Souraïde

commune française du département des Pyrénées-Atlantiques

Souraïde
Souraïde
La mairie de Souraïde.
Blason de Souraïde
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Pyrénées-Atlantiques
Arrondissement Bayonne
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Pays Basque
Maire
Mandat
Thierry Sansberro
2020-2026
Code postal 64250
Code commune 64527
Démographie
Gentilé Zuraidar
Population
municipale
1 506 hab. (2021 en augmentation de 8,19 % par rapport à 2015)
Densité 89 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 20′ 34″ nord, 1° 28′ 25″ ouest
Altitude Min. 40 m
Max. 363 m
Superficie 16,86 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Bayonne (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Baïgura et Mondarrain
Législatives Sixième circonscription
Localisation
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Souraïde
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Souraïde
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Souraïde

Souraïde est une commune française située dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine.

Le gentilé est Zuraidar[1].

Géographie modifier

Localisation modifier

Carte

La commune de Souraïde se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[2].

Elle se situe à 125 km par la route[Note 1] de Pau[3], préfecture du département, à 24 km de Bayonne[4], sous-préfecture, et à 8,3 km de Cambo-les-Bains[5], bureau centralisateur du canton de Baïgura et Mondarrain dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[2]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Cambo-les-Bains[2].

Les communes les plus proches[Note 2] sont[6] : Espelette (2,2 km), Larressore (4,3 km), Ainhoa (4,4 km), Halsou (5,6 km), Itxassou (5,8 km), Cambo-les-Bains (6,2 km), Jatxou (6,3 km), Saint-Pée-sur-Nivelle (6,3 km).

Sur le plan historique et culturel, Souraïde fait partie de la province du Labourd, un des sept territoires composant le Pays basque[Note 3],[7]. Le Labourd est traversé par la vallée alluviale de la Nive et rassemble les plus beaux villages du Pays basque[8]. Depuis 1999, l'Académie de la langue basque ou Euskalzaindia divise le territoire du Labourd en six zones[9],[10]. La commune est dans la zone 'Lapurdi Garaia (Haut-Labourd)[11], au sud de ce territoire.

Communes limitrophes de Souraïde[12]
Ustaritz
Saint-Pée-sur-Nivelle Souraïde Espelette
Ainhoa

Hydrographie modifier

Située dans le bassin versant de l'Adour, la commune est traversée[13] par des affluents de la Nivelle, Amezpetuko erreka[14] et Opalazioko erreka.

Un affluent du Latsa, le ruisseau Zubizabaleta et son tributaire, lMandopichako erreka, arrosent également la commune.

Un autre ruisseau, Urloko erreka qui se jette plus loin dans Antzara erreka, autre affluent de la Nive, traverse aussi le territoire de la commune.

Climat modifier

Historiquement, la commune est exposée à un micro climat océanique basque[15]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Pyrénées atlantiques, caractérisée par une pluviométrie élevée (>1 200 mm/an) en toutes saisons, des hivers très doux (7,5 °C en plaine) et des vents faibles[16].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 12,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 563 mm, avec 13,2 jours de précipitations en janvier et 8,8 jours en juillet[17]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Espelette à 2 km à vol d'oiseau[18], est de 14,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 723,4 mm[19],[20]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[21].

Milieux naturels et biodiversité modifier

Réseau Natura 2000 modifier

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Trois sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la « directive Habitats »[23],[Carte 1] :

  • « la Nivelle (estuaire, barthes et cours d'eau) », d'une superficie de 1 450 ha, un réseau hydrographique complet des sources de montagne à son estuaire[24] ;
  • le « massif du Mondarrain et de l'Artzamendi », d'une superficie de 5 792 ha, présentant une densité de milieux à caractère tourbeux et la présence d’espèces spécifiques au territoire, liées aux conditions de confinement et d’humidité importants des vallons du massif[25] ;
  • « la Nive », d'une superficie de 9 473 ha, un des rares bassins versants à accueillir l'ensemble des espèces de poissons migrateurs du territoire français, excepté l'Esturgeon européen[26].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique modifier

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Deux ZNIEFF de type 2[Note 5] sont recensées sur la commune[27],[Carte 2] :

  • les « bois et landes d'Ustaritz et de Saint-Pée » (2 153,79 ha), couvrant 7 communes du département[28] ;
  • le « réseau hydrographique et basse vallée de la Nivelle » (763,72 ha), couvrant 9 communes du département[29].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Souraïde est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[30],[31],[32].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bayonne (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 56 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[33],[34].

Occupation des sols modifier

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (80,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (83,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (56,6 %), zones agricoles hétérogènes (23,6 %), forêts (13,7 %), zones urbanisées (3,8 %), mines, décharges et chantiers (1,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,6 %)[35]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Lieux-dits et hameaux modifier

Sur le cadastre napoléonien de 1839, la commune est divisée en trois sections :

  • Elizatik Otxantzara ;
  • Zabaltza ;
  • Plazatik Amezpetura.

Aujourd'hui, le village est partagé en trois quartiers :

  • Amezpetu ;
  • Gorosto ;
  • Ordotz.

Voies de communication et transports modifier

Souraïde est desservie par la route départementale D 918, entre Saint-Pée-sur-Nivelle et Espelette.

Risques majeurs modifier

Le territoire de la commune de Souraïde est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité moyenne)[36]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[37].

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment l'Halzabaltzako erreka. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1995, 2007 et 2009[38],[36].

Souraïde est exposée au risque de feu de forêt. En 2020, le premier plan de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été adopté pour la période 2020-2030[39]. La réglementation des usages du feu à l’air libre et les obligations légales de débroussaillement dans le département des Pyrénées-Atlantiques font l'objet d'une consultation de public ouverte du 16 septembre au 7 octobre 2022[40],[41].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Souraïde.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[42]. 87,2 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 8],[43].

Toponymie modifier

Attestations anciennes modifier

Le toponyme Souraïde apparaît[44] sous les formes Surayda et Surraide (1249), Sanctus-Jacobus de Souraïde (1693, collations du diocèse de Bayonne[45]) et Mendialde en 1793.

Graphie basque modifier

Son nom basque actuel est Zuraide[1].

Microtoponymes modifier

Le toponyme Amezpetu apparaît[44] sous la forme Amespetzu (1863, dictionnaire topographique Béarn-Pays basque[44]).
Le toponyme Ordotz apparaît[44] sous la forme Ordotx (1863, dictionnaire topographique Béarn-Pays basque[44]).
Le toponyme Gorosto est mentionné[44] en 1757 dans les collations du diocèse de Bayonne[45]).

Histoire modifier

La loi du [46], qui détermina un nouveau paysage administratif de la France en créant des départements et des districts, décida de la naissance du département des Basses-Pyrénées en réunissant le Béarn, les terres gasconnes de Bayonne et de Bidache, et les trois provinces basques françaises. Pour ces dernières, trois districts furent créés : Mauléon, Saint-Palais et Ustaritz, qui remplaça le bailliage du Labourd. Le siège d'Ustaritz fut transféré presque immédiatement à Bayonne. Son Directoire incita un grand nombre de municipalités à adopter de nouveaux noms conformes à l'esprit de la Révolution. Ainsi Souraïde s'appela Mendialde, Ustaritz devint Marat-sur-Nive, Itxassou Union, Arbonne Constante, Saint-Étienne-de-Baïgorry Thermopyles, Saint-Palais Mont-Bidouze, Louhossoa Montagne-sur-Nive, Saint-Jean-Pied-de-Port Nive-Franche, Saint-Jean-de-Luz Chauvin-Dragon, du nom d'un jeune soldat mort au combat et Ainhoa Mendiarte.

En 1794, au plus fort de la Terreur, et à la suite de la désertion de quarante sept jeunes gens d'Itxassou, le Comité de salut public (arrêté du 13 ventôse an II ou ) fit arrêter et déporter une partie des habitants (hommes, femmes et enfants) d'Ainhoa, Ascain, Espelette, Itxassou, Sare et Souraïde, décrétées, comme les autres communes proches de la frontière espagnole, « communes infâmes »[47]. Cette mesure fut étendue à Biriatou, Cambo, Larressore, Louhossoa, Mendionde et Macaye.

Les habitants furent « réunis dans diverses maisons nationales, soit dans le district d'Ustaritz, soit dans celles de la Grande Redoute, comme de Jean-Jacques Rousseau »[48]. En réalité, ils furent regroupés dans les églises, puis déportés dans des conditions très précaires[49] à Bayonne, Capbreton, Saint-Vincent-de-Tyrosse et à Ondres. Les départements où furent internés les habitants des communes citées furent le Lot, le Lot-et-Garonne, le Gers, les Landes, les Basses-Pyrénées (partie béarnaise) et les Hautes-Pyrénées.

Le retour des exilés et le recouvrement de leurs biens furent décidés par une série d'arrêtés pris le et le , poussés dans ce sens par le directoire d'Ustaritz : « Les ci-devant communes de Sare, Itxassou, Ascain, Biriatou et Serres, dont les habitants internés il y a huit mois par mesure de sûreté générale, n'ont pas été cultivées. Les habitants qui viennent d'obtenir la liberté de se retirer dans leurs foyers, demandent à grands cris des subsistances sans qu'on puisse leur procurer les moyens de satisfaire à ce premier besoin de l'homme, la faim. »[50]. La récupération des biens ne se fit pas sans difficulté, ceux-ci avaient été mis sous séquestre mais n'avaient pas été enregistrés et avaient été livrés au pillage : « Les biens, meubles et immeubles des habitants de Sare, n'ont été ni constatés ni légalement décrits ; tous nos meubles et effets mobiliers ont été enlevés et portés confusément dans les communes voisines. Au lieu de les déposer dans des lieux sûrs, on en a vendu une partie aux enchères, et une autre partie sans enchères. »[51]

Héraldique modifier

Blason Blasonnement :
D'or au lion de gueules cantonné en chef de deux coquilles au naturel[52].

Politique et administration modifier

Tendances politiques et résultats modifier

Administration municipale modifier

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1995 2014 Louis Genin UDF[53] puis DVD conseiller général
2014 En cours Thierry Sansberro DIV  
Les données manquantes sont à compléter.

Intercommunalité modifier

SouraIde fait partie de sept structures intercommunales[54] :

  • la communauté de communes Errobi ;
  • le SIVU Artzamendi ;
  • le SIVU Errebi ;
  • le SIVU pour la mise en œuvre du programme Natura 2000 sur le site du massif Mondarrain et de l'Arzamendi ;
  • le syndicat d'énergie des Pyrénées-Atlantiques ;
  • le syndicat intercommunal pour le soutien à la culture basque ;
  • le syndicat mixte d'assainissement collectif et non collectif URA (à la carte).

Souraïde accueille le siège du SIVU Errebi.

La commune fait également partie de l'Eurocité basque Bayonne - San Sebastian.

Politique environnementale modifier

Finances locales modifier

Jumelages modifier

Population et société modifier

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[55]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[56].

En 2021, la commune comptait 1 506 habitants[Note 9], en augmentation de 8,19 % par rapport à 2015 (Pyrénées-Atlantiques : +3,43 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
552465564554556524568656634
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
635611569580600610568496494
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
479502535526503460455497473
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
4825486207779371 0821 1651 1771 293
2017 2021 - - - - - - -
1 4001 506-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[57] puis Insee à partir de 2006[58].)
Histogramme de l'évolution démographique

La commune fait partie de l'aire d'attraction de Bayonne.

Enseignement modifier

La commune dispose d'une école publique et d'une école privée, l'école privée du Sacré-Cœur.

Manifestations culturelles et festivités modifier

Santé modifier

Sports modifier

Médias modifier

Cultes modifier

Économie modifier

Revenus de la population et fiscalité modifier

Emploi modifier

Entreprises et commerces modifier

La commune fait partie de la zone AOC de production du piment d'Espelette et de celle de l'ossau-iraty. L'activité est principalement agricole.
Une carrière d'ophite est en activité au sud de la départementale D 918.

La commune accueille la société d'exploitation Pascal Massonde (production de viandes de boucherie) qui fait partie des cinquante premières[59] entreprises agroalimentaires du département.

Culture locale et patrimoine modifier

Entrée du village.
Maison lapourdine.

Langues modifier

D'après la Carte des Sept Provinces Basques éditée en 1863 par le prince Louis-Lucien Bonaparte, le dialecte basque parlé à Souraïde est le bas-navarrais occidental.

Patrimoine civil modifier

La mairie de Souraïde est installée dans une maison datant du XVIe siècle, ancien prieuré, puis presbytère jusqu'en 1905 avant d'accueillir la mairie[60].

Patrimoine religieux modifier

L'origine de l'église Saint-Jacques-le-Majeur[61] remonte au XIIe siècle.

La commune se trouve sur la voie du Baztan, voie du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle qui traverse les Pyrénées le plus à l'ouest et par le col le plus bas (col de Belate, 847 m).

Notes et références modifier

Notes et cartes modifier

  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
  2. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  3. Le Pays Basque comprend sept provinces dont trois au nord qui forment le pays basque français : le Labourd, la Soule et la Basse-Navarre.
  4. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[22].
  5. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  8. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Sites Natura 2000 de types sites d'intérêt communautaire (SIC) (Directive Habitats) de la commune de Souraïde », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
  2. « ZNIEFF de type II sur la commune de Souraïde », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  4. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références modifier

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  3. Stephan Georg, « Distance entre Souraïde et Pau », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. Stephan Georg, « Distance entre Souraïde et Bayonne », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. Stephan Georg, « Distance entre Souraïde et Cambo-les-Bains », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Communes les plus proches de Souraïde », sur villorama.com (consulté le ).
  7. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 22.
  8. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 25.
  9. « Toponymes », sur le site de l'Académie de la langue basque (consulté le ).
  10. (eu) Euskal Herriko udalerrien zerrenda alfabetikoa (Liste alphabétique des communes du Pays basque).
  11. Lapurdi Garaia (-a) (Lapurdi) : toponymes sur le site de l'Académie de la langue basque.
  12. Carte IGN sous Géoportail
  13. Notice du Sandre sur Souraïde
  14. Amezpetuko erreka est noté Amespetzu par Paul Raymond, Dictionnaire topographique Béarn-Pays basque
  15. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  16. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  17. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  18. « Orthodromie entre Souraïde et Espelette », sur fr.distance.to (consulté le ).
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  20. « Station Météo-France « Espelette » (commune d'Espelette) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  21. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
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  45. a et b Manuscrits du XVIIe et du XVIIIe siècle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
  46. Philippe Veyrin, Les Basques : de Labourd, de Soule et de Basse-Navarre, leur histoire et leurs traditions, Grenoble, Arthaud 1947, réédition 1975, , 366 p. (ISBN 978-2-7003-0038-3 et 2-7003-0038-6), p. 185.
  47. Philippe Veyrin, Les Basques : de Labourd, de Soule et de Basse-Navarre, leur histoire et leurs traditions, Grenoble, Arthaud 1975, , 366 p. (ISBN 978-2-7003-0038-3 et 2-7003-0038-6), p. 187.
  48. Archives nationales, AF II 133/1014, citées par Manex Goyhenetche, Histoire générale du Pays basque IV : Révolution de 1789, t. 4, Donostia / Bayonne, Elkarlanean, , 432 p. (ISBN 2913156460 et 9782913156463, OCLC 492295167), p. 300.
  49. Le maire et l'officier municipal de Capbreton demandèrent des consignes aux Représentants du peuple par un courrier (texte transcrit par P. Haristoy, Les Paroisses du Pays Basque pendant la période révolutionnaire, Pau, Vignancour, 1895-1901, pp. 256-257) du 24 ventôse an II () pour les 229 détenus sous leur responsabilité :

    « 1°) Combien de pain à donner à chaque homme (nous n'avons pas de pain, si ce n'est de la méture) ?
    2°) Pouvons-nous consentir à ce qu'ils s'achètent du vin ou autres provisions ?
    3°) Nous t'observons que nous n'avons point de viande ;
    4°) Pouvons-nous leur permettre d'avoir de la lumière, la nuit, dans un fanal ?
    5°) Pouvons-nous permettre qu'ils aient leurs matelas ou paillasses ? Nous leur avons fait porter de la paille pour coucher ;
    6°) Pouvons-nous permettre qu'ils sortent deux à deux pour laver leur linge ?
    7°) S'il y a des malades, sommes-nous autorisés à les faire sortir de la maison de réclusion pour les traduire dans d'autres pour les faire traiter ? »

  50. Archives nationales, F11/394, 18 vendémiaire an III (9 octobre 1794), citées par Manex Goyhenetche, Histoire générale du Pays basque IV : Révolution de 1789, t. 4, Donostia / Bayonne, Elkarlanean, , 432 p. (ISBN 2913156460 et 9782913156463, OCLC 492295167), p. 309.
  51. Bulletin de la Société des sciences, lettres et arts de Bayonne, 1935, pp. 67-70, et « Les paroisses du Pays basque », Gure Herria, 1930-1932, p. 63 - Sources citées par Manex Goyhenetche, Histoire générale du Pays basque IV : Révolution de 1789, t. 4, Donostia / Bayonne, Elkarlanean, , 432 p. (ISBN 2913156460 et 9782913156463, OCLC 492295167), p. 310.
  52. Guy Ascarat
  53. « Annuaire des Mairies des Pyrénées-Atlantiques », sur Annuaire des Mairies et Institutions de France, 2006-2007 (consulté le ).
  54. Cellule informatique préfecture 64, « Base communale des Pyrénées-Atlantiques - Intercommunalité » (consulté le ).
  55. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  56. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  57. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  58. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  59. Classement des 50 premières entreprises agro-alimentaires, paru dans le journal Sud-Ouest
  60. Site sur Souraïde
  61. Notice no IA64000717, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.

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