Jason Molina
Jason Molina, né le à Oberlin (Ohio) et mort le à Indianapolis (Indiana), est un chanteur américain.
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Nom de naissance |
Jason Andrew Molina |
Nationalité | |
Formation | |
Activités | |
Période d'activité |
- |
Tessiture | |
---|---|
Instrument | |
Labels | |
Genres artistiques | |
Sites web |
Il s'est fait connaître dans les années 1990, avec le groupe Songs: Ohia, dans lequel il chantait seul ou avec un groupe de musiciens dont la composition n'était pas fixe. Depuis 2003, il enregistrait soit sous son nom, soit avec un groupe stable de musiciens, sous le nom de Magnolia Electric Co.. Il meurt en des suites de problèmes de santé causés par sa dépendance à l'alcool.
Biographie
modifierCarrière
modifierJason Molina est né à Oberlin, dans l'Ohio, et a grandi à Lorain. Après avoir joué de la basse au sein de divers groupes heavy metal dans la région de Cleveland, Molina décide d'entamer une carrière solo. Il emprunte le nom d'un groupe et recrute, au besoin, d'autres musiciens pour chacun des projets qu'il entreprend. Il s'autoproduit sous différents noms (Alban, Songs: Radix, Songs: Unitas) et distribue lui-même ses œuvres lors de concerts.
Songs: Ohia (1996-2003)
modifierEn 1996, Molina prend le nom de Songs: Ohia pour constituer un groupe dont les musiciens ne cesseront de changer : Molina est le seul membre stable et compositeur du groupe. Les critiques, tout comme les fans, ont la plus grande difficulté à classifier le style changeant du groupe et lui attribuent celui d'indie rock, de lo-fi, de folk ou encore de alt-country.
Mort
modifierJason Molina meurt le , à Indianapolis, à la suite d'une défaillance de plusieurs organes causée par l'abus d'alcool. Il avait 39 ans[1]. Henry Owings, un de ses amis, publie un texte sur lui dans son magazine de musique en ligne, Chunklet. Henry Owings écrit que Jason Molina avait été aux prises avec des problèmes d'alcool pendant la majeure partie des dix années précédant son décès. Il y précise que Molina est mort avec pour seul bien un téléphone cellulaire sur lequel figurait un seul numéro : celui de sa grand-mère[Pas dans la source][2].
Discographie
modifierSongs: Ohia
modifierAlbums
modifier- 1997 : Songs: Ohia
- 1998 : Impala
- 1999 : Axxess & Ace
- 1999 : The Ghost (tour-only release)
- 2000 : The Lioness
- 2000 : Protection Spells (tour-only release)
- 2000 : Ghost Tropic
- 2001 : Mi Sei Apparso Come Un Fantasma (live album, Paper Cut Records)
- 2002 : Didn't It Rain
- 2003 : Magnolia Electric Co. (produit par Steve Albini)
EP
modifier- 1997 : Hecla & Griper
- 1998 : Our Golden Ratio
- 2001 : Howler
- 2001 : Travels in Constants
Singles
modifier- 1996 : Nor Cease Thou Never Now (Palace Records)
- 1996 : One Pronunciation of Glory
- 1999 : Untitled (Western Vinyl)
- 2002 : The Gray Tower / Black Link to Fire Link
- 2002 : Keep It Steady / United or Lost Alone
- 2004 : No Moon on the Water / In the Human World (Chunklet)
Jason Molina
modifierAlbums
modifier- 2004 : Pyramid Electric Co.
- 2006 : Let Me Go, Let Me Go, Let Me Go
- 2012 : Autumn Bird Songs
Magnolia Electric Co.
modifierAlbums
modifier- 2005 : Trials & Errors (live album)
- 2005 : What Comes After the Blues
- 2006 : Fading Trails
- 2007 : Sojourner (Boxset)
- 2009 : Josephine
EP
modifier- 2005 : Hard to Love a Man
Collaborations
modifierEP
modifier- 2002 : Translation on split EP avec My Morning Jacket (Jade Tree)
- 2002 : Amalgamated Sons of Rest avec Will Oldham et Alasdair Roberts (Galaxia)
Singles
modifier- 1998 : Nay, Tis Not Death (Alternate) on split 7" avec Appendix Out (Liquefaction Empire)
- 1999 : Journey On on split 7" avec Oneida (Jagjaguwar)
- 1999 : How to Be Perfect Men on split 7" avec Rex (Temporary Residence)
- 2000 : 7 single avec Alasdair Roberts
- 2000 : Fade St. on split 7" avec Glen Hansard (Road Relish)
- 2001 : Lioness (Version) on split 7" avec Scout Niblett
Voir aussi
modifier
- Sites officiels : www.songsohia.com et www.magnoliaelectricco.com
- Ressources relatives à la musique :
Références
modifier- http://www.allmusic.com/artist/songs-ohia-mn0000040230/biography
- (en) Henry Owings, « Jason Molina RIP », sur Chunklet, (consulté le )