Sourena Parhizkar (en persan : سورنا پرهیزکار), né en avril 1980 dans le nord de l'Iran, est un artiste franco-iranien. Son travail explore la relation entre l'humanité et la nature à travers l'utilisation de matériaux organiques, notamment la terre. Il vit en France depuis 2010[2].

Sourena Parhizkar
Biographie
Naissance
(44 ans)
Iran
Nationalité
Formation
Université d'art de Téhéran et Université de Strasbourg
Autres informations
Domaine
Membre de
La Maison des artistes à Paris, Institut des Arts Visuels Contemporains[1] à Téhéran

Biographie

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Sourena Parhizkar est né et a grandi dans le Māzandarān, une région montagneuse et boisée du nord de l'Iran. Il entreprend des études en arts à l'Université des Arts de Téhéran, où il obtient une licence en peinture en 2009. En 2010, Parhizkar s'installe en France et obtient un master en arts plastiques à l'Université de Strasbourg[3].

En Iran, Sourena Parhizkar s’intéresse à la représentation de l'architecture traditionnelle iranienne, qu’il figure de manière abstraite[4].

Le peintre s’installe en France en 2010 et son approche artistique évolue, il explore des thèmes plus abstraits. La terre devient son matériau de prédilection, qui, selon lui, symbolise son lien physique et émotionnel avec sa terre d'adoption.

Sourena Parhizkar explore le paysage en tant que témoin de l'état du monde, soulignant l'interdépendance entre l'homme et la nature et les conséquences de l'impact humain sur l'environnement. Il met en lumière la fragilité de cet équilibre, notamment à travers des motifs comme les craquelures et les coulures, symbolisant les incidents ou accidents dans la nature et l'équilibre rompu. Pour Parhizkar, le paysage n'est pas qu'une simple représentation visuelle, mais une métaphore des enjeux environnementaux et des dangers menaçant l'humanité à cause de l'exploitation de la nature[5].

En 2015, Parhizkar s’installe à Paris. Son travail évolue, intègre progressivement des couleurs plus vives, suggérant un message d'espoir[3].

Durant l'hiver 2017, il est l'invité de l'émission culturelle[6], diffusée par la chaîne de télévision iranienne GEM TV[7], basée à Londres. Parhizkar y évoque son évolution artistique, ses techniques, et ses sources d’inspiration : l’artiste se dit inspiré par l'expressionnisme abstrait.

Son travail est marqué par l’influence d’Alberto Burri, Anselm Kiefer, Jean Fautrier ou encore Otto Dix. Ces artistes ont en commun l’exploration de thèmes similaires ou l’emploi de techniques de peinture privilégiant la matière. L’œuvre de Pierre Soulages marque aussi le travail de Parhizkar, notamment la réflexion autour de la texture du noir[8].

Les paysages sauvages de sa région d’origine sont une source d'inspiration constante dans son œuvre, en particulier dans sa série de dessins Black Forest[9],[10]

Dans ses œuvres, Parhizkar représente fréquemment la nature à travers le motif de l’arbre et l'humanité par la figure de la femme. Cette perspective reflète sa vision personnelle du monde, transcendant les frontières culturelles[11].

Sourena Parhizkar expose régulièrement en France et à l’étranger.

Détails d'une peinture, série "Terre Mater"

Technique et Texture[12]

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Sculpture "Taureau" de la série "Mon Enfance", réalisée en fer.

Sourena Parhizkar crée de l'art abstrait sans narration, cherchant à transmettre sa vision du monde à travers l'abstraction, en utilisant principalement des matériaux organiques. Il décrit un univers post-catastrophique, où la matière organique semble carbonisée, représentée par des textures brutes et des contrastes prononcés avec l’utilisation du noir[13]. Le résultat de cette approche est illustré dans sa série Terra Mater[14].

Ce qui distingue l'œuvre de Parhizkar, ce sont les textures distinctes et très contrastées de ses toiles. Les reliefs et fissures sont caractéristiques de son travail.

L'artiste puise son inspiration dans les événements naturels. Il incorpore des textures brutes qui rappellent la terre, l'eau, les volcans, les déserts ou des lacs asséchés.

Sourena Parhizkar est également sculpteur.

Reconnaissance dans les dictionnaires d'Art

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Sourena Parhizkar est répertorié dans ARTFABETIC[15], le premier dictionnaire consacré aux artistes visuels contemporains, où il est cité en tant que peintre, sculpteur et dessinateur, avec une préférence pour l'abstraction et l'expressionnisme abstrait.

Dernières expositions

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« Les couleurs de l’espoir[25]», article publié dans La République des Pyrénées le 19 juin 2024.

Collections[26]

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Prix et récompenses

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Références

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  1. L’Institut pour le Développement des Arts Visuels Contemporains, créé en 1999, vise à promouvoir l’art iranien et islamique, organiser les arts visuels en Iran, et améliorer la production et la distribution des œuvres d’art. Avec plus de 15 000 membres honoraires, il organise biennales et festivals, et soutient les artistes sur les scènes nationales et internationales.
  2. - son interview dans l'émission culturelle Un invité iranien produite par Gemonline.tv en février 2017 en persan
    - Expliqué également dans Artfabetic, Dictionnaire Biographique des Artistes Plasticiens de France, Addendum Vol.1, Julien Dumas, Concordia Patrimoine et Culture, 2020.
  3. a et b « Les couleurs de l’espoir », article publié dans La République des Pyrénées le 19 juin 2024.
    Artfabetic, Dictionnaire Biographique des Artistes Plasticiens de France, Addendum Vol.1, Julien Dumas, Concordia Patrimoine et Culture, 2020
  4. La série d'architecture traditionnelle iranienne et la description est disponible sur son site.
  5. Béatrice BRASSEUR, "Paysage rêvés", paru dans Maisons Côté Ouest, n°170, vendredi 29 mars 2024 , p. 56
  6. son interview dans l'émission culturelle Un invité iranien produite par Gemonline.tv en février 2017 en persan
  7. https://en.wikipedia.org/wiki/GEM_TV : GEM TV (Persan : جم تی‌وی) est un groupe iranien de chaînes de divertissement par satellite. Son siège est situé à Istanbul, en Turquie. Ce groupe a également lancé diverses chaînes en arabe, kurde et persan pour élargir son audience.
  8. - « Les couleurs de l’espoir », article publié dans La République des Pyrénées le 19 juin 2024.
    - dans son interview dans l'émission culturelle Un invité iranien produite par Gemonline.tv en février 2017 en persan
  9. “Black Forest” est le titre d’une exposition de Sourena à Bordeaux, où il a créé une fresque éphémère de 36 m² représentant un arbre émacié avec des formes féminines cachées, soulignant le lien entre l’humanité et la nature..
  10. son interview suite à l'éxhibition "DE LA TERRE" / "FROM THE SOIL" Sourena Parhizkar - StrassIran - April 2024
  11. Il nous explique dans son interview, dans l’émission culturelle Un invité iranien produite par en février 2017 en persan, comment il a exposé une série de dessins sur le même thème dans son atelier.
  12. - « Les couleurs de l’espoir », article publié dans La République des Pyrénées le 19 juin 2024.
    - Dans son interview dans l'émission culturelle Un invité iranien produite par Gemonline.tv en février 2017 en persan
    - Dans Artfabetic, Dictionnaire Biographique des Artistes Plasticiens de France, Addendum Vol.1, Julien Dumas, Concordia Patrimoine et Culture, 2020.
  13. Artfabetic, Dictionnaire Biographique des Artistes Plasticiens de France, Addendum Vol.1, Julien Dumas, Concordia Patrimoine et Culture, 2020.
  14. La série Terra Mater
  15. ARTFABETIC: Le premier dictionnaire dédié aux artistes visuels contemporains vivants, ARTFABETIC présente des artistes contemporains de nationalité française ou d'autres nationalités ayant un lien fort avec la France.
  16. Articles portant sur l'exposition:
  17. Articles portant sur l'exposition :
  18. a et b Le Salon ARTCITÉ est une exposition artistique qui se tient chaque année à Fontenay-sous-Bois, en région parisienne.
  19. Le Festival “Art for Peace” en Iran utilise l’art pour promouvoir la tolérance et la paix, réunissant des artistes et des défenseurs de la paix du monde entier.
  20. Galerie Mojdeh
  21. Documentaire sur son parcours en se concentrant sur cet événement, la vidéo
  22. Catalogue Réalités nouvelles. Editions L'oeil du Mulot 2016, ISSN 1961-7704, notice 280. Exposition réalisée avec le soutien du ministère de la Culture
  23. Annonce de l'exposition en ligne par Laboratoire Bx : Discover.events.com
  24. LTMH website
  25. L'article publié dans La République des Pyrénées
  26. Artfabetic, Dictionnaire Biographique des Artistes Plasticiens de France, Addendum Vol.1, Julien Dumas, Concordia Patrimoine et Culture, 2020.
  27. Fondation Roudaki