Sonepar

entreprise française

Sonepar (Société de Négoce et de participation) est un groupe français, leader[2] de la distribution de matériels électriques, solutions et services associés fondé en 1969 par Henri Coisne, dont l'actionnariat est resté familial (familles Coisne et Lambert). En 2008, l'intégration d'importants actifs de Hagemeyer renforce sa dimension mondiale.

Sonepar
logo de Sonepar

Création 1969
Personnages clés Marie-Christine Coisne-Roquette,
Président
Forme juridique Société par actions simplifiée (SAS)
Slogan Powered by Difference
Siège social Paris
Drapeau de la France France
Direction Leopold Bernard, Directeur général
Activité Distribution aux professionnels de matériels électriques, solutions et services associés
Effectif 44 000
SIREN 602 047 045
TVA européenne FR80602047045[1]Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web sonepar.com

Chiffre d'affaires 32,4 milliards d’euros (2022)
26,4 milliards d’euros (2021)

23 milliards d’euros (2020)

Histoire du groupe modifier

En 1960, onze descendants des familles Coisne et Lambert, associées depuis 1862 dans l'industrie textile dans le Nord de la France, créent la Société de Négoce et de Participation pour gérer leurs participations dans des activités de diversification hors textile.

Ils chargent Henri Coisne, en 1968, d'identifier un secteur porteur et pérenne, avec de bonnes perspectives de développement, aux fins d’investissement. Des contacts avec les fabricants de matériel électrique confirment l’existence d’un marché potentiel dans le domaine de ce secteur. Sonepar acquiert en 1969 le Comptoir d’Électricité Franco-Belge. Suivent de nombreuses acquisitions dans les années 1970 avec les entreprises qui constitueront les bases régionales de la couverture nationale de la France.

En 1982, Sonepar s'engage à l'international avec la reprise de OTRA[3], holding de contrôle de Technische Unie (Pays-Bas) et Otto Kuhmann (Allemagne). Le groupe double ainsi sa taille. Il s'implante ensuite dans d'autres pays européens tels que l'Espagne, l’Italie, la Belgique, la Suisse, la Russie, la Scandinavie, la Finlande, la Pologne, la République tchèque et la Roumanie.

Dès 1984, Sonepar entre au Canada[4], et s'implante aux États-Unis en 1998. Depuis 2000, le groupe investit de nouveaux territoires en Asie et en Amérique latine.

En 2008, Sonepar acquiert une partie des actifs de Hagemeyer, le n° 3 mondial (en 2007). En 2015, Sonepar reprend des actifs de Rexel (n° 2 mondial) au Brésil ainsi que dans deux nouveaux pays (Pérou et Chili). Depuis 2015, Sonepar poursuit sa croissance autonome tout en continuant sa stratégie d’acquisitions ciblées à travers le monde.

Parallèlement, le groupe travaillait toujours sur des acquisitions et accueillit avec succès WitJoint Automation à Shanghai en 2011, DEP en Thaïlande en 2012 et la Nouvelle-Zélande avec l’acquisition de Corys Electrical, également en 2012.

Au total, entre 2010 et 2015, 21 sociétés et leurs équipes ont rejoint Sonepar dans la région Asie-Pacifique.

La même année, Sonepar acquiert North Coast Electric[5], permettant d’étendre sa présence et sa capacité à fournir des services et des solutions à ses clients et partenaires commerciaux dans le Nord-Ouest Pacifique des États-Unis.

En 2021, Sonepar conclut un accord afin d’acquérir l’entreprise américaine Springfield Electric Supply[6], établie dans l’État de l’Illinois.

Activité modifier

Sonepar a réalisé en 2020 un chiffre d’affaires de 23 milliards d’euros. Le groupe s'appuie sur 45 000 collaborateurs dans 100 enseignes commerciales et 2 800 agences implantées dans 40 pays[7]. Marie-Christine Coisne-Roquette est présidente du Groupe Sonepar et Philippe Delpech en est le directeur général. L'entreprise fait 80% de son chiffre d'affaires dans la vente d'équipements électriques à destination du bâtiment.

Soupçons d'entente illicite et d'évasion fiscale modifier

Une information judiciaire est ouverte en France en 2018 en raison d'un soupçon d'entente illicite ou cartel, visant les sociétés Sonepar, Rexel, Schneider et Legrand[8].

Des perquisitions indiquent la possibilité de mécanismes d'évasion fiscale, « Sonepar et son concurrent Rexel ont en effet créé à Genève de discrètes structures destinées à éluder l’impôt de France »[9].

Notes et références modifier

  1. data.gouv.fr, (site web), consulté le Voir et modifier les données sur Wikidata
  2. « Rexel est le numéro deux mondial de la distribution de matériel électrique derrière un autre français, Sonepar. », sur Les Échos, (consulté le )
  3. « Otra : la première acquisition de Sonepar en Europe », sur Sonepar (consulté le )
  4. « Les secrets de Sonepar, une réussite française », sur Les Echos, (consulté le )
  5. « StackPath », sur electricalmarketing.com (consulté le )
  6. (en-US) « Sonepar USA Closes Acquisition of Springfield Electric Supply Co. », sur Modern Distribution Management, (consulté le )
  7. Site web sonepar.com (consulté le 25/07/2021)
  8. Yann Philippin, « L’entente secrète des géants français de l’électricité », sur Mediapart (consulté le )
  9. Yann Philippin, « L’évasion fiscale suisse des géants français du matériel électrique », sur Mediapart (consulté le )