Le sol est un des huit agrès de la gymnastique artistique, et un des deux agrès communs avec le saut de cheval aux gymnastiques féminine et masculine. Il s'agit d'une surface délimitée (12 m × 12 m), communément appelée praticable et généralement disposée sur un plancher à ressort, sur laquelle les gymnastes réalisent des acrobaties. Le sol est une discipline olympique de la gymnastique artistique depuis 1932.

Jade Barbosa au sol.

Le praticable modifier

Limites et dimensions du praticable de gymnastique artistique.

En gymnastique artistique il s'agit d'une surface délimitée (12 m × 12 m)[1] sur laquelle les gymnastes réalisent des acrobaties, alors qu'en gymnastique rythmique, elle est de 13 m × 13 m.

Les exercices modifier

Une gymnaste effectuant une vrille au sol.

Un exercice de compétition au sol est basé sur un enchaînement d'acrobaties. Les gymnastes effectuent les séries majeures dans la diagonale du carré défini par le praticable. Au niveau des compétitions internationales, un mouvement complet contient en général entre trois et quatre diagonales.

Les hommes ajoutent à ces éléments acrobatiques des éléments de force (par exemple des planches) et d'équilibre (cercles Thomas). La durée totale d'un exercice est d'environ une minute.

Les femmes réalisent un exercice en musique d'une durée de min 30 s environ. Un mouvement complet est composé, en plus des éléments acrobatiques et des chorégraphies, d'éléments dits gymniques (sauts et pirouettes). Ces derniers sont pris en compte dans la notation, ils comptent de plus en plus[2].

La notation modifier

En plus des pénalités générales précisées par le code de pointage, il existe au sol une pénalité spécifique à l'agrès : la sortie de praticable.

Grands noms de la gymnastique au sol modifier

Parmi les grands noms de la gymnastique au sol :

Voir aussi modifier

Notes et références modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

  1. (en) [PDF] Fédération internationale de Gymnastique : Rules sur Sportcentric.com
  2. Le code de pointage prévoit une pénalité en cas d'expression chorégraphique insuffisante, mais elle n'est pas souvent appliquée[réf. nécessaire].