Val-de-Fier
Val-de-Fier est une ancienne commune française, située dans la région Auvergne-Rhône-Alpes et le département de la Haute-Savoie.
Val-de-Fier | |||||
L'ancienne église de Saint-André. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Haute-Savoie | ||||
Arrondissement | Annecy | ||||
Intercommunalité | Rumilly Terre de Savoie | ||||
Code postal | 74150 | ||||
Code commune | 74274 | ||||
Démographie | |||||
Population | 666 hab. (2016 ) | ||||
Densité | 66 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 55′ 13″ nord, 5° 54′ 46″ est | ||||
Altitude | Min. 292 m Max. 1 000 m |
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Superficie | 10,11 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Rumilly (canton) | ||||
Historique | |||||
Fusion | |||||
Commune(s) d'intégration | Vallières-sur-Fier | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Haute-Savoie
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La commune a fusionné le avec celle de Vallières pour donner naissance à Vallières-sur-Fier.
Géographie
modifierLa commune de Val-de-Fier fait partie du pays de l'Albanais et du canton de Rumilly.
Communes limitrophes
modifierToponymie
modifierVal-de-Fier est, selon l'arrêté préfectoral du , le nom d'une nouvelle commune qui unit les anciennes communes de Sion et de Saint-André-Val-de-Fier[1],[2],[3].
L'ancienne commune et paroisse de Saint-André prend le nom de Saint-André-de-Rumilly en 1850, puis de Saint-André-Val-de-Fier, par décret du [3].
En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit Valo d Fyér, selon la graphie de Conflans[4].
Histoire
modifierAntiquité
modifierLa commune de Sion se serait développée à l'emplacement d'un ancien village allobroge[5],[6][réf. incomplète]. Sion dériverait de Sedunum, qui désignerait une colline (dunum)[5]. Lors de l'occupation de cette partie des Alpes par les Romains, le site devient un vicus sur la voie qui emprunte la vallée du Fier, entre Rumilly et Seyssel[5]. De cette implantation, il reste une stèle en pierre qui a été réutilisée dans la construction de l'église paroissiale, puis de support à un bénitier et enfin une croix de cimetière[5]. Elle porte l'inscription[7] :
- D [dessin d'une ascia] M
- L[UCIO] ROMANIO
- EUPREPIT[I]
- PATRI PIEN
- SIMO ET INCO PARABILI
- FI
- LI POSVERV[NT]
soit Diis manibus Lucio Romanio Euprepiti patri pientissimo et incomparabili filii posuerunt, l'élévation d'un monument ou d'un tombeau par les enfants d'un certain Lucius Romanius Euprepes[7]. La présence de ascia entre les deux initiales semble là pour prévenir la violation de la sépulture[5].
Sur la rive du Fier, les Romains avaient construit une voie utilisée jusqu'au IVe siècle[6].
Période médiévale
modifierLa paroisse de Sion appartient à une seigneurie éponyme et qui est portée par la noble famille[5]. Cette dernière est attestée dès le XIIIe siècle[5]. Le centre de cette seigneurie est une maison forte, devenue de nos jours une ferme[5]. Elle rend notamment hommage à une famille de Thoire pour ses possessions sur les abords du Fier[5]. Au siècle suivante, elle est vassale des comtes de Genève[5]. Elle est l'une des grandes familles de la région avec les seigneurs de Hauteville[5].
La chapelle de Chavannes, mentionnée en 1316, servit d'église paroissiale à Saint-André jusqu'en 1663[6].
Période contemporaine
modifierLe , la commune de Sion devient Val-de-Fier[1]. La commune de Saint-André-Val-de-Fier lui est alors rattachée[3].
Le , la commune fusionne avec celle de Vallières pour donner naissance à Vallières-sur-Fier[8].
Politique et administration
modifierLa commune est adhérente à la communauté de communes de Rumilly-Terre de Savoie.
Démographie
modifierSes habitants sont appelés les Valfiérans[1].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[10].
En 2016, la commune comptait 666 habitants[Note 1], en évolution de +20,87 % par rapport à 2010 (Haute-Savoie : +5,99 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Manifestations culturelles et festivités
modifier- Association "Val Loisirs",
- loto en mars,
- ventes au déballage (braderies de vêtements et vide-greniers) en avril et octobre,
- journées du Téléthon début décembre,
- marché de Noël mi-décembre.
Économie
modifierCulture et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifier- Voie romaine dans le val du Fier, abandonnée au IVe siècle ;
- stèle funéraire romaine sur la façade de l'église paroissiale ;
- ancienne église de Saint-André, Chavannes, fondée au Ve siècle, rebâtie au XIIe siècle (considérée comme la plus ancienne église de l’Albanais) ;
- maison forte de Sion, devenue un corps de ferme[5]. Le château appartenait à la famille de Sion (Syons)[5], attestée en 1276, et éteinte en 1857 ;
- une salle des fêtes a été construite autour de 2005, endommagée par un incendie en juin 2010 ;
- sentier des Val'heureux, d'interprétation du Fier et de la nature locale, accessible depuis le pont de Saint-André ;
- gorges du Val du Fier.
Personnalités liées à la commune
modifier- Louis Mandrin (1725-1755) qui s'arrêta au restaurant juge[Quoi ?], et où il changea de cheval et de selle (où étaient accrochées des bottes pour ne pas salir ses bas). Les bottes de Mandrin sont toujours visibles dans le restaurant.
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- René Bouvet, "Canton de Rumilly, pré-inventaire", publication "Ducret S.A.", Rumilly, 2000 (pages 259 à 350).
- Henri Baud, Jean-Yves Mariotte, Jean-Bernard Challamel, Alain Guerrier, Histoire des communes savoyardes. Le Genevois et Lac d'Annecy (Tome III), Roanne, Éditions Horvath, , 422 p. (ISBN 2-7171-0200-0), p. 367-376, « Le canton de Rumilly », p.443-444, « Saint-André-Val-de-Fier », p.449 « Sion »..
- Jacques Pons, "Le village aux cyclamens (souvenirs d'un Savoyard)", 1960.
- Joseph Berlioz : "Le Val de Fier et ses environs", imprimerie "Joseph Depollier", Annecy, 1882 (pages 21 à 50).
Articles connexes
modifierLiens externes
modifier
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
Notes et références
modifierNote
modifier- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.
Références
modifier- « Val-de-Fier », sur le site de mutualisation des Archives départementales de la Savoie et de la Haute-Savoie - sabaudia.org (consulté en ), Ressources - Les communes.
- « Sion », sur le site de mutualisation des Archives départementales de la Savoie et de la Haute-Savoie - sabaudia.org (consulté en ), Ressources - Les communes.
- « Saint-André-Val-de-Fier », sur le site de mutualisation des Archives départementales de la Savoie et de la Haute-Savoie - sabaudia.org (consulté en ), Ressources - Les communes.
- Lexique Français : Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 p. (ISBN 978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p. 13.
- Histoire des communes savoyardes 1981, p. 449, Présentation.
- René Bouvet, "Canton de Rumilly, pré-inventaire", publication Ducret S.A., Rumilly, 2000, p.[Combien ?] (30 ?).
- François Croisollet, Histoire de Rumilly : abrégé chronologique des principaux faits municipaux, militaires, ecclésiastiques et littéraires de la ville de Rumilly (Haute-Savoie), depuis l'époque romaine jusqu'à la fin de l'année 1866, Chambéry, impr. de F. Puthod, , 430 p. (lire en ligne), p. 10-11.
- Pierre Lambert, « Arrêté n°PREF/DRCL/BCLB-2018-026 du 7 mai 2018 portant création de la commune nouvelle de Vallières-sur-Fier », Recueil des actes administratifs n°74-2018-043, , p. 65-68 (lire en ligne).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.