules au croissant accompagné de six molettes d'éperon, trois en chef, deux aux flancs, une en pointe, le tout d'argent.
Commentaires : Blason de Geoffroy de Syon, reproduit dans les chartes des Blancs-Manteaux, sur le manuscrit dit de « L'Arsenal ». Blason (délibération municipale du ) enregistré le .

Politique et administration

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1945 mars 1977 Roger Daguin[Note 3] RPF puis
Rad. puis SE
Médecin
Conseiller général de Derval (1945 → 1979)
mars 1977 mars 1989 Francis Lemaitre[Note 4]    
mars 1989 mars 2001 Yves David[Note 5]   Agriculteur
mars 2001 novembre 2005
(démission)
Maryse Hélion DVG  
novembre 2005 mars 2008 Claude Bouron    
mars 2008 mars 2014 Joseph David DVG Retraité de l'agriculture
mars 2014 En cours
(au 24 octobre 2022)
Bruno Debray[Note 6] DVD Exploitant agricole

Lieux et monuments

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Culture

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Du 22 au 28 mars 2023, une équipe de tournage dirigée par Frédéric Berthe a investi le château du docteur Daguin, dans la commune, pour les besoins d’une nouvelle série télévisée : Mademoiselle Holmes, avec Lola Dewaere et Tom Villa[27].

Personnalités liées à la commune

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  • Émile Récipon (1839-1895), député républicain opportuniste, fut maire de la commune.

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  3. Réélu en 1947, 1953, 1959, 1965 et 1971.
  4. Réélu en 1983.
  5. Réélu en 1995.
  6. Réélu en 2020.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Sion-les-Mines et La Noë-Blanche », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « La-Noe-Blanche », sur la commune de La Noë-Blanche - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « La-Noe-Blanche », sur la commune de La Noë-Blanche - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  7. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  8. Insee, « Métadonnées de la commune de Sion-les-Mines ».
  9. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  10. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  11. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  12. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  13. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  14. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  15. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  16. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Sion-les-Mines (44197) », (consulté le ).
  17. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de la Loire-Atlantique (44) », (consulté le ).
  18. a et b Office Public de la Langue Bretonne, « Kerofis ».
  19. « Liste des communes de Haute-Bretagne », Institut du Galo
  20. « ChubEndret », Chubri
  21. (br) Théophile Jeusset, « Anoiou Lec'hiou Breiz-Uhel », SAV,‎ , p. 92 (lire en ligne [PDF])
  22. « Menhir de Briangault », notice no PA00108827, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  23. « Menhir dit de la Grée à Midi », notice no PA00108829, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  24. « Menhir de Pierre-Pin ou Pierre des Huguenots », notice no PA00108828, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  25. « Monument mégalithique dénommé La Roche à la Bergère », notice no PA00108830, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  26. « Forge de la Hunaudière (ancienne) », notice no PA00108826, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  27. https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/sion-les-mines-44590/reportage-silence-on-tourne-une-serie-tf1-dans-un-manoir-a-sion-les-mines-392daafe-d7ec-11ed-9036-01ba03dc3813