Sites mégalithiques de la Corse

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Les sites mégalithiques de la Corse (coffres, dolmens, menhirs et statues-menhirs) résultent d'une genèse locale et d'influences extérieures. Le mégalithisme insulaire apparaît à la fin du Néolithique et perdure jusqu'au début de l'âge du Bronze. Il se développe en lien avec l'agropastoralisme et ses sites d'implantation sont toujours des lieux topographiques symboliques. Dans son stade ultime, représenté par les statues-menhirs du groupe corse, il se caractérise par une très grande originalité stylistique.

Dolmen dit La Casa di l'Orcu - Monte Revincu.

Généralités

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Carte de la Corse
Dolmen de Ciutulaghja
U Scumunicatu
Menhir de Capo-di-Luogo
Menhirs de Pinzu a Virgine
Statue-menhir de Luzzipeu
Statue-menhir de Santa Maria
U Scumunicatu
Dolmen de Tremeca
Dolmen de Contra Maio
Statue-menhir de Castaldu
Dolmen de Piscia
Menhir de Vaccil Vecchiu
Coffre de Caleca
Statue-menhir de Santa Naria
U Nativu
Statues-menhirs de Piève
Statue-menhir de Capula
Dolmen de Settiva
U Cantonu
Coffre de Tivulaju
Menhirs de Pacciunituli
Monte Revincu
Mamucci
Menhir de San Sistu
Dolmen de Cardiccia
Dolmen de Fontanaccia
I Stantari
Menhirs d'Apazzu
Palaghju
Rinaghju
U Frate è a Sora
Tola di u Turmentu
U Paladinu
Filitosa
Nécropole de Vasculaghju
Coffres de Pughjaredda
Statue-menhir de Tavera
Stantara d'Apricciani
Statue-menhir de Curnatoghiu
Statues-menhirs de Sagone
Voir l’image vierge

Répartition géographique des sites.

 : dolmen -  : menhir et statue-menhir -  : autre site mégalithique

Typologie

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Les dolmens sont localement appelés « stazzone » (forges) ou « tole » (tables). Hormis quelques exceptions, ils ont beaucoup souffert des pillages et de leur réutilisation comme abris ou bergeries[1], un tiers de ceux recensés au début du XXe siècle par Louis Gireaux sont désormais disparus[1] et parmi ceux qui demeurent seuls la moitié ont conservé leur table de couverture[2]. La chambre, de forme rectangulaire, est délimitée par quelques orthostates, et recouverte généralement d'une seule dalle[3]. Ce sont des dolmens aux dimensions modestes, de forme rectangulaire. Le plus souvent, ils sont constitués d'orthostates rectangulaires finement ouvragés (épaisseur quasi constante, surfaces régularisées). Quelques uns (Tola di U Turmentu, Tremeca, Paomia I) comportent des dalles grossières, épaisses et irrégulières mais les tables de couverture sont quant à elles toujours soignées[1]. La chambre ouvre généralement au sud-est par une échancrure en carré, aménagée dans un angle de la dalle de façade. La superficie des chambres est comprise entre 3 m2 et 6 m2[4],[1]. Au Monte Revincu, quelques dolmens disposent d'un couloir court et sont enserrés dans un tumulus en parement[5]. Quelques monuments hybrides (Ciutulaghja, Vasculaghju) sont selon les auteurs tantôt classés comme dolmen, tantôt comme coffre[1]. Les quelques monuments mégalithiques allongés, qui auraient pu s'apparenter à des allées couvertes, n'ont pas été retrouvés depuis leur signalement par L. Gireaux au début du XXe siècle[6].

Les coffres mégalithiques, appelés localement « bancali », sont des caveaux de forme quadrangulaire, parfois inclus dans un tumulus plus ou moins soigné, dans la plupart des cas ils ont été retrouvés sans couverture[4],[7]. Ils sont de plusieurs types et correspondent à des périodes distinctes attestant d'une longue durée d'utilisation de ce type de sépultures sur au moins deux millénaires[8] : des caissons lithiques rectangulaires d'environ 1 m2 sans tumulus attribués au Néolithique final ou à la période protohistorique, des coffres un peu plus grands (moins de 2 m2) inclus dans des tumulus datés de l'âge du Bronze, des coffres encore plus grands (plus de 2 m2) avec tumulus parementé[2] et enfin une forme particulière dite « coffres sous abris » visibles dans la basse vallée du Taravao et le Sartenais[8].

Les menhirs sont nommés « stantari » (singulier « stantara »)[Note 1] ou plus rarement « monaci » (moines)[9]. Leur taille varie de 0,80 à 2,50 m, exceptionnellement ils peuvent atteindre jusqu'à 4 m[2],[5] comme à Palaggiu. Généralement, ce ne sont que de simples blocs bruts redressés[2] mais quelques uns ont fait l'objet d'un travail soigné de régularisation des surfaces (au moins une)[5],[10]. Ils sont généralement inclus dans des alignements ou dressés près d'une tombe. Les menhirs esseulés sont rares, cet isolement correspond généralement aux vestiges d'un ancien alignement[10]. Leur forme élancée, presque phallique, annonce déjà les menhirs-stèles (menhirs anthropomorphes sans tête) et les statues-menhirs. Menhirs et statues-menhirs ont la plupart du temps été sculptés dans du granite[4].

Le style des statues-menhirs corses est très homogène au niveau du visage (bloc nez-sourcils en relief, bouche ouverte en creux) et au niveau du dos (omoplates en relief, colonne vertébrale en creux). Les autres motifs anatomiques sont rares (bras, mains) voire jamais représentés (jambes). Elles sont localement appelées « paladini » quand elles portent une arme (épée, poignard)[4]. De taille égale ou légèrement supérieure à la taille humaine, elles sont singulières et expriment une individualité tout en respectant un code iconographique général[5]. Elles caractérisent le « stade ultime du mégalithisme insulaire »[11],[12].

Les alignements mégalithiques, associant menhirs, menhirs anthropomorphes et statues-menhirs constituent une réelle originalité du mégalithisme corse[13]. Appelés localement « filarate », ils ont été érigés soit près d'une voie de passage, d'un col ou d'un carrefour de voies, soit dans des terres basses et humides[13],[4].

Les enceintes mégalithiques, appelées localement « circuli » ou « tonduli », de forme circulaire ou elliptique, sont de deux types : des cercles avec un repère central (monolithe) attribuables au Néolithique et des cercles simples attribuables à la Protohistoire. Elles sont souvent associées avec des mégalithes à usage funéraire mais leur interprétation demeure énigmatique[7],[2].

La grande majorité des sites associe au moins deux types de monuments et plusieurs combinaisons sont connues : menhirs et statues-menhirs, coffre et dolmen, coffre et enceinte de pierre, coffre et menhir... Ces associations ne sont pas forcément synchrones car les sites mégalithiques corses ont été fréquentés sur une longue durée. Le réemploi, la reconstruction ou le réaménagement traduisent l'attrait pour des zones géographiques bien précises avec une connotation symbolique ou un intérêt agropastoral[2].

Répartition géographique

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Les mégalithes sont pratiquement présents sur tout le territoire de l'île, hormis en haute montagne et dans la région de Bonifacio mais trois zones de concentration, disposant toutes d'une vaste façade maritime[14], se dégagent très nettement : au nord, dans le Nebbio et le massif des Agriates, au sud, dans la région de Sartène (vallée du Taravo) et dans l'Alta Rocca. Cette répartition correspond directement aux zones agropastorales les plus favorables de l'île. Les sites d'implantation sont toujours des lieux topographiques symboliques (sources, gués, cols, carrefours de passage) en lien avec un maillage du territoire[15].

Datation

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« La Corse apparaît comme un foyer précoce du mégalithisme en méditerranée occidentale dans le courant du Ve millénaire av. J.-C. »[2]. Le mégalithisme corse (coffres, dolmens, menhirs et statues-menhirs) résulte d'une genèse locale et d'influences extérieures. Il connaît son plein développement à la fin du Néolithique et au début de l'âge du Bronze[13].

Folklore

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La tradition populaire corse assimile les mégalithes à des œuvres maléfiques ou païennes. En Corse-du-Sud, les dolmens sont appelés tola di u peccatu (« table du péché »), tola di u turmentu (« table des tortures »), ou stazzona di u Diavolu (« forge du Diable ») et les menhirs sont parfois dénommés idoli dei Mori (« idole des Maures », synonyme de païens et d'ennemis). Le terme stantara évoque directement la pétrification par la colère divine des personnes ayant transgressé la morale chrétienne. Les alignements sont identifiés à des cimiteri d'i Turchi ou d'i Mori (« cimetières des Turcs ou des Maures »). Les filitare sont des campu guardatu (« champs interdits »), impropres aux cultures et dangereux car fréquentés par des spectres. En Haute-Corse, les dolmens sont habités par l'ogre (casa di l'Orcu) ou son épouse l'ogresse (casa di l'Orca). Les menhirs sont parfois assimilées à des vierges martyres (Pinzu a Virgine). Les statues-menhirs sont les seuls mégalithes jouissant d'une réputation favorable, ce sont des paladini, héros protecteurs de l'île contre l'envahisseur sarrasin[16].

Inventaire

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Dans ses Notes d'un voyage en Corse, publiées 1840, Prosper Mérimée décrit les principaux sites mégalithiques alors connus en Corse, principalement ceux situés dans le sud-ouest de l'île (dolmen de Fontanaccia, menhirs du Rizzanese,stantara d'Apricciani). Adrien de Mortillet fut missionné pour recenser les mégalithes de la Corse[17] et il en publie le premier inventaire en 1893[18], étude complétée de dessins précis et de photographies, unique témoignage de plusieurs monuments désormais détruits[17]. Fin XIXe siècle, Étienne Michon fait connaître l'alignement de Palaghju et au début du XXe siècle, Louis Giraux décrit quelques monuments de la région de Sartène (Capo-di-Luogo[19], Campio-Maggiore[20], Petra Pinzuta[21]) . En 1932-1933, l'étruscologue Giulio Giglioli établit un rapprochement entre les mégalithes corses et ceux d'Italie[22]. Entre 1955 et 1975, Roger Grosjean et son équipe effectuent des recherches sur toute l'île et découvrent, identifient et restaurent plusieurs menhirs et statues-menhirs. Grosjean développe sa thèse sur la société protohistorique corse et ses travaux contribuent à la révélation auprès du grand public de l'art mégalithique corse[23].

La carte archéologique recense à ce jour 137 sites regroupant 855 constructions (40 coffres, 22 dolmens, 685 menhirs, 98 statues-menhirs et 10 enceintes de pierres)[2],[15].

Monument Commune Remarque Protection Coordonnées Illustration
Statue-menhir de Curnaghjola[24] Albertacce
Dolmen de Ciutulaghja[25] Appietto 42° 00′ 42″ N, 8° 41′ 17″ E
Statue-menhir d'Appieto[24] Appietto
Dolmen de Fuscinu Arbellara ruiné[26]
Menhirs de Pinzu a Verghine Barrettali menhir et statue-menhir[24] 42° 52′ 48″ N, 9° 22′ 42″ E
Alignement de Vestoli[27] Belvédère-Campomoro
A Tola Belvédère-Campomoro 2 sépultures mégalithiques
autre nom Dolmens de Capo-di-Luogo
41° 37′ 22″ N, 8° 50′ 36″ E A Tola 1
Coffre de Venturosu[26] Belvédère-Campomoro
Menhir de Capo-di-Luogo Belvédère-Campomoro Logo monument historique Classé MH (1862)[28] 41° 37′ 17″ N, 8° 50′ 33″ E Menhir de Capo-di-Luogo
Statues-menhirs de Capo di Locu Belvédère-Campomoro 2 statues-menhirs[24]
Statues-menhirs de Venturoso[24] Belvédère-Campomoro
Coffres de Campu i Bonu Bisinchi deux coffres[26],[29]
Statue-menhir de Luzzipeu[24],[30] Calenzana dans la sacristie de l'église Santa-Restituta
42° 30′ 51″ N, 8° 51′ 55″ E
Statue-menhir de Luzzipeu
Statue-menhir de San Ghjuvani[30] Calacuccia
Statue-menhir de Santa Maria Cambia statue-menhir christianisée 42° 22′ 25″ N, 9° 17′ 25″ E Statue-menhir de Santa Maria
Dolmen de Caroube[26] Cargèse
Dolmen de Paomia[26],[31] Cargèse ruiné
U Scumunicatu Cargèse statue-menhir découverte en 1993[32],[33] 42° 08′ 47″ N, 8° 37′ 36″ E
Dolmen de Tremeca Casaglione 2 dolmens[34] 42° 04′ 26″ N, 8° 46′ 52″ E
Sépulture mégalithique de Contra Maiò[35],[36] Casalabriva 41° 45′ 44″ N, 8° 55′ 27″ E
Statue-menhir de Castaldu[37] Ciamannacce 41° 55′ 54″ N, 9° 08′ 03″ E
Statue-menhir de Renicciu[38],[39] Coggia
Statue-menhir de San Ghjuvani[24] Corte
Statue-menhir de Castagna[24] Coti-Chiavari
Statue-menhir de Portigliolo[40] Coti-Chiavari
Coffres de Vasculacciu Figari 6 coffres[26] 41° 32′ 51″ N, 9° 09′ 55″ E
Statue-menhir d'Urtacciu[24],[30] Galeria
Dolmen de Bizzicu Rossu[26],[41] Grossa autre nom Dolmen de Vaccil-Vecchio[42] Dolmen de Bizzicu Rossu
La Piana Grossa chambre dolménique[26] ruinée[26]
Menhir de Vaccil Vecchiu Grossa Logo monument historique Classé MH (1862)[43] 41° 35′ 37″ N, 8° 52′ 35″ E Menhir de Vaccil Vecchiu
E Culonne Lama statue-menhir[24]
autre nom Menhir de Lama[44]
Statue-menhir de Torre[24] Lecci
Coffre de Caleca[26] Levie 41° 42′ 33″ N, 9° 06′ 58″ E
Statue-menhir d'Aravina Levie conservée au musée de l'Alta Rocca
41° 42′ 14″ N, 9° 07′ 31″ E
Statue-menhir d'Aravina
Statue-menhir de Capula Levie 41° 43′ 20″ N, 9° 07′ 57″ E Statue-menhir redressée devant le castellu di Capula
E Collule Murato statue-menhir[45]
Dolmen de Castiglione[26] Oletta
Fica alla Sarra Olmeto dolmen[46]
Alignement d'Albitretu Olmeto 1 menhir[47]
Mégalithes de Monte Barbatu Olmeto menhirs, statues-menhirs et dolmen[46] 41° 43′ 01″ N, 8° 52′ 43″ E
Statues-menhirs de Micalona Olmeto 2 statues-menhirs[24]
Statues-menhirs de Santa Naria Olmeto 2 statues-menhirs[48],[24],[47] 41° 41′ 57″ N, 8° 54′ 42″ E
Statues-menhirs de Scalsa Murta Olmeto 2 statues-menhirs[24] 1 déplacée à Filitosa[49]
U Nativu Patrimonio statue-menhir déplacée
42° 41′ 54″ N, 9° 21′ 43″ E
U Nativu
Dolmen de Settiva[50],[51] Petreto-Bicchisano 41° 46′ 53″ N, 8° 58′ 07″ E
Coffres de Pian di Natu Piève 4 coffres[26]
Statues-menhirs de Piève Piève Statue-menhir de Buccentone
Statue-menhir de Murellu
Statue-menhir de Murtola
déplacées
42° 34′ 51″ N, 9° 17′ 16″ E
Statues-menhirs de Piève
Statue-menhir de l'Inzecca Pietroso conservée au musée d'Aleria[52]
42° 06′ 17″ N, 9° 30′ 40″ E
U Cantonu Pila-Canale menhir et statue-menhir déplacés
41° 49′ 01″ N, 8° 54′ 26″ E
U Cantonu
Coffre de Palavese[26] Porto-Vecchio
Coffre de Sant'Antonaccio[26] Porto-Vecchio
Coffres de Tivulaghju Porto-Vecchio 2 coffres mégalithiques[53] 41° 34′ 18″ N, 9° 15′ 18″ E
Coffre d'E Laure[26] Rapale
Menhirs de Pacciunituli San-Gavino-di-Carbini et Zonza 2 menhirs[54] 41° 43′ 28″ N, 9° 10′ 04″ E
U Zitellu San-Gavino-di-Tenda statue-menhir[55]
Statue-menhir de Nuvalella[24],[56] Santa-Lucia-di-Mercurio
Coffre de Pedi Pilato[26] Santo-Pietro-di-Tenda
Coffre de Pivanosa[26] Santo-Pietro-di-Tenda
Coffre de Spizicciu[26] Santo-Pietro-di-Tenda
Dolmen de Pardignuola[26] Santo-Pietro-di-Tenda
Dolmens du Monte Revincu Santo-Pietro-di-Tenda coffres et dolmens Logo monument historique Classé MH (2018)[57] 42° 40′ 12″ N, 9° 15′ 30″ E Dolmen de la Casa di l'Urcu
Site mégalithique de Mamucci Santo-Pietro-di-Tenda cercles de pierre, tumulus[58]
Statues-menhirs de Capu Castincu
42° 38′ 56″ N, 9° 13′ 17″ E
Menhir de San Sistu Sarrola-Carcopino 42° 01′ 24″ N, 8° 47′ 36″ E
Alignement d'I Stantari Sartène Logo monument historique Classé MH (1975)[59] 41° 31′ 49″ N, 8° 55′ 18″ E I Stantari
Alignement de Palaghju Sartène menhirs, statues-menhirs et coffres mégalithiques Logo monument historique Classé MH (1974)[60] 41° 33′ 25″ N, 8° 53′ 13″ E Palaghju
Alignement de Rinaghju Sartène Logo monument historique Classé MH (1975)[59] 41° 31′ 36″ N, 8° 55′ 17″ E Rinaghju
Dolmen d'Arghjola[26],[61] Sartène
Dolmen de Cardiccia[62] Sartène 3 coffres, 1 dolmen[26] 41° 33′ 28″ N, 8° 56′ 27″ E
Dolmen de Fontanaccia Sartène Logo monument historique Classé MH (1889)[63] 41° 31′ 46″ N, 8° 55′ 05″ E Dolmen de Fontanaccia
Dolmen de Sapara Ventosa-Manzavinu Sartène ruiné[26]
Dolmen de Tralicettu Sartène ruiné[26]
U Frati è a Sora Sartène 2 menhirs Logo monument historique Classé MH (1889)[64] 41° 38′ 48″ N, 8° 56′ 52″ E U Frate è a Sora
Menhirs d'Apazzu Sartène menhirs, statues-menhirs et dolmen[65] 41° 32′ 46″ N, 8° 52′ 33″ E
Menhirs de la Bocca di a Pila Sartène 2 menhirs, 1 statue-menhir[66],[24] menhirs disparus[67] Menhirs de la Bocca di a Pila
Menhirs de Campio-Maggiore Sartène 2 menhirs[20]
Statue-menhir de Muntagnola[24] Sartène
Statue-menhir de Petra Pinzuta[21],[49] Sartène
Statue-menhir de Pozzone[24] Sartène
Statue-menhir de Lesjola[24] Serra-di-Ferro
Tola di u Turmentu Serra-di-Ferro dolmen[26],[68] 41° 44′ 18″ N, 8° 49′ 43″ E
U Paladinu Serra-di-Ferro statue-menhir[69],[70],[71]. 41° 43′ 53″ N, 8° 49′ 57″ E
Filitosa Sollacaro menhirs et statues-menhirs Logo monument historique Classé MH (1974)[60] 41° 44′ 53″ N, 8° 52′ 14″ E Filitosa
Dolmen de Taravo[26],[72] Sollacaro autre nom Stazzona del Diavolo[73]
Statue-menhir d'A Parata[40] Sollacaro
Statue-menhir de Tramezzu[24] Sollacaro déplacée à Serra-di-Ferro[40]
Dolmens de Monte Rotondu[26] Sotta 2 dolmens
autre nom coffres de Pughjaredda
41° 34′ 15″ N, 9° 11′ 57″ E
41° 34′ 13″ N, 9° 11′ 57″ E
Coffre de Pughjaredda sud
Nécropole de Vasculaghju Sotta coffres, dolmens, menhirs[74] 41° 32′ 51″ N, 9° 09′ 55″ E
Statue-menhir de Tavera Tavera Logo monument historique Classé MH (2011)[75] 42° 04′ 09″ N, 8° 59′ 12″ E Statue-menhir de Tavera
Stantara d'Apricciani Vico statue-menhir Logo monument historique Classé MH (1840)[76] 42° 09′ 50″ N, 8° 47′ 16″ E Stantara d'Apricciani
Statue-menhir de Curnatoghiu Vico 42° 08′ 18″ N, 8° 42′ 21″ E
Statues-menhirs de Sagone Vico 3 statues-menhirs[77],[78] en réemploi
42° 07′ 06″ N, 8° 41′ 25″ E
Dolmen de Condutto[73] Viggianello détruit[26] Dolmen de Condutto
Menhirs de Pacciunituli Zonza et San-Gavino-di-Carbini 2 menhirs[54] 41° 43′ 28″ N, 9° 10′ 04″ E
Statue-menhir de Valle[24],[49] Zonza

Notes et références

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  1. Stantara signifie en corse Petra arritta, zuccata da l'omu, spessu a faccia umana, chì riprisentava a persona in a preistoria (pierre levée, taillée par l'homme, à visage humain, qui représente une personne dans la Préhistoire) - INFCOR, base de données de la langue corse

Références

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  1. a b c d et e Costa 2008, p. 78-80.
  2. a b c d e f g et h Franck Leandri et Christophe Gilabert, Monte Revincu : Aux origines du mégalithisme en Méditerranée, Paris, Éditions Errance, , 132 p. (ISBN 9782877725057), p. 108-118
  3. de Mortillet 1883.
  4. a b c d et e Frank Leandri, « Les mégalithes du Monte Revincu », Archéologia, no 358,‎ , p. 33
  5. a b c et d Cesari et al. 2016, p. 51.
  6. Costa 2008, p. 83.
  7. a et b Cesari et al. 2016, p. 50.
  8. a et b Costa 2008, p. 74-75.
  9. de Mortillet 1893, p. 34.
  10. a et b Costa 2009, p. 72.
  11. Cesari et al. 2016, p. 40.
  12. Marianne Mödlinger, Franck Leandri et Kewin Peche-Quilichini, « Boys don't cry - Considérations sur les figurations de protections céphaliques et pectorales des statues-menhirs », Archäologisches Korrespondenzblatt, Rômisch-Germanischen Zentralmuseum Mainz, no 48,‎ , p. 473-492 (ISSN 0342-734X)
  13. a b et c André D'Anna, « Mégalithisme de la Corse : Projet collectif de recherche (1994) », ADLFI - Archéologie de la France Informations,‎ (ISSN 2114-0502, lire en ligne)
  14. Franck Leandri et Christophe Gilabert, Monte Revincu : Aux origines du mégalithisme en Méditerranée, Paris, Éditions Errance, , 132 p. (ISBN 9782877725057), p. 112
  15. a et b Cesari et al. 2016, p. 49.
  16. Cesari et al. 2016, p. 47.
  17. a et b Cesari et al. 2016, p. 15.
  18. de Mortillet 1893.
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  20. a et b Louis Giraux, « Les menhirs de Campio-Maggiore, commune de Sartène (Corse) », L'Homme Préhistorique, no 4,‎ , p. 104-105
  21. a et b Louis Giraux, « Statue-menhir de Petra Pinzuta (Corse) », L'Homme Préhistorique, no 6,‎ , p. 174-177 (lire en ligne)
  22. Cesari et al. 2016, p. 19.
  23. Cesari et al. 2016, p. 20.
  24. a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t et u D'Anna 2011, p. 24.
  25. Cesari et al. 2016, p. 59.
  26. a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x y z et aa Cesari et al. 2016, p. 53.
  27. André D'Anna, Franck Leandri, Henri Marchesi et Pascal Tramoni, « Mégalithisme de la Corse : Projet collectif de recherche (1997) », ADLFI - Archéologie de la France Informations,‎ (ISSN 2114-0502, URL : http://journals.openedition.org/adlfi/23366)
  28. « Menhir de Capo-di-Luogo », notice no PA00099074, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  29. Costa 2008, p. 73-74.
  30. a b et c Cesari et al. 2016, p. 54.
  31. Leandri 2000, p. 14.
  32. Joseph Cesari et Franck Leandri, « Cargèse – U Scumunicatu : Découverte fortuite (1993) », ADLFI - Archéologie de la France Informations,‎ (ISSN 2114-0502, lire en ligne)
  33. Cesari et al. 2016, p. 61-62.
  34. Cesari et al. 2016, p. 53 et 60.
  35. Joseph Cesari et Kewin Peche-Quilichini, Sépulture mégalithique de Contra Maio : Rapport de fouilles programmées 2018, DRAC de Corse, 41 p.
  36. Joseph Cesari et Kewin Peche-Quilichini, « Casalabriva – Sépulture mégalithique de Contra Maiò : Fouille programmée (2019) », ADLFI - Archéologie de la France Informations,‎ (ISSN 2114-0502, lire en ligne)
  37. Leandri 2000, p. 19-20.
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Annexes

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Bibliographie

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  • Laurent-Jacques Costa, Mégalithismes insulaires en Méditerranée, Errance, coll. « Collection des hespérides », , 128 p. (ISBN 9782877723770)
  • Laurent-Jacques Costa, Monuments préhistoriques de Corse, Errance, , 189 p. (ISBN 9782877723893)
  • André D'Anna, « Les statues-menhirs de Corse : chronologie et contextes, l’exemple de Cauria », Documents d'Archéologie Méridionale, no 34,‎ (DOI 10.4000/dam.2677, lire en ligne)
  • André D'Anna, Joseph Cesari, Franck Leandri et Henri Marchesi (préf. Claude Masset), « Les mégalithes de Corse, un état de la question », dans La France des dolmens et des sépultures collectives (4500 - 2000 avant J.-C.), Paris, Éditions Errance, coll. « Archéologie d'aujourd'hui », , 356 p. (ISBN 2877721574), p. 91-105
  • Roger Grosjean, « Filitosa et son contexte archéologique », Monuments et mémoires de la Fondation Eugène Piot, vol. 52, no 1,‎ , p. 3-96 (DOI https://doi.org/10.3406/piot.1961.1486, lire en ligne)
  • Franck Leandri, Les mégalithes de Corse, Jean-Paul Gisserot, coll. « Les guides gisserot », , 32 p. (ISBN 9782755800784)
  • Franck Leandri, Les mégalithismes de Corse, Paris, CNRS Éditions, coll. « Gallia Préhistoire » (no XLIVe supplément), , 436 p. (ISBN 9782271149039)
  • Prosper Mérimée, Notes d'un voyage en Corse, Paris, Fournier jeune, , 249 p. (lire en ligne), p. 14-35
  • Adrien de Mortillet, « Les monuments mégalithiques de la Corse : Congrès de Rouen », Comptes-rendus de la 12e session de l'Association française pour l'avancement des sciences,‎ , p. 593-599 (lire en ligne)
  • Adrien de Mortillet, Rapport sur les monuments mégalithiques de la Corse, Paris, Ernest Leroux, , 35 p. (lire en ligne)

Articles connexes

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Liens externes

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