« Cossonay » : différence entre les versions

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{{Ébauche|commune de Suisse}}
{{Wikivillage|2014-2015|2 avril 2015}}
{{Infobox Commune de Suisse
| annéecarte = 2008
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| langue = [[Français]]
| localité = [[Allens]]
| communeslimitrophes = [[Dizy (Vaud)|Dizy]], [[Lussery-Villars]], [[Penthalaz]], [[Gollion]], [[Senarclens]], [[La Chaux (Cossonay)|La Chaux]]
| cp = 1304 Allens<br />1304 Cossonay<br/> 1304 Dizy
| gentilé =
| syndic/maire = Georges Rime
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| no_OFS = 5477
}}
'''Cossonay''' est une [[Communes de Suisse|commune]] [[suisse]] du [[canton de Vaud]], située dans le [[district de Morges]]. Son nom viendrait de l'Antiquité. En effet, Cossonay appartenait apparemment à un personnage gallo-romain nommé Cossonus ou Cossinus. À cette époque, le domaine d'un maître portait un nom tiré de celui du maître en question (avec un suffixe ''-acum''). ''Cossinacum'' ou ''Cossonacum'' donna alors Cossonay<ref name=":5">{{Lien web
| langue = fr
| format = pdf
| url = http://www.cossonay.ch/administration-37/secretariat-municipal/reglements-communaux/category/37-vieille-ville-de-cossonay?download=99:cossonay-tourisme
| titre = Découvrez la vieille ville de Cossonay
| site = cossonay.ch
| éditeur = Commune de Cossonay
| page = 19
| consulté le = 23 février 2015
}}</ref>. Ses habitants sont surnommés « les Traîne-Gourdins. » Cossonay est un village se trouvant au sommet d'une colline aux pieds des montagnes du [[Massif du Jura|Jura]]. Cossonay comptait {{nombre|3608|habitants}} lors du recensement du 31 décembre 2014<ref>{{Lien web|langue = français|titre = Données et statistiques |url = http://cossonay.ch/cossonay/donnees-et-statistiques|site = www.cossonay.ch|date = |consulté le = }}</ref>. Ce village peut être considéré comme une petite ville; on y trouve différents commerces, un cinéma, des écoles, etc.
 
== Armoiries ==
'''Cossonay''' est une [[Communes de Suisse|commune]] [[suisse]] du [[canton de Vaud]], située dans le [[district de Morges]].
Ce fut en 1560 qu'on mentionna pour la première fois les armoiries bleues et blanches de la ville. C'était à l'occasion d'une fête ; on avait dressé une grande tente décorée des dites armoiries<ref name=":5" />.
 
== Géographie ==
Située à une altitude de {{unité|562570|m}} pour la vieille ville, sur un plateau surplombant la [[Venoge]], Cossonay est situé à une quinzaine de kilomètres au nord de [[Lausanne]]. On dit également que son climat est rude{{Référence nécessaire}}.
 
== Hydrographie ==
Cossonay est traversée par la [[Venoge]] qui marque la frontière avec [[Penthalaz]].
 
== Politique ==
 
=== Autorités ===
 
==== Municipalité ====
La Municipalité est composée de cinq membres. Ces derniers sont élus par le corps électoral tous les cinq ans. La Municipalité (2011-2016) est composée de M. Georges Rime (syndic), {{Mme}} Nicole Baudet (vice-présidente), {{Mme}} Valérie Induni (municipale), M. Clause Moinat (municipal), ainsi que M. Bernard Ebener (municipal)<ref>{{Lien web|langue = français|titre = Municipalité|url = http://cossonay.ch/autorites/municipalite|site = www.cossonay.ch|date = |consulté le = }}</ref>.
 
==== Conseil communal ====
Le Conseil communal est constitué de cinquante-cinq membres, également élus tous les cinq ans. Celui-ci donne lieu à 5 à 6 séances par année, qui se déroulent à la Maison de Ville se trouvant sur la place du Temple et celles-si sont publiques<ref>{{Lien web|langue = français|titre = Conseil communal|url = http://cossonay.ch/autorites/conseil-communal|site = www.cossonay.ch|date = |consulté le = }}</ref>.
 
=== Entente de Cossonay ===
CossEntente est un mouvement politique d'opinions libres du conseil communal de Cossonay. Il a été fondé le 3 octobre 2014 et ses conseillers s'occupent du bien public. Cette organisation est ouverte à tous; à partir de dix-huit ans en tant que membre actif et à partir de seize ans en tant que membre sympathisant. Leurs buts sont de s'occuper des affaires publiques de Cossonay, d'encourager les villageois à participer à la gestion de la commune, de représenter les intérêts de la population, de pousser une gestion et un développement stables de la commune et sa région, de promouvoir l'intégration et la cohésion sociale.<ref>{{Lien web|langue = Français|titre = CossEntente|url = http://www.cossentente.ch/|site = www.cossentente.ch|date = |consulté le = 02.04.2015}}</ref>
 
== Histoire ==
La mention de Cossonay apparaît pour la première fois en 1096. Pourtant, suite à des fouilles, on a découvert des vestiges d'une villa gallo-romaine. De plus, une route romaine traversait Cossonay<ref name=":6">{{Lien web|langue = Français|titre = Histoire|url = http://www.cossonay.ch/cossonay/histoire|site = www.cossonay.ch|date = 05.01.2015|consulté le = 05.01.2015}}</ref>. On sait donc que la ville existait bien avant 1096<ref name=":4">{{Ouvrage|langue = français|auteur1 = Jean-Gabriel Linder|titre = La Contrée de Lausanne au coeur du Pays de Vaud|lieu = Yens-sur-Morges|éditeur = Cabédita|année = 1991|pages totales = 283|isbn = |lire en ligne = |passage = p.144-155}}</ref>. Cossonay fut un des plus grands territoires du Pays de Vaud. Le district passa ensuite sous le règne de la maison de Savoie, puis sous l'emprise des Bernois et enfin il devint une commune à part entière.
Le nom de Cossonay est cité pour la première fois en [[1096]] lorsque Uldrich seigneur de Cossonay donne l'église au couvent de [[Abbatiale de Romainmôtier|Romainmôtier]]. À la même époque est cité un château fort qui était un des plus importants de la région. Propriété des seigneurs de Cossonay, branche de la maison de [[Grandson]], celui-ci passe en [[1406]] aux mains de la [[maison de Savoie]] suite à la mort de Jeanne de Cossonay morte sans descendance.
===Période des sires de Cossonay===
 
Le nom de Cossonay fut cité pour la première fois en [[1096]] lorsque Uldrich ''(Uldricus de Cochoniaco)'', seigneur de Cossonay, donna l'église au couvent de [[Abbatiale de Romainmôtier|Romainmôtier]]. Humbert {{Ier}}, qui succéda à Uldrich, fut sire de Cossonay mais aussi de [[Prangins]]. Il a fondé le prieuré de Cossonay. À la même époque, fut cité le [[Cossonay#Le château médiéval|château fort]] qui était un des plus importants de la région.
== Sobriquet ==
 
[[image:Cossonay sous la neige.jpg|left|vignette|Cossonay sous la neige.]]
Au début du {{s-|XIII|e}}, Jean {{Ier}}, petit-fils d'Humbert, étendit les terres jusqu'à [[Bercher]]. Il devint alors l'un des dynastes le plus puissant du Pays de Vaud. À sa mort, Humbert II, aîné de ses cinq enfants, hérita de Cossonay et son fils cadet hérita de Prangins<ref name=":7" />.
Les habitants de Cossonay sont surnommés « Les Traîne-Gourdins »<ref>http://www.ucv.ch Union des Communes Vaudoises]</ref>.
 
En 1246, Humbert II fit don à Jean, évêque de [[Lausanne]], de fiefs les villes de [[Nyon]] et de [[Prangins|Promenthoux]] (rattaché à [[Prangins]] depuis 1536<ref>{{DHS|13163|Promenthoux}} consulté le 27.01.2015</ref>). Ce qui laisse penser que les sires de Cossonay possédaient [[Nyon]] et Promenthoux en plus de [[Prangins]], [[Bercher]] et Cossonay<ref name=":7" />.
 
Jean II, petit-fils d'Humbert II, fut sire de [[Bercher]], de [[L'Isle (Vaud)|l’Isle]] et de [[Surpierre]] en plus de Cossonay<ref name=":7" />.
 
Pendant son règne, Louis II, arrière-petit-fils de Jean II, eut plus de trente-cinq vassaux. Il possédait donc des fiefs dans de nombreux villages (voir [[Famille de Cossonay]]). Tous ces villages faisaient donc partie de la seigneurie de Cossonay<ref name=":7">{{Ouvrage|langue = français|auteur1 = Louis de Charrière|titre = Recherches sur les sires de Cossonay et ceux de Prangins, issus de leur famille|lieu = |éditeur = G. Bridel|année = 1845|pages totales = 406|isbn = |lire en ligne = http://books.google.ch/books/about/Recherches_sur_les_sires_de_Cossonay_et.html?id=_cedDhwGHqYC&redir_esc=y|passage = p.107-110}}</ref>.
 
À la fin du {{s-|XIV|e}}, lors d'un incendie, la population perdit des terres ainsi que des libertés que des nobles leur avaient offertes. Jeanne, la femme du chevalier Jean Rougemont et héritière des sires de Cossonay, aida les habitants devenus pauvres en leur offrant des libertés, des immunités et des franchises à perpétuité<ref>{{Ouvrage|langue = Français|auteur1 = Louis de Charrière|titre = Chronique de la ville de Cossonay|lieu = |éditeur = G. Bridel|année = 1847|pages totales = 505|isbn = |lire en ligne = http://books.google.fr/books?id=P9EUAAAAQAAJ&printsec=frontcover&dq=Cossonay&hl=fr&sa=X&ei=f4JzVInkHInaPMahgYAG&ved=0CCsQ6AEwAA#v=onepage&q=Cossonay&f=false|passage = p.14}}.</ref>. Elle leur légua aussi des obligations comme entretenir les fossés, les tours et les murs de la ville. Les habitants de [[Bettens]], de [[Pampigny]] et de [[Cottens (Vaud)|Cottens]], communes qui appartenaient à Cossonay à ce moment-là, admettent devoir payer leur part dans les frais des rénovations faites à Cossonay <ref>{{Ouvrage|langue = Français|auteur1 = Louis de Charrière|titre = Chronique de la ville de Cossonay|lieu = |éditeur = G.Bridel|année = 1847|pages totales = 505|isbn = |lire en ligne = http://books.google.ch/books/reader?id=P9EUAAAAQAAJ&hl=fr&printsec=frontcover&output=reader&pg=GBS.PA76|passage = p.50-76}}</ref>.
 
À la mort de Jeanne de Cossonay et de son mari quelques années plus tard, le comte d'[[Amédée VIII de Savoie]] et Thiébaut de Rougemont se disputèrent les terres de Cossonay. L'évêque de Lausanne, Guillaume de Challant, jugea à qui reviendrait Cossonay. Ce fut au comte d'Amédée que furent adjugées les terres. Cossonay passa donc aux mains de la maison de Savoie<ref>{{Ouvrage|langue = Français|auteur1 = Louis de Charrière|titre = Chronique de la ville de Cossonay|lieu = |éditeur = G.Bridel|année = 1847|pages totales = 505|isbn = |lire en ligne = http://books.google.fr/books?id=P9EUAAAAQAAJ&printsec=frontcover&dq=Cossonay&hl=fr&sa=X&ei=f4JzVInkHInaPMahgYAG&ved=0CCsQ6AEwAA#v=onepage&q=Cossonay&f=false|passage = p.40-42}}</ref>.
 
Pour conclure, la Seigneurie de Cossonay fut l'une des plus grandes et des plus importantes du [[Pays de Vaud]] durant cette période.
 
=== Période savoyarde ===
Vers le {{S-|XIII}}, les habitants de Cossonay essayaient de s'opposer à l'invasion des Savoyards. Ces derniers voulaient étendre leurs territoires en passant par le nord du Lac Léman. La colère des Savoyards était due au fait que, en 1240, Jean fut désigné évêque à la place de [[Philippe Ier de Savoie]].
 
Lorsque Cossonay passa à la maison de Savoie au XV<sup>ème</sup> siècle, elle acquit de nombreux avantages. Elle devint l'une des villes les plus importantes du pays et surtout de la maison de Savoie. Les habitants de Cossonay purent profiter de dons de [[florins]] de la part de leur seigneur. Le comte d’Amédée III leur céda les mêmes libertés que Jeanne leur avait offertes avec peu de modifications<ref name=":2">{{Ouvrage|langue = français|auteur1 = Louis de Charrière|titre = Chronique de la ville de Cossonay|lieu = |éditeur = G. Bridel|année = 1847|pages totales = 504|isbn = |lire en ligne = http://books.google.ch/books/reader?id=P9EUAAAAQAAJ&hl=fr&printsec=frontcover&output=reader&pg=GBS.PA48|passage = p.40-50}}</ref>.
 
En 1475, lors de la [[guerre de Bourgogne]], les [[Canton de Berne|Bernois]] et les [[Canton de Fribourg|Fribourgeois]] mirent le feu à la ville et au château. Ils tentèrent d'envahir la ville mais ne réussirent pas<ref name=":4" />.
 
=== Période bernoise ===
En 1536, les Bernois envahirent le Pays de Vaud et amenèrent la [[Réforme protestante en Suisse|Réforme protestante]]. On détruisit alors les autels et Cossonay reçut sa part des biens de l'Église<ref name=":0">{{Lien web|langue = Français|titre = La région de Cossonay|url = http://www.cossonay.ch/cossonay/histoire/la-region-de-cossonay|site = www.cossonay.ch|date = |consulté le = }}.</ref>. Le prieuré fut abandonné, contrairement aux fortifications qui furent rénovées en 1550 par les Bernois. En 1560, Berne se prépara à une guerre contre le [[Emmanuel-Philibert de Savoie (1528-1580)|duc de Savoie Emmanuel-Philibert]]. Pour cela, elle bâtit une armée de {{nombre|10000|hommes}} et de grandes [[Revue militaire|revues]] eurent lieu à Cossonay et à [[Morges]].
 
En septembre 1565, la peste fit rage. Les mourants étaient transportés à la chapelle Notre-Dame, l'actuel cimetière<ref name=":3">Fernand Charlet, ''Cossonay, Un bourg, Une dynastie'', Société de développement 1304, Cossonay.</ref>.
 
La ville passa de famille en famille jusqu'à finir entre les mains de la famille Delessert en 1693<ref name=":4" />. Cette famille participa activement au fonctionnement de la ville avant que Jean-Jacques Delessert soit nommé gouverneur de Cossonay<ref>{{DHS|45131|Delessert}} consulté le 22.12.1014</ref>.
 
Grâce aux concessions faites par le gouvernement de Berne, les bourgeois de Cossonay purent posséder les fiefs de la ville entière dès 1702. La tentative du [[major Davel]] pour libérer le [[Pays de Vaud]] des Bernois ne resta pas dans les mémoires des habitants de Cossonay. En effet, on n'en trouve aucune trace dans les archives de la commune<ref name=":6" />.
 
En conclusion, lors de l'invasion des Bernois, Cossonay perdit toute son importance et ne la retrouva plus jamais<ref name=":4" />.
 
=== {{s-|XIX|e}} ===
Suite au nouveau régime qui prit place en 1798, le canton de Vaud fit son entrée dans la Suisse en 1803. Lors de cet événement, Cossonay devint chef-lieu du district du même nom. Ses institutions ainsi que ses différentes activités économiques évoluèrent et se développèrent<ref name=":0" />. Par exemple, en 1897, le [[Funiculaire de Cossonay|funiculaire]] reliant Cossonay à la gare fut inauguré. Il existe et fonctionne toujours aujourd'hui après avoir subi quelques rénovations<ref name=":0" />.
 
À cette époque, les foires et les marchés de Cossonay, faisaient partie des plus importants du canton. La foire de Cossonay existe toujours aujourd'hui et se nomme « l'Expo de Coss »<ref>{{Lien web|langue = FR|titre = Expo de Coss|url = http://www.expodecoss.ch/index_perso.php?sid=438a23ec9c5d867c2eb6cc51c763bd68|site = www.expodecoss.ch|date = 13.01.2015|consulté le = 13.01.2015}}.</ref>.
 
=== L'époque contemporaine ===
En 1910, le village de Cossonay compte {{nombre|1108|habitants}} pour 255 foyers. Cent ans après, la population a presque triplé car elle est de {{nombre|3315|habitants}} en 2010<ref>{{Ouvrage|langue = Français|auteur1 = |titre = Cossonay 1901-1925 le Cossonay de nos grands-parents|lieu = |éditeur = |année = |pages totales = |isbn = |lire en ligne = |passage = p.20}}</ref>.
 
Dès le {{1er}} janvier 2008, le district de Cossonay se sépare. La commune et plusieurs villages voisins sont rattachés au [[district de Morges]]. Le reste des villages se rattache au district du Gros-De-Vaud.
 
Monuments
 
La commune compte sur son territoire un ancien prieuré (monastère), une maison de maîtres et plusieurs églises (catholique et évangélique). On y trouvait également, à l'époque, un château médiéval.
 
== Monuments ==
La commune compte sur son territoire un ancien prieuré (monastère), une maison de maîtres et plusieurs églises (catholique et évangélique). On y trouvait également, à l'époque, un château médiéval.
 
=== Le temple de Cossonay ===
[[File:Cossonay - Temple.jpg|left|thumb|Temple de Cossonay, situé à la Grand' Rue 16, Cossonay]]Le temple est vu depuis plusieurs communes limitrophes, telle que [[Penthalaz]], de par sa grandeur et de son imposante architecture.
 
Le monument, se situant en milieu rural, a été nommé "Monument historique" en 1900 pour quelques-uns de ses éléments et enfin "Monument historique" à part entière pour son ensemble<ref name=":1">{{Lien web|langue = fr|titre = Églises|url = http://www.cossonay.ch/index.php?option=com_content&view=article&id=49&Itemid=59|site = http://www.cossonay.ch/index.php?option=com_content&view=article&id=49&Itemid=59|date = |consulté le = }}</ref>.
 
Selon des fouilles effectuées entre 1971 et 1973, le temple de Cossonay aurait été construit en cinq phases bien distinctes.
 
==== Ses 5 phases de construction ====
 
La première phase de construction remonte à l'époque carolingienne, c'est-à-dire au {{Sp-|VIII|e|ou|IX|e}}<ref name=":1" />. En 1407, le prêtre Pierre de Lillaz fait construire le clocher de l'église. Il y a de fortes chances que cette construction remplace un ancien clocher qui fut sûrement construit en même temps que le cœur de l'église durant l'[[Architecture gothique|époque gothique]]. L'église, elle-même, doit être bien plus vieille comme le démontrent ses colonnes et ses arcades<ref name=":2" />. Des experts supposent que la première église, une basilique, était une propriété privée. C'est-à-dire un lieu de culte créé par un personnage riche, mis au profit de la communauté. On peut également supposer que Cossonay existait déjà à cette époque-là, car les églises se trouvaient au cœur d'une cité d'une certaine importance<ref name=":3" />.
 
Sur l'emplacement de la première église, grâce à ses anciennes fondations, on construisit alors un second monument. Les travaux furent beaucoup plus imposants : l'abside principale, complétée par deux absides latérales, mesure {{unité|3.50|m}} de large et {{unité|2.60|m}} de profondeur. Un autel a également été créé. Pour conclure, on peut affirmer que le chantier se situe environ en l'an 1000, à la fin du {{S-|X}}<ref name=":3" />.
 
Les absides de la troisième phase sont plus grandes et conçues de manière orientale. La mesure de l'abside principale dépasse les trois mètres et l'église est certainement couronnée d'une coupole, sorte de dôme. L'architecture de cette église nous permet de remarquer les similitudes avec les autres cultes tels que ceux de Romainmôtier, Saint-Sulpice et Saint-Pierre de Clages. Pour conclure, cet édifice fut construit entre le {{S-|XI}} et le {{S-|XII}}<ref name=":3" />.
 
La quatrième phase remplaça vite le troisième monument, détruit pour des raisons inconnues. On garda alors les fondations de base mais le chœur fut étendu vers l'Est. Les deux absides furent supprimées car l'église fut rapetissée. L'église prit forme et ressembla de plus en plus au monument actuel<ref name=":3" />.
 
Pour la dernière phase de construction, on ajouta le clocher sur l'ancienne base, on détruisit les voûtes et on construisit une cage d'escalier pour monter dans la tour. Le rez-de-chaussée fut aménagé en chapelle. La construction se termina en 1407. Il est inscrit en tant que bien culturel suisse d'importance national en 1959<ref name=":3" />.
 
=== Le château médiéval ===
Grâce à des fouilles faites récemment, on retrouva des ruines d'un ancien château féodal. De plus, au {{S-|XI}}, le château de Cossonay était l'un des plus grands de la région<ref name=":6" />. Ce château fort, résidence seigneuriale, fut construit à l'angle Nord-Est de la ville, à côté du prieuré. Entretenu par les Seigneurs de Cossonay pendant de nombreux siècles, il passa entre les mains des Ducs de Savoie au cours du {{S-|XV}}. Malheureusement, le château se mit à se dégrader au cours du siècle suivant et les habitants en profitèrent pour piller de nombreux matériaux de construction. Le château fut abandonné en 1500 à cause de sa restauration beaucoup trop importante<ref name=":4" />.
 
=== La maison de maître ===
Ce château, à ne pas confondre avec le château médiéval, se trouve à droite en montant les côtes de Cossonay depuis la gare de Cossonay-Penthalaz. Il est en fait une maison de maître. [[File:Château de Cossonay.JPG|thumb|Le « château » de Cossonay]]En 1693, la famille Delessert, plus précisément Jean-Jacques Delessert, acheta l'habitation, la grange et l'étable qui se trouvaient à l'endroit du « château » actuel. Au {{S-|XVIII}}, la Suisse s'inspire de l'architecture bourgeoise française. Pour avoir un beau bâtiment classique, il fallait qu'il ait quelques critères comme une façade symétrique accompagné d'un escalier à l'italienne ou encore le fait d'être entouré par un parc fermé par une grille. Les Delessert, comme toutes les familles assez aisées qui voulaient mettre en avant leurs richesses, voulurent construire un château dans le style bourgeois français. Ils firent donc construire cette maison de maître entre 1775 et 1792<ref name=":5" />. Cette édification a dû être faite par Benjamin Delessert, fils de Jean-Jacques Delessert car ses initiales sont écrites sur le fer forgé de la balustrade de l'un des balcons<ref name=":4" />.
 
Lorsque Cossonay était encore un district, il abritait les locaux administratifs. Maintenant, il accueille des habitations.
 
=== Le prieuré ===
Le prieuré de Cossonay fut fondé par Humbert {{Ier}} à la fin du {{S-|XI}}.
 
Lors de l'invasion des Bernois, ces derniers mirent fin au culte catholique. Des six moines qui y habitaient, seul un resta et devint protestant. Dès ce moment, le prieuré passa de famille en famille qui ne s'occupaient pas vraiment du bâtiment avant de finir dans la famille Delessert (ou De Lessert). Cette famille le fit réparer<ref name=":4" />.
 
Au moment où Cossonay devint un district, en 1803, le prieuré fut établi en tant que prison jusqu'en 1970. Suite à un incendie, il fut reconstruit en habitations qu'il abrite toujours aujourd'hui<ref name=":5" />.
 
=== L'église catholique ===
Cossonay possède également une église catholique, nommée "Paroisse de Cossonay". Elle accueille dans ses locaux les fidèles de plusieurs communes : Senarclens, Grancy, Dizy, Lussery-Villars et Gollion. Elle est connue pour son magnifique orgue. L'église fut mentionnée pour la première fois en 1096. Une deuxième église est recréée en 1949 et est celle que nous connaissons aujourd'hui. <ref>{{Lien web|langue = FR|titre = Cossonay (chapelle catholique)|url = http://www.orgues-et-vitraux.ch/default.asp/2-0-3054-11-6-1/|site = |date = |consulté le = 2.14.2015}}</ref>[[image:Cossonay sous la neige.jpg|left|vignette|Cossonay sous la neige.]]
 
== Culture ==
 
* Le théâtre du Pré-aux-Moines(PAM), situé dans le complexe scolaire et communal du même nom, présente durant la saison culturelle qui s’étend d’octobre à mai, 6 à 8 spectacles.
=== Théâtre ===
Durant l'été 2008, le groupe Genesis a fait quelques répétitions au PAM.
Le théâtre du Pré-aux-Moines (PAM), situé dans le complexe scolaire et communal du même nom, présente durant la saison culturelle qui s’étend d’octobre à mai, 6 à 8 spectacles. Durant l'été 2008, le groupe Genesis a fait quelques répétitions au PAM.
* L'École de musique, qui compte près de 400 élèves, organise également des concerts, essentiellement classiques.
 
=== Cinéma ===
Le cinéma casino de Cossonay projette des films depuis le début des années 1900. Ce petit cinéma de 156 places possède une programmation variée pour accueillir les habitants de la région ainsi que les différents clubs tels que le Ciné-Club Coss, le Ciné-Seniors « Regards 9 » ou encore la Lanterne Magique<ref>{{Lien web|langue = FR|titre = Le Cinéma Casino de Cossonay|url = http://www.cinemacossonay.ch/le-cinema-casino-de-cossonay-fr722.html|site = www.cinemacossonay.ch|date = 17.03.2015|consulté le = 17.03.2015}}</ref>{{,}}<ref name="CINEMA-VRAC">{{Lien web|langue = FR|titre = Visite au cinéma Casino de Cossonay|url = http://www.vrac.ch/docspdf/projet08-arguments/visite-cossonay-21avril07.pdf|site = VRAC (Versoix Rencontre Art et Cinéma)|date = 21 avril 2007|consulté le = 17.03.2015}}.</ref>.
 
=== Musique ===
Cossonay possède une école de musique depuis 1976. Celle-ci accueille plus de 400 élèves pour des cours de 15 instruments différents. Chaque année, elle organise des auditions, des concerts, des ateliers de musique ainsi que des examens<ref>{{Lien web|langue = FR|titre = Musique|url = http://www.cossonay.ch/loisirs/musique|site = www.cossonay.ch|date = 10.03.2015|consulté le = 10.03.2015}}</ref>.
 
=== Presse ===
Cossonay possède son journal, nommé ''Journal de Cossonay''. Fondé en 1896, il est distribué tous les vendredis. Les articles concernent la vie associative, politique, sportive et économique de la région<ref>{{Lien web|langue = fa|titre = Journal de Cossonay|url = http://www.eshmedias.ch/medias/journal-de-cossonay|site = http://www.eshmedias.ch/medias/journal-de-cossonay|date = 24/11/2014|consulté le = 24/11/2014}}</ref>.
 
=== Gastronomie ===
Le restaurant du Cerf est un restaurant gastronomique se situant à Cossonay. Christine et Carlo Crisci sont aux commandes de ce lieu depuis plus d'une trentaine d'année. Le site possède deux étoiles au [[guide Michelin]]<ref>{{Lien web|langue = fr|titre = Le Cerf Carlo Crisci|url = http://www.lecerf-carlocrisci.ch/|site = http://www.lecerf-carlocrisci.ch/|date = |consulté le = }}</ref>.
 
=== Manifestations ===
Le comptoir de Cossonay, nommé "Expo de Coss", a lieu chaque année, en octobre, et réunit plus de 100 exposants.<ref>{{Lien web|langue = FR|titre = Expo de Coss|url = http://www.expodecoss.ch/index_perso.php|site = www.expodecoss.ch|date = 02.04.2015|consulté le = 02.04.2015}}</ref>
 
<nowiki> </nowiki>Du 12 au 16 août 2015, la [[Fédération vaudoise des jeunesses campagnardes|jeunesse de Cossonay]] recevra le [[Giron (manifestation sportive)|giron du pied du jura]] sous le thème de noël. <ref>{{Lien web|langue = FR|titre = Giron du pied du jura 2015|url = http://cossonay2015.ch/|site = http://cossonay2015.ch/|date = 02.04.2015|consulté le = 02.04.2015}}</ref>
 
== Sport ==
La commune accueille de nombreux clubs de sport tel que le basket, le cricket, le volley, le football, la course à pied, le cyclisme, l'équitation (Allens), la moto, la gymnastique, la pétanque, le tennis et le tir. On y trouve aussi un [[Parcours de santé|parcours vita]] dans les Bois du Sepey<ref>{{Lien web|langue = FR|titre = Commune de Cossonay|url = http://www.cossonay.ch/loisirs/sport|site = www.cossonay.ch|date = 10.03.2015|consulté le = 10.03.2015}}</ref>.
Parmi les clubs de sport de la commune, se trouvent entre autres un club de football, de basketball, de volley-ball, club de cricket et un club de Motocross, une société de gymnastique.
 
En 2013, la construction d'une salle polyvalente a commencé. Celle-ci sera inaugurée en mai 2015 mais est déjà utilisée par les écoles et les sociétés locales depuis octobre 2014<ref>{{Article|langue = FR|auteur1 = |titre = Coss Info|périodique = Journal de Cossonay|numéro = |jour = 26|mois = septembre|année = 2014|issn = |lire en ligne = file:///Users/Guest/Desktop/coss%20septembre.pdf|pages = p.4-5}}</ref>.
== Monuments ==
 
* La commune compte sur son territoire un [[château de Cossonay|château]], une église ainsi qu'un [[prieuré de Cossonay|prieuré]].
== Éducation ==
Concernant la petite enfance, on y trouve des garderies, des mamans de jour, ainsi qu'un lieu d'accueil pour les petits de 0 à 5 ans qui a lieu à la Maison Bleue afin qu'ils se rencontrent accompagnés de leurs parents<ref name=":8">{{Lien web|langue = FR|titre = Ecoles et enfance|url = http://www.cossonay.ch/ecoles-et-enfance|site = www.cossonay.ch|date = 15.01.2015|consulté le = 15.01.2015}}</ref>.
 
Pour les enfants de la {{1re}} à la 6<sup>e </sup>(Harmos), des classes sont ouvertes dans plus de 10 villages des alentours dont Cossonay<ref name=":8" />.Tous ces établissements sont gérés par un seul secrétariat qui se trouve à Penthalaz et dont le directeur est Pierre Déjardin<ref>{{Lien web|langue = FR|titre = Département de la formation, de la jeunesse et de la culture|url = http://www.web-vd.ch/vd_dgeo/etablissements/resultat.php?nom=Etablissement+primaire+de+Cossonay+-+Penthalaz&|site = www.vd.ch|date = 08.03.2015|consulté le = 08.03.2015}}</ref>.
 
L'école du Pré-aux-Moines à Cossonay accueille les élèves de plus de 12 communes de la 7 à la {{11e}} (Harmos). Il y a également quelques classes de 7 et {{8e}} année qui sont scolarisées à [[Penthalaz]] avant de terminer leur scolarité à Cossonay<ref>{{Lien web|langue = FR|titre = Etablissement primaire et secondaire Cossonay-Penthalaz|url = http://www.eps-cossonay-penthalaz.ch/|site = http://www.eps-cossonay-penthalaz.ch/|date = 15.01.2015|consulté le = 15.01.2015}}</ref>.Tous les élèves de la 7 à la {{11e}} (Harmos) sont gérés par le secrétariat de Cossonay qui a pour directeur Frédéric Batori<ref>{{Lien web|langue = FR|titre = Établissement primaire et secondaire de Cossonay-Penthalaz|url = http://www.eps-cossonay-penthalaz.ch/direction/conseil-de-direction/|site = http://www.eps-cossonay-penthalaz.ch/|date = 08.03.2015|consulté le = 08.03.2015}}</ref>.
 
== Réserve naturelle ==
Cossonay a un étang se nommant l'étang du Sépey. Cet étang a été créé en 1954. Sa taille est composée de deux étangs faisant 2,4 ha réunis. La réserve de cet étang se trouve dans un bois sur la route reliant Cossonay et L'isle. L'étang du Sépey est un site de reproduction de [[Amphibia|batracien]]s d’importance nationale ({{nombre|12000}} individus). Celui-ci contient également plus de 100 variétés d'oiseaux différentes, une flore très dense, ainsi que plus de 30 sortes mammifères<ref>{{Lien web|langue = français|titre = Nature|url = http://cossonay.ch/loisirs/nature|site = www.cossonay.ch|date = |consulté le = }}</ref>.
L'étang du Sépey est un site de reproduction de [[Amphibia|batracien]]s d’importance nationale ({{nombre|12000}} individus).
 
== Transport ==
 
* Sur les lignes ferroviaires
=== Réseau ferroviaire ===
[[Lausanne]] - [[Yverdon-les-Bains|Yverdon]] - [[Neuchâtel (ville)|Neuchâtel]] - [[Bienne]]
[[Gare de Cossonay-Penthalaz|La gare de Cossonay-Penthalaz]] est située sur les lignes ferroviaires reliant [[Lausanne]] à [[Yverdon-les-Bains]] ([[Ligne du Pied-du-Jura]]) et [[Ligne Lausanne – Vallorbe|Lausanne à Vallorbe]]<ref name=":9">{{Lien web|langue = FR|titre = Accès et transports|url = http://www.cossonay.ch/cossonay/acces-et-transports|site = www.cossonay.ch|date = 29.03.2015|consulté le = 29.03.2015}}</ref>.
et [[Lausanne]] - [[Vallorbe]]
 
* [[Funiculaire]] [[Cossonay-Gare]] - Cossonay-ville (construit en [[1897]], fonctionnant primitivement avec un contrepoids d'eau, mais depuis [[1982]] avec la traction électrique)
=== Réseau routier ===
* [[Autoroute suisse A1|Autoroute A1]], [[Lausanne]] - [[Yverdon-les-Bains|Yverdon]] - [[Berne (ville)|Berne]], Sortie 20
Cossonay est relié au réseau autoroutier avec l'[[Autoroute suisse A1|autoroute A1]], reliant [[Lausanne]] à [[Yverdon-les-Bains|Yverdon]]. La sortie 20 dessert Cossonay même ainsi que les villages voisins<ref name=":9" />.
* Deux lignes de cars relient Cossonay à [[Morges]], via [[Cottens (Vaud)|Cottens]] ou via [[Aclens]]
 
Le village est aussi accessible par la {{Lien|fr=Route principale 9|lang=de|trad=Hauptstrasse 9|texte=Route principale 9}} depuis Lausanne et Vallorbe ainsi que par des routes moins importantes venant de [[Morges]], [[Aubonne (Vaud)|Aubonne]], [[l'Isle]], [[Lussery-Villars]] et [[Dizy (Vaud)|Dizy]]<ref name=":9" />.
 
=== Réseau de bus ===
Le village de Cossonay est desservi par le réseau de bus de Morges, les ''Transports Publics Morgiens'' (ou TPM). Deux lignes de cars relient Cossonay à [[Morges]], ''via'' [[Cottens (Vaud)|Cottens]] ou ''via'' [[Aclens]]. Il y a également une ligne qui relie [[L'Abbaye (Vaud)|Le Pont]] à [[Morges]] en passant par Cossonay. Une dernière ligne raccorde la [[gare de Cossonay-Penthalaz]] à l'Isle passe à Cossonay<ref name=":9" />.
 
=== Le funiculaire ===
Le [[funiculaire de Cossonay]] relie [[Cossonay-Gare|Cossonay-Penthalaz ]] et Cossonay-Ville depuis 1898. Les deux voitures se partagent plus de 90 trajets par jour. Le trajet dure environ 6 minutes<ref name=":9" />.
 
== Références ==
{{Références}}
<references/>
 
== Liens externes ==
* {{DHS|2327|auteur=|rm=|date=}}
 
{{autres projets|commons=Category:Cossonay}}
* {{DHS|2327|auteur=Paola Crivelli|rm=|date=}}
{{Palette Communes du district de Morges}}
 
{{Palette|Communes du district de Morges}}
{{Portail|Vaud}}
 
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