Site patrimonial des Récollets-de-Trois-Rivières

ancien couvent à Trois-Rivières

Le site patrimonial des Récollets-de-Trois-Rivières est un ensemble architectural situé à Trois-Rivières au Canada. Connu aujourd'hui sous le nom d'église Saint-James, il fut jadis l'établissement des Récollets en territoire trifluvien.

Site patrimonial des Récollets-de-Trois-Rivières
Image illustrative de l’article Site patrimonial des Récollets-de-Trois-Rivières
Site du monastère des Récollets de Trois-Rivières (Régime français (1534 à 1760) - Confisqué en 1764 par les anglais[1]. Église Saint-James en avril 2016.
Présentation
Culte Anglican
Type Église
Début de la construction 1693
Fin des travaux 1754
Protection Site patrimonial classé (2012)
Géographie
Pays Drapeau du Canada Canada
Province Drapeau du Québec Québec
Ville Trois-Rivières
Coordonnées 46° 20′ 38″ nord, 72° 32′ 13″ ouest
Géolocalisation sur la carte : région métropolitaine de Trois-Rivières
(Voir situation sur carte : région métropolitaine de Trois-Rivières)
Site patrimonial des Récollets-de-Trois-Rivières
Géolocalisation sur la carte : Québec
(Voir situation sur carte : Québec)
Site patrimonial des Récollets-de-Trois-Rivières

Histoire modifier

Photographie d'Edgar Gariépy, vers 1920.

Initialement édifié sous le Régime français dès le milieu du XVIIIe siècle et ayant été épargné par le grand incendie de Trois-Rivières de 1908, le complexe religieux précieux témoin de la colonisation française des Amériques se présente sous forme d'un "L" et amalgame une chapelle et un presbytère. Les Frères mineurs récollets sélectionnent d'abord le lieu en 1693 en y apposant les premières fondations d'une structure façonnée de bois[2]. C'est en 1742 que la construction du bâtiment rectangulaire en pierre est amorcée[3] pour se terminer en 1754 avec l'érection de l'église qui se dresse toujours en place, rue des Ursulines[4]. À la suite de la conquête britannique de 1760, ce lieu de culte théâtre de la remise des armes de la part des soldats français aux troupes de la couronne britannique change de vocation et devient successivement un hôpital, une cour de justice, une prison, un centre administratif[5] et puis la plus ancienne église anglicane du Québec[6].

Fouilles archéologiques modifier

Des artéfacts ensevelis depuis plusieurs siècles de même que certaines parties des fondations du premier bâtiment en bois ont été mis au jour à la suite de fouilles archéologiques[7]. Des recherches pour trouver le tombeau du célèbre frère récollet franciscain Didace Pelletier (1657-1699) furent également entreprises aux abords du lieu historique[8].

Centre d'art modifier

En 2011 d'importantes rénovations sont confirmées pour la consolidation du site historique au cœur du Vieux-Trois-Rivières, afin d'abriter le Centre d'art des Récollets - Saint-James[9].

Restauration modifier

Notes et références modifier

  1. « Église Saint-James », sur gouv.qc.ca (consulté le ).
  2. « Église Saint-James », sur inventairenf.cieq.ulaval.ca (consulté le ).
  3. « L'ancienne chapelle des Récollets de Trois-Rivières par John R. Porter et Léopold Désy », sur gallery.ca (consulté le ).
  4. « Site patrimonial des Récollets-de-Trois-Rivières », sur patrimoine-culturel.gouv.qc.ca (consulté le )
  5. « Site historique des Récollets-de-Trois-Rivières », sur historicplaces.ca (consulté le )
  6. « Saving the oldest church in Quebec (en) », sur anglicanjournal.com (consulté le )
  7. « Des vestiges mis au jour devant l'église Saint-James », sur ici.radio-canada.ca (consulté le )
  8. « Fouilles archéologiques à l’ancienne chapelle des Récollets », sur francoisdassise.ca (consulté le )
  9. « La réfection de l'église St. James à Trois-Rivières coûtera plus cher que prévu », sur radio-canada.ca (consulté le )

Annexes modifier

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