Sophie Karthäuser

artiste lyrique

Sophie Karthäuser est une soprano belge née à Malmedy en 1974.

Sophie Karthäuser
Description de cette image, également commentée ci-après
Sophie Karthäuser par A. Yanez

Naissance Mai 1974
Malmedy, Belgique
Activité principale Artiste lyrique
Soprano
Style Opéra
Formation Conservatoire royal de Liège, Guildhall school of Music and Drama
Maîtres Noelle Barker

Formation

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Son parcours musical débute dans son village de Bellevaux-Ligneuville, où elle joue de la clarinette dans l'harmonie locale et où elle est membre du chœur de l'église. C'est à 16 ans que sa vocation s'affirme et qu'elle décide de prendre des cours de chant à l'académie régionale. En 1992, à 18 ans, elle entre au Conservatoire royal de Liège. Lauréate de la Fondation belge de la vocation en 1997, elle poursuit sa formation à la Guildhall School of Music and Drama de Londres avec Noëlle Barker. Elle participe à quelques Master class et prend des cours privés, notamment avec une des plus célèbres sopranos allemandes du XXe siècle, Elisabeth Schwarzkopf.

Début de carrière

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Sophie Karthäuser fait ses débuts à la scène dans le rôle de Papagena dans La Flûte enchantée à l'Opéra de Francfort. Elle est, très tôt, remarquée par trois institutions importantes de Belgique: le Festival de Stavelot, l'Orchestre Philharmonique de Liège et le Théâtre Royal de La Monnaie. Si Stavelot l'invite quasiment chaque année entre 1997 et 2005, l'Orchestre Philharmonique de Liège lui permet de chanter, entre autres, la partie de soprano solo dans la Messe en ut mineur de Mozart aux côtés de Louis Langrée, Les Illuminations de Britten avec Armin Jordan et le cycle de mélodies avec orchestre intitulé Les Nuits d'été de Berlioz avec Stéphane Denève. Elle intègre l'opéra studio de La Monnaie où elle chante le rôle de Despina dans l'opéra Così fan tutte de Mozart, puis se voit confier des rôles plus importants tels qu'Euridice et La Ninfa dans L'Orfeo de Monteverdi, Eritea dans Eliogabalo (Héliogabale) de Cavalli, Hanako dans Hanjo de Toshio Hosokawa et Zerlina dans Don Giovanni de Mozart.

En 2005, elle chante sa première Pamina dans Die Zauberflöte (La Flûte enchantée, de Mozart) au théâtre de La Monnaie, sous la direction de René Jacobs. La journaliste Marie-Aude Roux dira d'elle dans Le Monde qu'elle fut « la reine de la soirée »[1]. On la retrouve ensuite dans d'autres opéras de Mozart. Elle chante sa première Susanna dans Le nozze di Figaro (Les Noces de Figaro) en à l'Opéra de Lyon, sous la direction de William Christie et aborde sa première Ilia dans Idomeneo (Idoménée) à l'Opéra national du Rhin. L'écrivain et critique André Tubeuf écrira, dans la revue Classica qu'« une grande chanteuse éclot sous nos yeux »[2]. Au Théâtre des Champs-Élysées elle chante Tamiri dans Il re pastore (Le roi pasteur) et à Berlin elle est Serpetta dans La finta giardiniera (La fausse jardinière).

En 2011 elle chante Agathe dans Le Freischütz de Weber à l'Opéra-Comique de Paris.

Discographie

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Récompenses

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  • Diapason découverte pour son album Grétry chez Ricercar (2003)
  • Prix spécial du jury "artiste de l'année" aux Octaves de la musique (2005)
  • Diapason découverte pour Faramondo de Haendel paru chez Virgin Classics (2009)
  • Diapason d'or, Choc de Classica pour les Leçons de Ténèbres de Michel-Richard de Lalande
  • Octave "Musique classique" en compagnie de René Jacobs (dir.) pour l’enregistrement du « Septem verba a Christo » de Pergolèse (2014)[3]

Notes et références

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  1. Le Monde, édition du 29 avril 2005
  2. Classica, édition de janvier 2008
  3. « LES LAURÉATS 2014 – Les Octaves de la Musique » (consulté le )

Liens externes

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