Solange Corbin

musicologue française
Solange Corbin
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Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 70 ans)
Bourges (Cher)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Solange Marie Mathilde Corbin de MangouxVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Fratrie
Abel Corbin de Mangoux (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Solange Corbin, née Solange Corbin de Mangoux le à Vorly et morte le à Bourges, est une musicologue française.

Biographie modifier

Solange Corbin de Mangoux naît à Vorly (Cher) le [1],[2],[3].

Elle étudie à la Schola Cantorum de Paris, où elle est élève en piano de Blanche Selva, notamment, et est maître de chapelle suppléante à Bourges, entre 1929 et 1933[1],[4].

De 1937 à 1940, elle étudie le plain-chant à l'Institut grégorien de Paris, puis passe en 1944 un diplôme de l'École pratique des hautes études avec un mémoire sur la musique portugaise au Moyen Âge préparé sous la direction de Louis Halphen à Paris et de P. David à Coimbra (1944)[1],[4].

À la Sorbonne, Solange Corbin obtient une licence ès lettres en 1946 puis un doctorat d'État en 1957 avec les thèses La notation neumatique des quatre provinces lyonnaises et La Déposition liturgique du Christ. Elle est chargée de conférences à l'École pratique des hautes études entre 1950 et 1959, puis directrice des études à partir de 1959[1],[3].

À compter de 1961, Solange Corbin enseigne à l'Université de Poitiers, où elle fonde le département de musicologie et participe à la création du Collegium Musicae Antiquae[1],[2].

Elle enseigne également à la Faculté libre internationale interdisciplinaire de Paris, donne des conférences aux États-Unis (1970, 1973), en Angleterre (1970) et en Pologne (1971), et dirige pour le CNRS la collection Répertoire de manuscrits médiévaux contenant des notations musicales[1],[2],[4].

Spécialiste de la notation neumatique et de son utilisation dans les textes religieux et profanes, ses travaux de chercheuse se concentrent sur la musique médiévale et l'étude des débuts de la musique d'église en Occident[1],[2],[3].

Solange Corbin meurt à Bourges le [1],[2],[3].

Publications modifier

Parmi les écrits de Solange Corbin, figurent notamment[3] :

Ouvrages modifier

  • L'église à la conquête de sa musique, Paris, Gallimard, 1960 ;

Articles modifier

  • « Le Manuscrit 201 d'Orléans, drames liturgiques dits de Fleury », in Romania 74 (1953) ;
  • « Le fonds manuscrit de Cadouin », in Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord 81 (1954) ;
  • « La cantillation des rituels chrétiens », in Revue de musicologie 47 (1961) ;
  • « Musica spéculative et Cantus pratique : le rôle de saint Augustin dans la transmission des sciences musicales », in Cahiers de civilisation médiévale 5 (1962) ;
  • « Miracula beatae Mariae semper Virginis », in Cahiers de civilisation médiévale 10 (1967).

Références modifier

  1. a b c d e f g et h Grove 2001.
  2. a b c d et e « Corbin de Mangoux, Solange », sur MGG Online, 2000/2016
  3. a b c d et e Honegger 1993, p. 270.
  4. a b et c Vignal 2005, p. 257.

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

Liens externes modifier