Sobriété numérique
La sobriété numérique est une démarche qui vise à réduire l'impact environnemental du numérique par une approche responsable de l’utilisation des outils numériques pour contribuer à la préservation de l’environnement et à une utilisation durable des ressources[1].
Dans le cycle de vie des appareils numériques les phases de fabrication, de distribution et de gestion en fin de vie constituent la majorité de l'impact environnemental du numérique, la phase d'usage en est son complément pour en comprendre l'ensemble.
A partir d'une stratégie et volonté politique globale définies dans les objectifs environnementaux des accords de Paris, la sobriété numérique peut être recherchée au niveau de chaque entreprise, collectivité, organisation et ménage en mettant en œuvre des mesures et actions volontaires.
Définitions
modifierL'expression « sobriété numérique » a été définie en 2008 par l'association GreenIT.fr pour désigner « la démarche qui consiste à concevoir des services numériques plus sobres et à modérer ses usages numériques quotidiens ».
Selon le Ministère de la transition écologique et l' ADEME, « La sobriété numérique est un ensemble de pratiques visant à réduire l’impact environnemental du numérique en limitant la consommation d’énergie, en favorisant l’utilisation d’appareils électroniques durables et en adoptant une utilisation raisonnée des technologies de l’information et de la communication. Il s’agit d’une approche responsable de l’utilisation des outils numériques pour contribuer à la préservation de l’environnement et à une utilisation durable des ressources. »[1].
Contexte
modifierLa question de l’impact environnemental du numérique se pose dans le contexte d’accélération du déploiement des usages professionnels et privés[2].
Selon un rapport de l'association française The Shift Project, le numérique est responsable de 3,7 % des émissions de CO2 mondiales en 2018[3] et, selon un rapport de GreenIT.fr, de 3,8 % des émissions de gaz à effet de serre mondiales[4],[5]. En 2021, une étude publiée dans la revue Patterns estime cette part entre 2 et 4 %[6],[7]. Il contribue de plus à l'épuisement du stock de ressources abiotiques (minerais). En Europe, les émissions du numérique comptent pour 40 % du budget GES soutenable d'un Européen, selon GreenIT.fr en 2021. Ces émissions proviennent pour 54 % de la phase de fabrication des équipements[8].
En janvier 2022, l'Arcep et l'Ademe notent dans un rapport conjoint que « les réseaux ont une consommation très largement fixe et indépendante du trafic (plutôt fonction du degrés de couverture géographique). L’augmentation du trafic a donc pour effet de baisser l’impact environnemental par Go de données et peut augmenter l’impact environnemental total associé aux réseaux, mais pas de manière proportionnelle[9]. »
En 2025 l'Ademe publie un nouveau rapport sur l’empreinte carbone de l'activités numérique française. Le secteur est responsable pour 4,4 % de l’empreinte carbone national, soit « un peu moins que les émissions totales du secteur des poids lourds ». Cette estimation intégre les émissions de centres de données situés à l’étranger, mais « qui hébergent des usages français »[10].
Selon l'Ademe, rapporté par le site Les Numeriques, « la phase de fabrication, de distribution et de gestion en fin de vie des appareils continue à constituer l’étape la plus polluante dans la vie de nos gadgets. Cette dernière représente 60 % de leurs empreintes carbone totales contre 40 % pour l’usage »[10]
Selon The Shift Project, la « surconsommation numérique » n'est ainsi ni soutenable, ni indispensable à la croissance économique, dont elle est décorrélée, ni compatible avec les engagements internationaux pris par la France et l’Union européenne, en particulier l'accord de Paris sur le climat (2015)[11]. L'association préconise donc de limiter les usages du numérique pour en réduire l'empreinte écologique[12].
En entreprise, l'informatique durable constitue un des aspects de la recherche de sobriété numérique. Les grands fournisseurs de logiciels et de matériels doivent modifier leur approche en matière d'obsolescence programmée. La sobriété numérique concerne la stratégie et les finances de l'entreprise, ce n'est pas qu'un sujet informatique[13]. Les entreprises sont confrontés plus largement à l'essor des technologies dont ils doivent tenir compte pour leurs transformations numériques, essentielles à leur survie, de leurs activités. L’Internet des objets (IoT), la blockchain, l’intelligence artificielle (IA) ou encore le big data s'imposent dans la société s'opposant aux efforts de sobriété dans l'informatique classique en créant un dilemme pour les entreprises dont elles tardent à prendre conscience[14].
La ville intelligente est numérique et connectée. Quantifier l’impact environnemental et sociétal des systèmes numériques mis en place est essentiel[15]. Une vision globale requiert d'évaluer l'ensemble de des impacts positifs et négatifs. La mise à disposition des utilisateurs d'un nouveau système numérique peut faire émerger de nouveaux usages plus gourmands en énergie[15]. Le numérique est aussi un levier environnemental permettant de réduire les émissions de gaz à effet de serre dans le cadre de villes intelligentes en réduisant par exemple le nombre de déplacements inutiles (tournées pour remplir des distributeurs automatiques, vider des bornes de vêtements ou des conteneurs grâce à des capteurs connectés, maintenance à distance...). Il permet de réduire les gaspillages énergétiques en adaptant l'utilisation de l'éclairage et du chauffage selon la présence de personnes[réf. nécessaire].
Historique
modifierBien que l'on n'employât pas à l'époque l'expression « sobriété numérique » pour la préparation du passage informatique à l'an 2000 — dans les années 1995 à 1999 —, la communauté informatique mondiale a déjà été amenée à concentrer ses efforts sur les systèmes critiques pour assurer la survie des organisations[réf. souhaitée].
En 2008, Frédéric Bordage, de l'association GreenIT.fr, définit l'expression « sobriété numérique »[16],[17].
En 2009, le concept est décliné en sobriété des centres de données (data centers en anglais) au Royaume-Uni [18].
En 2015, le philosophe Fabrice Flipo explique cette préoccupation dans son livre Énergie et développement durable : l’enjeu de l’équité et de la sobriété[19].
En 2017, le magazine Socialter publie un « manifeste pour une sobriété numérique »[20].
Le 4 octobre 2018, l'association française The Shift Project reprend la notion de sobriété numérique dans son rapport Lean ICT : Pour une sobriété numérique[21].
Le 11 juillet 2019, l'association française The Shift Project publie un rapport sur la sobriété numérique centré sur le streaming vidéo, intitulé Climat : l'insoutenable usage de la vidéo en ligne[22]. La même année, Frédéric Bordage estime que la sobriété numérique est nécessaire afin de réduire l'empreinte écologique. Il prône notamment le recours à la « low-tech » et la limitation des vidéos en streaming[23]. Son collectif GreenIT.fr publie également un rapport intitulé Empreinte environnementale du numérique mondial[24].
Le 16 janvier 2020, The Shift Project publie un rapport intermédiaire intitulé Déployer la sobriété numérique[25]. Quelques mois plus tard, George Kamiya, expert de l'Agence internationale de l'énergie, conteste les chiffres de The Shift Projet sur l'impact environnemental du streaming vidéo[26]. Le 15 juin 2020, The Shift Project reconnaît ses erreurs dans le calcul de l'impact du streaming vidéo, sans conséquence sur les résultats publiés dans ses rapports[27].
Le 15 octobre 2020, The Shift Project publie son troisième rapport, intitulé Déployer la sobriété numérique[28].
En 2021, GreenIT publie le rapport Le numérique en Europe : une approche des impacts environnementaux par l’analyse du cycle de vie.
Rapport 2018 du Shift Project
modifierEn 2018, un rapport produit par The Shift Project, laboratoire d'idées français, formule plusieurs préconisations pour les grandes organisations[29],[30]. L'association recommande notamment de développer une pédagogie de la prise de conscience de l’impact environnemental du numérique ; d'adopter le concept de sobriété numérique comme principe d’action de la transformation numérique, notamment en matière d’usage de la vidéo, de contrôle des copies numériques, de renouvellement des équipements d’infrastructure et des terminaux, et de prise en compte du bilan carbone des projets numériques parmi les critères d’arbitrage ; ainsi que d'intégrer des critères énergétiques et environnementaux dans les appels d’offres des grands donneurs d’ordre.
Les experts de l'association affirment que l'impact environnemental de la transition numérique devient gérable si elle est plus sobre.
Stratégies, mesures et actions
modifierL'Etat français se mobilise dans sa stratégie pour accélérer et accompagner la sobriété numérique par le programme Alt IMPACT porté par l’ADEME, le CNRS et l’INRIA, et financé par les Certificat d'économie d'énergie (CEE)[31].
Couramment appliquée dans tous les secteurs d'activité, la sobriété numérique ne vise pas l'élimination du numérique dans le quotidien, mais son utilisation responsable[32].
L'entreprise de conseil Livosphere préconise quant à elle, en , une stratégie pour les entreprises centrée sur deux axes[33]. Le premier axe consiste à mesurer son impact, en le mesurant grâce à des outils intégrés et accessibles aux salariés, et en se fixant des objectifs, qui s'appliquent en particulier aux achats et aux fournisseurs. Le second axe consiste à réduire son impact numérique en prolongeant la durée de vie du matériel, ce qui implique parfois de différer les mises à jour logicielles[34], à augmenter l'efficacité des serveurs de données (leur indicateur d'efficacité énergétique), à adopter la norme européenne ETSI TS 105 174-2[réf. à confirmer] sur le data centre energy management (DCEM) qui en corrige les défauts, à intégrer la production électrique renouvelable et la production d'énergie réutilisée, dont la chaleur par cogénération, ainsi qu'à réduire le stockage par des techniques de suppression, déduplication ou compression automatisée de fichiers et données.
Concernant les entreprises mettant en œuvre l'intelligence artificielle pour plusieurs applications spécifiques, l'apprentissage par transfert évite d'entraîner à de nombreuses reprises des modèles de réseaux neuronaux ayant de larges jeux de données communs très consommateurs en énergie. L'entraînement d'un réseau neuronal générique si possible open source, affiné par de petits entraînements spécifiques, permet de réduire fortement la consommation énergétique et donc les émissions de CO2, en mutualisant une partie des apprentissages[35].
Cinq principes peuvent structurer la stratégie de sobriété en collectivité : penser l'usage par une approche globale, mesurer l’empreinte écologique de son système d’information, formaliser des objectifs de sobriété au plus haut niveau de l'organisation, sensibilisez les agents de la collectivité, Intégrer des contraintes de sobriété énergétique et matérielle dans les politiques d’achats publics informatiques[2]. Cette stratégie peut s'appuyer sur plusieurs leviers, mettre en place des mesures opérationnelles des gains effectifs, allonger la durée de vie des équipements professionnels, augmenter la part de téléphones mobiles « pro-perso » par les doubles carte SIM, partager les documents bureautiques sur un même référentiel[2].
Pour l'ensemble de la population, le rapport Empreinte environnementale du numérique mondial, publié par GreenIT.fr en , préconise quatre principales mesures de réduction de l'empreinte environnementale du numérique[36] :
- réduire le nombre d’objets connectés, en favorisant leur mutualisation et leur substitution, par l'ouverture de leurs APIs ;
- réduire le nombre d’écrans, en les remplaçant par d’autres dispositifs d’affichage : lunettes de réalité augmentée / virtuelle, vidéo projecteurs LED, etc. ;
- augmenter la durée de vie des équipements, en allongeant la durée de garantie légale, en favorisant le réemploi et en luttant contre certaines formules d’abonnement ;
- réduire les besoins des services numériques et promouvoir leur écoconception.
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Notes et références
modifier- « Sobriété – Définitions », mastercommunicationnumerique.fr, (consulté le ).
- Cédric Masera, « Sobriété numérique : actions pour un numérique durable des collectivités ! », sur publicimpact.eu, (consulté le ).
- ↑ The Shift Project 2018, p. 59.
- ↑ Bordage et GreenIT.fr 2019, p. 9.
- ↑ Le CO2 n'est en effet que l'un des gaz à effet de serre.
- ↑ « Sobriété numérique: pourquoi et comment s’y prendre? », Metro, (consulté le ).
- ↑ (en) Charlotte Freitag, Mike Berners-Lee, Kelly Widdicks et Bran Knowles, « The real climate and transformative impact of ICT: A critique of estimates, trends, and regulations », Patterns, vol. 2, no 9, (ISSN 2666-3899, PMID 34553177, PMCID PMC8441580, DOI 10.1016/j.patter.2021.100340, lire en ligne, consulté le ).
- ↑ Numérique : 40 % du budget GES soutenable d’un européen, Green IT, (résumé, lire en ligne).
- ↑ Arcep et Ademe, Évaluation de l'impact environnemental du numérique en France et analyse prospective, , 17 p. (lire en ligne [PDF]).
- Corentin Bechade, « Le numérique pèse presque autant sur le climat que les poids lourds », sur LesNumeriques.com, (consulté le ).
- ↑ The Shift Project 2018, p. 59.
- ↑ Sylvain Rolland, « "La sobriété numérique nécessite de remettre en question nos usages" », La Tribune, , p. 62 (lire en ligne
)
- ↑ Étienne Thierry-Aymé, « Plaidoyer pour une IT durable et une sobriété numérique en entreprise », Les Échos, 16 novembre 2021 (lire en ligne, consulté le 27 janvier 2024).
- ↑ Céline Perea, Jessica Gérard, Julien de Benedittis, « L’impact environnemental du numérique, un enjeu encore mal pris en compte par les entreprises », sur TheConversation.com, (consulté le ).
- « Ville connectée : Qu'en est-il de la sobriété numérique ? », sur smart-city.eco, (consulté le ).
- ↑ Frédéric Bordage, Vers une généralisation de la taxe carbone
- ↑ Frédéric Bordage, « La société s’empare de la sobriété numérique », GreenIT.fr, 2 octobre 2018.
- ↑ Thierry Roch, Au Royaume-Uni, une loi invite à la sobriété des datacenters, greenit.fr, 9 juin 2009
- ↑ Fabrice Flipo, Énergie et développement durable : l’enjeu de l’équité et de la sobriété, in École d’été CNRS : Développement durable et transdisciplinarité : penser la transition énergétique, Clermont-Ferrand, 24/25 août 2015.
- ↑ « Manifeste pour une sobriété numérique. », sur socialter.fr (consulté le ).
- ↑ The Shift Project 2018.
- ↑ Maxime Efoui-Hess, Climat : l'insoutenable usage de la vidéo en ligne : Un cas pratique pour la sobriété numérique, The Shift Project, , 36 p. (présentation en ligne, lire en ligne [PDF]).
- ↑ « « Sobriété numérique », pour un emploi massif de la « low-tech » », La Croix, (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le ).
- ↑ Bordage et GreenIT.fr 2019.
- ↑ Hugues Ferreboeuf (dir.), Déployer la sobriété numérique (rapport intermédiaire (v1)), The Shift Project, , 68 p. (présentation en ligne, lire en ligne [PDF]).
- ↑ George Kamiya, The carbon footprint of streaming video: fact-checking the headlines, Agence internationale de l'énergie, iea.org, 11 décembre 2020.
- ↑ « Le Shift Project a-t-il vraiment surestimé l’empreinte carbone de la vidéo ? », sur The Shift Project, (consulté le ).
- ↑ The Shift Project 2020.
- ↑ The Shift Project, « « Pour une sobriété numérique » : le nouveau rapport du Shift sur l’impact environnemental du numérique », sur theshiftproject.org, (consulté le )
- ↑ « Sobriété numérique : vers une prise de conscience collective ? », CIGREF, lire en ligne.
- ↑ « Accélérer et accompagner la sobriété numérique », sur aides-territoires.beta.gouv.fr, (consulté le ).
- ↑ « Fiche 2 : sobriété numérique et bonnes pratiques »
[PDF], sur Association québécoise des organismes de coopération internationale, (consulté le ).
- ↑ « Stratégie RSE : Sobriété numérique, Numérique, levier environnemental / Digital sustainability Vs Digital for Sustainability », sur Livosphere - Conseil Innovation : IA IoT, RSE Economie circulaire, (consulté le ).
- ↑ « Plaidoyer pour une IT durable et une sobriété numérique en entreprise », sur Les Échos, (consulté le ).
- ↑ « Numérique, levier pour l'environnement, la RSE, l'économie circulaire et Sobriété Numérique (5G, IA...) », sur Livosphere, (consulté le ).
- ↑ Bordage et GreenIT.fr 2019, p. 29.
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- Hugues Ferrebœuf (dir.), Lean ICT : Pour une sobriété numérique, The Shift Project, , 88 p. (présentation en ligne, lire en ligne [PDF]).
- Hugues Ferreboeuf (dir.), Déployer la sobriété numérique (rapport final), The Shift Project, , 68 p. (présentation en ligne, lire en ligne [PDF]).
- Frédéric Bordage, Empreinte environnementale du numérique mondial, GreenIT.fr, , 40 p. (présentation en ligne, lire en ligne [PDF]).
- Frédéric Bordage (préf. Isabelle Autissier (présidente de WWF France)), Sobriété numérique, les clés pour agir, Buchet/Chastel, .
- Éric Vidalenc, Pour une écologie numérique, Les Petits Matins, .
- Fabrice Filipo, L'impératif de la sobriété numérique, Éditions matériologiques, , 405 p. (ISBN 978-2-37361-258-5).
- Pierre Boulet, S Bouveret, A Bugeau et al., Référentiel de connaissances pour un numérique éco-responsable. [Rapport de recherche], GDS CNRS EcoInfo, , 20 p. (HAL hal-02954188, lire en ligne).
- Frédéric Bordage (ill. Marie Morelle), Tendre vers la sobriété numérique, Actes Sud, , 62 p. (ISBN 978-2-330-10928-8).
- Sarah Descamps, Gaëtan Temperman et Bruno De Lièvre, « Vers une éducation à la sobriété numérique », Humanités numériques, no 5, (DOI 10.4000/revuehn.2858).
- Fabrice Flipo, « L’enjeu de la sobriété numérique : État des lieux en France », Sens public, (lire en ligne).
- « Vers la sobriété numérique : les bibliothèques en action », Arabesques, avril-mai-juin 2023, n°109 (lire en ligne).
- Hélène Petit, La sobriété numérique : comment rester connecté en conscience, Ulmer, coll. « Résiliences », , 126 p. (ISBN 9782379223181).
Articles connexes
modifier- Sobriété
(page d'homonymies)
- Responsabilité sociétale des entreprises
- Économies d'énergie
- Sobriété énergétique
- Développement durable (sommet de la Terre de 1992)
- Informatique durable
- Impact environnemental du numérique section « Mesures de réduction »
- Transformation numérique
- The Shift Project
- Impact environnemental du streaming
- Institut du numérique responsable
- Désintoxication numérique
- Fiscalité du numérique
Liens externes
modifier
- « Sobriété numérique : vers une prise de conscience collective ? », Cigref, .
- Bernard Le Moullec (consultant pour le groupe Square), « Au CES de Las Vegas, la sobriété numérique n'a pas fait vendre », L'Usine nouvelle, .
- Fresque du numérique
- Nabil Wakim avec Frédéric Bordage, « Le numérique est-il l’allié ou l’ennemi du climat ? » [audio], Le Monde,