Sitatunga
Tragelaphus spekii
Répartition géographique
- Limnotragus spekei[1]
- Tragelaphus spekei (Sclater, 1864) (préféré par BioLib)[1]
- Tragelaphus spekii Speke, 1863[1]
Statut CITES
Le sitatunga (Tragelaphus spekii), ou guib d'eau est un bovin du genre Tragelaphus (anciennement du genre Limnotragus). C'est la plus aquatique des antilopes car elle a la faculté de se nourrir en étant partiellement voire complètement immergée dans l'eau. Cette antilope est proche des bongos, koudous et élands. Le Guib d'eau est un excellent nageur et plongeur.
Morphologie
modifierLes mâles possèdent un pelage brun foncé, tandis que les femelles sont fauve-rougeâtre. Ils possèdent 6 rayures blanches et des taches blanches. Ils ont un croissant blanc sur la poitrine et sur la gorge. Leurs sabots sont longs, fins et largement écartés, signe particulier des antilopes adaptées à une vie semi-aquatique. Le poil aussi est adapté à une vie semi-aquatique, il est demi-dur, très long et régulier. Les mâles possèdent une fine crinière, ainsi que des cornes en spirales pouvant atteindre 90 cm. Les mâles mesurent 150 cm à 160 cm de longueur, les femelles mesurent 130 cm à 140 cm de longueur, avec une taille au garrot de 100 à 120 cm pour les mâles, contre 80 à 90 cm pour les femelles. Le poids des mâles varie de 70 à 110 kg, celui des femelles varie de 45 à 65 kg.
Répartition
modifierAfrique centrale, Afrique de l'Ouest, Afrique de l'Est : Angola, Cameroun, Congo-Kinshasa, Gabon, Gambie, Botswana, Zambie, Kenya, Malawi, Ouganda, Rwanda, Zimbabwe, Tanzanie, Soudan.
Habitat
modifierIl vit dans les grandes forêts tropicales africaines, et dans les zones humides marécageuses, les îlots, les marais de papyrus et roseaux.
Sa morphologie est adaptée aux zones marécageuses avec des sabots longs et largement écartés.
Reproduction
modifierLes accouplements peuvent avoir lieu toute l'année. La gestation dure 220 jours, 7 à 8 mois. La portée compte généralement un seul petit, parfois 2. La maturité sexuelle arrive à 1 an chez les femelles, et 1 an et demi chez les mâles.
Le Sitatunga peut vivre jusqu'à 19 ans.
Régime alimentaire
modifierHerbivores, feuilles, rameaux, herbes, plantes aquatiques et fruits.
Prédateurs
modifierLéopard, lion, hyène, crocodile, python. Pour échapper aux félins, il s'enfuit et plonge dans l'eau, ne laissant dépasser que le bout de son museau. Pour fuir le crocodile, c'est l'inverse il sort de l'eau. Les Guibs d'eau vivant dans l'Okavango, craignent davantage les lions et les hyènes durant la saison sèche, à cause de leurs courses gauches et relativement lentes (30 km/h) sur terrain sec. Par contre, elles sont plus rapides sur terrain aquatique, ils peuvent atteindre 60 km/h maximum.
Captivité
modifierLe sitatunga est commun dans les zoos européens et américains dans lesquels il se reproduit très bien. Certains parcs français hébergent beaucoup d'individus dans des conditions souvent proches de leurs milieux naturels.
Liste des sous-espèces
modifierSelon BioLib (14 août 2023)[1] :
- sous-espèce Tragelaphus spekei gratus P. L. Sclater, 1880
- sous-espèce Tragelaphus spekei larkenii St. Leger, 1931
- sous-espèce Tragelaphus spekei selousi W. Rothschild, 1898
- sous-espèce Tragelaphus spekei spekei (Sclater, 1864)
- sous-espèce Tragelaphus spekei sylvestris Meinertzhagen, 1916
Statut
modifierUICN, CITES: Annexe III, Union européenne : Annexe C
Photographie
modifierNotes et références
modifierVoir aussi
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifier- (en) Référence Animal Diversity Web : Tragelaphus spekii
- (en) Référence BioLib : Tragelaphus spekei (Sclater, 1864) (Syn. de Tragelaphus spekii) (consulté le )
- (en) Référence Catalogue of Life : Tragelaphus spekii Speke, 1863 (consulté le )
- (fr + en) Référence CITES : espèce Tragelaphus spekii Speke, 1863 (+ répartition) (sur le site de l’UNEP-WCMC)
- (fr) Référence CITES : taxon Tragelaphus spekii (sur le site du ministère français de l'Écologie) (consulté le )
- (en) Référence Fonds documentaire ARKive : Tragelaphus spekii
- (fr + en) Référence ITIS : Tragelaphus spekii P. L. Sclater, 1863
- (en) Référence Mammal Species of the World (3e éd., 2005) : Tragelaphus spekii Speke, 1863 (consulté le )
- (en) Référence NCBI : Tragelaphus spekii Speke, 1863 (taxons inclus) (consulté le )
- (en) Référence Paleobiology Database : Tragelaphus spekii Scleter 1863
- (en) Référence UICN : espèce Tragelaphus spekii Speke, 1863 (consulté le )