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Le [[17 janvier]], un « [[Gouvernement Mohamed Ghannouchi (2)|gouvernement d’union nationale]] » de 24 membres incluant des opposants au régime déchu (dont trois chefs de l’opposition légale) est constitué<ref>[http://www.leparisien.fr/crise-tunisie/les-24-membres-du-nouveau-gouvernement-tunisien-17-01-2011-1231505.php « Les 24 membres du nouveau gouvernement tunisien », ''Le Parisien'', 17 janvier 2011]</ref>. Le jour même, la libération de tous les prisonniers d’opinion, la levée de l’interdiction d’activité de la [[Ligue tunisienne des droits de l'homme]], « la liberté totale de l’information » ainsi que la légalisation de tous les partis politiques et associations qui le demanderaient, est annoncée<ref>[http://www.leparisien.fr/crise-tunisie/en-direct-tunisie-les-emeutes-auraient-fait-78-morts-17-01-2011-1231005.php « Tunisie : les émeutes auraient fait 78 morts », ''Le Parisien'', 17 janvier 2011]</ref>. Cependant, la présence de membres du [[Rassemblement constitutionnel démocratique]] (RCD) à des postes clés provoque de nouveau, en moins de 24 heures, la colère de la population et la démission de plusieurs ministres d’opposition, fragilisant d’autant plus ce gouvernement<ref>[http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/monde/20110118.OBS6452/tunisie-le-gouvernement-d-union-nationale-explose-deja.html « Tunisie : le gouvernement d’union nationale explose déjà », ''Le Nouvel Observateur'', 18 janvier 2011]</ref>. Le départ ou la radiation du RCD de plusieurs personnalités éminentes<ref>[http://www.europe1.fr/International/Tunisie-le-president-et-le-PM-quittent-le-RCD-377213/ « Tunisie : le président et le PM quittent le RCD », ''Europe 1'', 18 janvier 2011]</ref> n’ont aucun effet sur la suspicion que l’opinion publique entretient à l’égard de l’ancien parti présidentiel, dont plusieurs manifestants réclament la dissolution<ref>[http://www.lemonde.fr/afrique/article/2011/01/17/tunisie-manifestations-pour-exiger-la-dissolution-du-parti-de-ben-ali_1466793_3212.html « Tunisie : manifestations pour exiger la dissolution du parti de Ben Ali », ''Agence France-Presse'', 17 janvier 2011]</ref>. Cependant, le [[20 janvier]], les ministres encore affiliés à cette formation annoncent l’avoir quitté eux aussi<ref>[http://www.leparisien.fr/crise-tunisie/tunisie-les-ministres-quittent-le-parti-de-ben-ali-20-01-2011-1235524.php « Tunisie : les ministres quittent le parti de Ben Ali », ''Le Parisien'', 20 janvier 2011]</ref>. Face à la pression de la rue exigeant leur départ, un remaniement ministériel a lieu le [[27 janvier]], écartant définitivement (hormis Mohamed Ghannouchi) les anciens membres du RCD de toutes responsabilités gouvernementales. Le [[6 février]], le ministre de l’Intérieur [[Farhat Rajhi]] gèle les activités du RCD en attendant sa dissolution juridique, tandis que le parlement confère au président par intérim des pouvoirs supplémentaires, comme celui de dissoudre le parlement.
 
Ghannouchi est cependant contraint de démissionner à son tour le [[27 février]] à la suite de plusieurs jours de manifestations marquées par des violences ; il est remplacé le jour par l’ancien ministre de Bourguiba, [[Béji Caïd Essebsi]]. L’[[état d'urgence]] est en vigueur à partir de janvier 2011. À la suite d'affrontements entre forces de l’ordre et islamistes radicaux [[Salafisme|salafistes]], il est prolongé de trois mois jusqu’en janvier [[2013]]<ref>[http://www.lemonde.fr/tunisie/article/2012/11/01/tunisie-l-etat-d-urgence-prolonge-de-3-mois-apres-des-violences-salafistes_1783938_1466522.html « Tunisie : l'état d’urgence prolongé de 3 mois après des affrontements avec des salafistes », ''Le Monde'', {{1er}} novembre 2012]</ref>, pour au final être supprimé en mars 2014.
 
== Politique ==
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