Un sous-produit est un résidu qui apparaît par exemple lors d'une opération chimique, ou durant la fabrication ou la distribution d'un produit fini.

Types modifier

Le sous-produit peut être non intentionnel, imprévisible ou accidentel. Il peut néanmoins parfois être utilisé directement ou constituer un ingrédient d’un autre processus de production en vue de la fabrication d’un autre produit fini.

Le sous-produit peut être intentionnellement récolté pour être valorisé, mais ne contribuer que très secondairement aux bénéfices.

Exemple :

Sous-produits animaux des abattoirs (os, phanères…).

Ou bien il peut ne constituer qu'une faible proportion du produit principal.

Exemple :

Métaux et terres rares issus du raffinage du minerai de zinc ou de plomb.

Législation européenne modifier

La législation de l'Union européenne considère qu’une substance ou un objet issu d’un processus de production dont le but n’est pas de produire ladite substance peut être considéré comme un sous-produit plutôt qu'un déchet lorsque sont réunies diverses conditions[1] :

  1. Utilisation certaine du sous-produit ;
  2. Utilisation sans traitement supplémentaire ;
  3. Partie intégrante du processus de production ; et
  4. Utilisation ultérieure légale.

Notes et références modifier

  1. Directives et règlements de 2008 à 2018.[source insuffisante]

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Bibliographie modifier

  • Les Coproduits d'origine végétale des industries agroalimentaire, 2000, ADEME Éditions