Sonatine d'Alkan

œuvre de Charles-Valentin Alkan

La Sonatine pour piano de Charles-Valentin Alkan, op. 61, est une sonatine pour piano composée en 1861.

Sonatine
pour piano
op. 61
Image illustrative de l’article Sonatine d'Alkan
Page de titre de la partition originale (éditions Richault).

Genre Sonatine
Nb. de mouvements 4
Musique Charles-Valentin Alkan
Effectif piano
Durée approximative 19 min
Dates de composition 1861

Composition

modifier

Charles-Valentin Alkan compose sa Sonatine en 1861[1]. La partition est publiée la même année par les éditions Richault[2]. Cependant, l'œuvre n'est pas présentée en public, du vivant de son auteur[3].

Structure

modifier

L'œuvre, de « vastes[4] » dimensions, est en quatre mouvements :

  1. Allegro vivace (noire pointée = 132 ou 138) en la mineur, à
     ;
  2. Allegramente, sostenuto con placidità (blanche = 84) en fa majeur, à quatre temps (4/4) ;
  3. Scherzo-minuetto, Leggiermente (blanche = 84) en mineur, à
     ;
  4. Finale, Tempo giusto (blanche = 88 ou 92) en la mineur, à
    .

La durée d'exécution est d'environ 19 min[5].

Analyse

modifier

La Sonatine op. 61 d'Alkan « ne doit ce diminutif qu'à la comparaison avec son aînée », la Grande sonate « Les Quatre Âges de la vie » op. 33 de 1847[6].

Le compositeur et pianiste Kaikhosru Shapurji Sorabji considère cette partition comme « une sonate de Beethoven écrite par Berlioz[7] ». Brigitte François-Sappey et François Luguenot insistent plutôt sur son caractère de « chef-d'œuvre épuré de la maturité[8] ». Au-delà de l'hommage rendu à la Sonate en la mineur de Mozart, dans son premier mouvement, la Sonatine d'Alkan présente (Allegramente, sostenuto con placidità) « une merveille annonciatrice de Chabrier et de Ravel[9] ».

Guy Sacre estime que cette Sonatine en la mineur est « une partition en tous points réussie[10] ».

Références

modifier

Bibliographie

modifier

Ouvrages généraux

modifier

Monographies

modifier

Notes discographiques

modifier

Discographie

modifier

Liens externes

modifier