Sláva Vorlová

compositrice tchèque

Sláva Vorlová, née le à Náchod et morte le à Prague, est une compositrice tchèque. Elle a également utilisé le pseudonyme Mira Kord.

Sláva Vorlová
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 79 ans)
PragueVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Miroslava JohnováVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonyme
Mira KordVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Autres informations
Instrument
Maîtres
Genre artistique
Plaque commémorative

Biographie

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Miroslava Johnová nait le 15 mars 1894 à Náchod[1]. Elle étudie le chant avec Rosa Papier à l'Académie de musique de Vienne[1] et, en 1915, s'installe à Prague pour étudier le piano avec Václav Štěpán et la composition avec Vítězslav Novák[1].

En 1919 elle épouse l'homme d'affaires Rudolf Vorel (dont elle adopte le nom sous sa forme tchèque, Vorlová), et travaille quinze ans dans son entreprise.

En 1933 elle se remet à composer produisant un quatuor à cordes puis poursuit ses études de composition l'année suivante avec Jaroslav Řídký et František Maxián au Conservatoire de Prague[1].

Certaines de ces œuvres composées pendant la seconde guerre mondiale, comme la cantate Maličká země (Petit pays), ont contribué à la résistance tchèque[1]. En 1945, Vorlová assiste à l'exécution de son mari par un commando SS.

Après l'arrivée du communisme dans les années 1950, pour ne pas se voir imposer les contraintes des créations du régime elle utilise les chants populaires et les thèmes historiques dans ses œuvres, comme dans ses opéras Zlaté ptáče (L'oiseau d'or, 1949–50), Rozmarýnka (1952–3) et Náchodská kasace, (1955)[1]. Elle compose aussi des pièces dans un style jazz (sous le pseudonyme de Mira Cord) pour essayer de gagner de l'argent mais elles ne seront jamais jouées[1].

Elle est la première compositrice tchèque moderne à écrire des concertos pour trompette et clarinette basse[1].

Ses œuvres tardives utilisent des techniques modernes sans sacrifier la sonorité et le charme mélodique. Dans Bhukhar (Oiseaux fébriles, 1965), Vorlová crée sa propre série composant une de ses meilleures œuvres[1].

Elle est meurt à Prague, à l'âge de 79 ans, le 24 août 1973[1],[2],[3].

Œuvres

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Vorlová a composé un grand nombre d'œuvres, dont des opéras, des pièces pour orchestre et des chansons de jazz. Plusieurs de ses compositions ont été enregistrées.

Opéras

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  • Zlaté ptáče (L'oiseau d'or, 1949–1950)
  • Rozmarýnka, (1952–1953)
  • Náchodská kasace, (1955)

Musique symphonique

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  • Symphonie pour grand orchestre, op. 18 (1948) ; dédié à Jan Masaryk[1]

Musique concertante

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Cantates

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  • Maličká země (Un petit pays), op. 7 (1941–42)

Musique de chambre

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  • Bezkydy pour quatuor à cordes (1933)
  • Quatuor à cordes no 2, op. 5 (1939)
  • Cinq bagatelles, op. 15
  • Variations mélodiques, op. 22 (1950)
  • Serenata Desta, op. 58, trio pour flûte, clarinette et piano (1962)
  • Sonáta lyrica a tre pour violon, alto et guitare, op. 62 (1964)
  • Spectra, trio pour clarinette, violoncelle et piano (1970)

Musique soliste

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  • Fantasie na lidovou píseň z XV. století (Fantaisie sur une chanson folklorique tchèque du XVe siècle) pour alto seul, op. 33 (1953)

Mélodies

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  • Trois chansons, op. 2 (1935)
  • Trois chansons, op. 4 (1939)
  • Bílá oblaka (Nuages blancs), Cycle de dix mélodies pour chœur de femmes et orchestre, op. 8 (1942–43)

Notes et références

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  1. a b c d e f g h i j et k (en) Anna Šerých, « Vorlová, Sláva [Johnová, Miroslava] » Accès payant, sur Grove Music Online,
  2. « SLAVA VORLOVA », sur www.kapralova.org (consulté le )
  3. Pečman, Rudolf, Česká hudba, Czechoslovakia Ministerstvo kultury,

Liens externes

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