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Ses cendres ont été inhumées en 1946 au cimetière Schosshalden de [[Berne]]<ref name="SP 95"/>. C'est également à Berne que l'architecte [[Renzo Piano]] a édifié le [[Centre Paul Klee]], ouvert depuis le {{date|20|juin|2005}}, et où l'on trouve une très grande variété des œuvres du peintre, depuis ses dessins jusqu'à ses marionnettes.
 
Son œuvre, que son fils Félix définit comme « énigmatique », a posé bien des questions aux critiques d'art car elle suit un cheminement peu commun. De constructive qu'elle était au temps du [[Bauhaus]], elle devient graduellement plus intuitive et, selon [[Antoni Tàpies]], plus spirituelle : {{citation|Klee est en occident un de ces privilégiés qui ont su donner au monde de l'art la nouvelle orientation spirituelle qui manque aujourd'hui où les religions semblent faire faillite. On pourrait voir en lui le parfait représentant de ce que [[Mircea Eliade]] appelle l'unique création du monde moderne occidental<ref name="PT 15">{{harvsp|Prat Tàpies|1979|p=15|id=PT}}</ref>.}}
 
== Biographie ==
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Lorsque l'exposition de Berne est transférée à Bâle en 1911, [[Alfred Kubin]] achète un dessin de Klee qui fait cette année-là la connaissance d'[[August Macke]]. Et à Munich, Klee se fait connaître en même temps que d'importants artistes : [[Vassily Kandinsky]], [[Franz Marc]], [[Hans Arp]], [[Marianne von Werefkin]]. Ceux-là même qui vont participer à une exposition montée par Marc et Kandinsky : ''[[Le Cavalier bleu|Der Blaue Reiter]]'' titre donné également à un livre paru en 1912<ref name="CN 150"/>. Cette exposition présente 43 tableaux dont ceux de [[Henri Rousseau]], et ceux de [[Robert Delaunay]] qui attirent l'attention de Klee. Plus tard, le peintre allemand sera lui-même très impliqué dans la recherche de la couleur tout comme Delaunay<ref name="CN 150"/>.
 
Après la deuxième exposition du ''Cavalier bleu'', Klee sort de son isolement et il se rend à [[Paris]] chez [[Wilhem Uhde]]<ref group="note">Wilhem Uhde est le premier mari de [[Sonia Delaunay]]</ref> où il voit les œuvres de [[Robert Delaunay]], [[Henri Rousseau]], [[Georges Braque]], [[Pablo Picasso]], [[Maurice de Vlaminck]]. Un dialogue s'instaure entre Delaunay et lui. Klee traduit en 1913 une communication de Delaunay intitulée ''De la lumière'', et il achève des illustrations pour le ''[[Candide]]'' de [[Voltaire]]<ref name="CN 152">{{harvsp|Collectif Nîmes|1984|p=152|id=CN}}</ref>. Dans la période qui suit, Klee va faire appel, dans ses œuvres, aux principes exposés par [[Robert Delaunay]] dans sa communication<ref name="SP 18">{{harvsp|Partsch|2003|p=18|id=SP}}</ref>.
 
En [[1914]], Paul Klee est cofondateur du mouvement artistique ''la Nouvelle sécession de Munich'' à l'instigation de [[Wilhelm Hausenstein]], avec [[Alexi von Jawlensky]], [[Vassily Kandinsky]] [[Gabriele Münter]], [[Alexander Kanoldt]] notamment<ref name="CN 152"/>. Cette même année, il entreprend un voyage en [[Tunisie]] avec [[August Macke]] et Louis Moillet. C'est là qu'il a la « révélation de la couleur »<ref name="PT 179">{{harvsp|Prat Tàpies|1979|p=179|id=PT}}</ref>. C'est l'aboutissement d'une recherche menée pendant dix ans, d'expériences et de luttes avec la couleur. Klee obtient des résultats satisfaisants qu'il consigne dans un journal de voyage<ref name="SP 23">{{harvsp|Partsch|2003|p=23|id=SP}}</ref>. À [[Kairouan]], il note dans son Journal : « La couleur me possède […] Je suis peintre. » (Journal {{formatnum:9260}})<ref>[http://www.mouvementpourlart.ch/Cahiers_Pour_lArt_files/PLA_1954_37.pdf Pour l'Art, Numéro spécial consacré à l'exposition Paul Klee ]</ref>.
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