Société des ingénieurs civils de France

nom donné en 1850 à la « Société centrale des ingénieurs civils », fondée le 4 mars 1848

La Société des ingénieurs civils de France, d'abord connue comme « Société centrale des ingénieurs civils » au moment de sa fondation en 1848, est une association reconnue d'utilité publique qui représente les intérêts des ingénieurs non fonctionnaires.

Société des ingénieurs civils de France
Histoire
Fondation
Dissolution
Successeurs
Cadre
Type
Domaine d'activité
Siège
Pays
Organisation
Présidents

Historique

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Périodique de la Société des ingénieurs civils publié en juillet 1887.

Fondée le , la Société des Ingénieurs civils de France est créée à l'initiative d'un groupe d'anciens élèves de l'École centrale des arts et manufactures[1],[2]. Son premier président est Eugène Flachat, ingénieur des chemins de fer autodidacte. Contrairement aux autres pays francophones, où le terme d'« ingénieur civil » désigne un ingénieur des travaux publics, ce titre s'oppose en France aux ingénieurs de la fonction publique formés au sein de l'École polytechnique et de ses écoles d'applications, civiles ou militaires (familièrement appelés « corpsards ») : est ingénieur civil au XIXe siècle un praticien autodidacte ou ancien élève d'une école d'ingénieurs non fonctionnaire[1].

Charles de La Poix de Fréminville (1856-1936), président en 1934 fut le pionnier du Taylorisme en Europe, en qualité de Vice-Président d'honneur de l'Américan Society of Mechanical Engineers et grand ami de Frederick Taylor, il fut le propagandiste de ses idées en France au début du XXème siècle. Marquant ainsi une véritable révolution dans l'organisation scientifique du Travail dans les usines françaises à l'aune des deux futurs conflits mondiaux.

En 1850, la société adopte le nom de « Société des ingénieurs civils de France ». Elle est reconnue d'utilité publique le par décret de Napoléon III.

Dès sa création, la société publie un bulletin, intitulé Mémoires et compte rendu des travaux de la Société des ingénieurs civils[3].

En 1880, une majorité de membres de la société étaient centraliens et 20 % étaient Gadzarts[4].

En 1978, la société fusionne avec l'Union des associations et sociétés industrielles françaises (fondée en 1948) pour donner naissance à Société des ingénieurs et scientifiques de France (ISF). Cette dernière participe ensuite, en 1992, à la création de l'association Ingénieurs et scientifiques de France.

Liste des présidents

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Liste actuellement non exhaustive[5] :

Pour approfondir

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Bibliographie

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  • Rapporteur, Société centrale des ingénieurs civils fondée le 4 mars 1848 : Statuts adoptés en assemblée générale le 13 juillet 1848, Paris, Impr. de Dondey-Dupré, , 16 p. (lire en ligne).
  • Émile Cheysson, « Le rôle social de l’ingénieur : Réception par la Société des ingénieurs civils de France », dans Frédéric Le Play, Naissance de l'ingénieur social : Les ingénieurs des mines et la science sociale au XIXe siècle, Paris, Presses des Mines, (lire en ligne), p. 294-307.

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. a et b Voir Georges Ribeill, « L’accouchement laborieux d’une institution d’origine centralienne : la Société des Ingénieurs civils de France (1848) », Centraliens, no 607,‎ décembre 2010/janvier 2011 (lire en ligne)
  2. Bruno Jacomy, « À la recherche de sa mission. La Société des ingénieurs civils », Culture technique, no 12,‎ mars 1984,, p. 209-219 (lire en ligne).
  3. « Mémoires et compte rendu des travaux de la Société des ingénieurs civils »
  4. (en) Eda Kranakis, Constructing a bridge: an exploration of engineering culture, design, and research in nineteenth-century France and America, Inside technology, MIT Press, 1997 (ISBN 0-262-11217-5 et 978-0-2621-1217-8) 453 pages
  5. IESF, « Anciens présidents d'IESF » [PDF], sur Société des ingénieurs et scientifiques de France (IESF), (consulté le ), p. 1 et 2.
  6. Emile Muller - Centrale Histoire