Sophie Tucker

chanteuse, humoriste et actrice américaine d'origine russe

Sophie Tucker (née le et morte le ) est une chanteuse, humoriste, actrice et personnalité radiophonique américaine née en Ukraine.

Sophie Tucker
Sophie Tucker en 1930.
Biographie
Naissance
Décès
(à 79 ans)
New York[2]
Sépulture
Emanuel Synagogue Cemetery (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Sonya Kalish
(russe : Соня Калиш)
Surnom
Sophie Abuza
Nationalité
Activités
Période d'activité
À partir de Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Louis Tuck (1903 - 1913)[2]
Frank Westphal (1917 - 1920)
Al Lackey (1928 - 1934)[3]
Autres informations
Label
Genre artistique
Site web
Distinctions
Archives conservées par

Elle est l'une des personnalités les plus populaires du showbusiness américain de la première moitié du XXe siècle. Elle était largement connue sous le surnom de « dernière des Red Hot Mamas[trad 1],[5].

Biographie

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Jeunesse

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Sophie Tucker naît Sonya Kalish[6] (russe : Соня Калиш) dans une famille juive quittant Toultchyn, en Ukraine (alors appartenant à l'empire russe) pour l'Amérique[7]. Changeant de nom de famille pour Abuza, la famille s'installe à Hartford (Connecticut) et ouvre un restaurant.

Encore jeune, Sophie Tucker chante au restaurant de ses parents pour obtenir des pourboires[8].

En 1903, à l'âge de 16 ans, Sophie Tucker s'enfuit avec un livreur de bières nommé Louis Tuck, de qui elle tirera son nouveau nom de famille. Lorsqu'elle retourne à la maison, ses parents organisent un mariage orthodoxe pour le couple.

En 1906, elle donne naissance à son fils Albert. Peu après la naissance de l'enfant, le couple se sépare. Tucker laisse le bébé à sa famille et déménage à New York[2].

Carrière

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Après que Sophie Tucker a quitté son mari, Willie Howard (en) lui donne une lettre de recommandation destinée à Harold Von Tilzer[2], un compositeur et producteur de théâtre de New York[9]. Ce dernier ne l'engage pas et Tucker trouve plutôt du travail dans des cafés et biergarten, chantant pour de la nourriture et de l'argent. Elle envoie la plus grande partie de ses gains à sa famille au Connecticut.

Théâtre

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En 1907, Sophie Tucker tient son premier rôle sur scène, chantant dans un vaudeville lors d'une nuit consacrée aux amateurs[2]. À ce moment, elle est remarquée pour sa manière de porter le blackface. En 1908, elle se produit dans un spectacle burlesque à Pittsburgh. Elle commence à se faire un nom et intègre peu à peu de l'humour d'obèse à ses prestations, qui deviendra une sorte de signature avec des chansons telles I Don't Want to be Thin (« Je ne veux pas être mince ») et Nobody Loves a Fat Girl, But Oh How a Fat Girl Can Love (« Personne n'aime une grosse, mais ô combien celle-ci peut aimer »)[3].

Some of These Days (1911)

En 1909, à l'âge de 22 ans, Tucker fait une prestation dans les Ziegfeld Follies. Bien qu'obtenant un franc succès, les autres femmes refusent de partager la scène avec Tucker et cette dernière doit partir. Cependant, Tucker attire l'attention de William Morris. Deux ans plus tard, elle lance la chanson Some of These Days (en), écrite par Shelton Brooks et produite par Edison Records. Le titre sera repris pour intituler une biographie de Tucker en 1945[10].

Autographe de Sophie Tucker sur un exemplaire de sa biographie de 1945.

En 1921, Tucker engage le pianiste et auteur Ted Shapiro comme accompagnateur et directeur musical. Shapiro suivra Tucker le reste de sa carrière. En plus d'écrire plusieurs chansons pour elle, Shapiro fait partie de son équipe sur scène, jouant du piano alors qu'elle chante.

Tucker conserve une certaine popularité au cours des années 1920 et se lie d'amitié avec des vedettes telles Mamie Smith et Ethel Waters, qui l'introduisent au jazz.

En 1925, Jack Yellen (en) écrit ce qui deviendra l'une des chansons les plus reconnues de Tucker : A Yiddishe Mame. Elle chante cette dernière dans de grandes villes américaines où se retrouve une bonne communauté juive. « Même si j'aime la chanson et qu'elle était un succès instantané à chaque fois que je la chantais, je ne la chantais que lorsque je sentais que la plus grande partie du public comprenait le yiddish. Cependant, vous n'aviez pas besoin d'être juif pour être touché par A Yiddishe Momme[trad 2][réf. souhaitée]. »

Cinéma

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Notes et références

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(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Sophie Tucker » (voir la liste des auteurs).
  1. (en) « The Last of the Red Hot Mamas. »
  2. (en) « Even though I loved the song and it was a sensational hit every time I sang it, I was always careful to use it only when I knew the majority of the house would understand Yiddish. However, you didn't have to be a Jew to be moved by My Yiddishe Momme. »
  1. (en) Sophie Tucker : First Lady of Show Business : Armond Fields : Google Boeken, Books.google.com, , 272 p. (ISBN 978-0-7864-1577-9, lire en ligne)
  2. a b c d et e (en) Jewish Women's Archive, « Jewish Women in Comedy - Sophie Tucker », Jewish Women's Archive (consulté le )
  3. a et b (en) « Sophie Tucker », About.com (consulté le )
  4. « https://archives.nypl.org/mus/19915 » (consulté le )
  5. (en) Judy Rosen, « A Century Later, She’s Still Red Hot », New York Times (consulté le )
  6. (en) « Sophie Tucker | American singer », sur Encyclopedia Britannica (consulté le )
  7. (en) « Sophie Tucker Biography », A+E Television Networks, LLC (consulté le )
  8. (en) « Biography for Sophie Tucker », IMDb.com, Inc. (consulté le )
  9. (en) « Von Tilzer - Gumm Collection », Library of Congress (consulté le )
  10. (en) Sue and Lloyd Ecker, « Sophie Tucker - Bio »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le )

Liens externes

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