Alexeï Souvorine

éditeur, critique théâtral et journaliste russe (1834-1912)
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Alexeï Souvorine
Alexeï Souvorine à la fin de sa vie
Biographie
Naissance
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Korshevo (en) (Bobrovsky Uyezd (en), Gouvernement de Voronej, Empire russe)Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 77 ans)
PouchkineVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nom dans la langue maternelle
Алексей СуворинVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonymes
Василий Марков, А. И—н, А. Бобровский, НезнакомецVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Conjoints
Anna Ivanovna Souvorine (d)
Anna Orfanova (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Mikhail Suvorin (d)
Alexei Suvorin (d)
Boris Alexeievitch Souvorine (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Propriétaire de
Typographie A.S. Souvorine (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Parti politique
Assemblée russe (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
signature d'Alexeï Souvorine
Signature

Alexeï Sergueïevitch Souvorine (en russe : Алексей Сергеевич Суворин), né le 11 septembre 1834 ( dans le calendrier grégorien) dans le village de Korchevo dans le gouvernement de Voronej et mort le 11 août 1912 ( dans le calendrier grégorien) à Tsarskoïe Selo, est un éditeur, critique théâtral et journaliste russe d'opinion libérale qui exerça une profonde influence sur la vie littéraire de l'Empire russe au tournant du siècle.

Biographie modifier

Fils d'un capitaine russe[1], blessé à Borodino, Alexeï est l'aîné d'une fratrie de neuf enfants, trois garçons et six filles. Il entre dans le Corps des cadets de Voronej jusqu'en 1851, puis, sera élève de l'École d'artillerie Constantin. Après une brève carrière dans les sapeurs, il passe le concours d'enseignants et travaille dans les écoles de Bobrov et de Voronej.

Souvorine collabore avec la revue Birjevye vedomosti («Биржевые ведомости», Les Nouvelles de la Bourse) à partir de 1875, puis devient le propriétaire du quotidien Novoïé Vrémia (Temps nouveau), avec Vladimir Likhatchiov, en 1876. Il évolue graduellement vers des opinions patriotiques qui se reflètent sur les pages du périodique. Sous sa direction Novoïé Vrémia acquiert une réputation du journal réactionnaire. Les articles de Victor Bourénine qui se livre aux attaques antisémites, notamment concernant l'affaire Dreyfus, y contribuent grandement.

En 1901, Souvorine participe à la fondation du groupe nationaliste et monarchiste Rousskoe sobranie (Русское собрание) dont les idées plus tard sont relayées par l'Union du peuple russe.

Mort à Tsarskoïe Selo, il est enterré au cimetière Saint-Nicolas de Saint-Pétersbourg.

Notes et références modifier

  1. Noblesse personnelle, assimilée en 1832 à la citoyenneté d'honneur héréditaire.

Voir aussi modifier

Article connexe modifier

Liens externes modifier