« Arènes de Nîmes » : différence entre les versions

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|nom=Amphithéâtre de Nîmes
|image = Arenes de Nimes panorama.jpg
|légende = Panorama du parvis des arènes de Nîmes, en 20102008.
|lieu=[[Nemausus]] <br />([[Gaule narbonnaise]])
|date= [[{{nobr|90]]–[[ à 120]] {{abréviation discrète|ap. J.-C.|après Jésus-ChristJC}}}}
|empereur= [[Domitien]] (supposé)
|dim1={{tunité|133,38 m × |101,40 m × |21 |m}}
|dim2={{dunité|69 m × |38 |m}}
|capacité={{nombreunité|2500020000|places}} ''([[Liste des plus grands d'amphithéâtres romains|*]])'' <br>Capacité actuelle : {{unité|13800|places}}
|rénovation=
|renovation=
|latitude=43.834892
|longitude=4.359586
|géolocalisation=Nîmes/Gard/Languedoc-Roussillon/région Occitanie/France
|classement={{Classé MH|1840}}
}}
Les '''arènes de Nîmes''' sont un [[amphithéâtre romain]] construit vers la fin du {{s-|I}} dans la ville française de [[Nîmes]], dans le [[Gard]]. Il s'agit de l’un des amphithéâtres antiques les mieux conservés au monde.
 
La construction de l'édifice débute vers {{nobr|90 {{ap JC}}}} Sa fonction est alors d’accueillir des divertissements pour la population de la colonie de ''[[Nemausus]]''. Lors des [[Invasions barbares|grandes Invasions]], il se transforme en village fortifié où la population va se réfugier, puis constitue du [[Moyen Âge]] jusqu'au {{s-|XIX}} un quartier avec ses rues et ses boutiques. Jusqu'au début du {{s-|XIII}} ses habitants bénéficient d'une administration distincte de celle de la cité<ref>{{Atlas des villes et villages fortifiés en France|5}}.</ref>.
Les '''arènes de Nîmes''' sont un [[amphithéâtre romain]] situé dans la ville [[France|française]] de [[Nîmes]], dans le [[Gard]]. Ce monument fait l'objet d'un classement au titre des [[monument historique (France)|monuments historiques]] depuis 1840<ref>{{Base Mérimée|PA00103091|Amphithéâtre ou arènes de Nîmes}}.</ref>.
 
Au {{s-|XIX}}, le monument est dégagé puis reconverti en [[arène]] en 1863. Aujourd'hui, il accueille une vingtaine de [[corrida]]s et [[course camarguaise|courses camarguaises]] chaque année et diverses manifestations culturelles ([[concert]]s, [[Reconstitution historique|reconstitutions historiques]], comme les Journées Romaines de Nîmes). En dehors de ces événements, l'édifice est ouvert à la visite toute l'année.
== Présentation ==
L'édifice est bâti à la fin du {{s-|I|er}}; certainement entre 70 et 80 après J.C. voire un peu plus tard en raison de son niveau de perfectionnement architectural, pour divertir la population de Nîmes et de ses alentours. Lors des [[Invasions barbares|Grandes Invasions]], il se transforme en village fortifié, le ''{{lang|la|castrum arenae}}'' où la population va se réfugier, puis constitue au Moyen Âge jusqu'au {{s-|XIX|e}} un quartier avec ses rues et ses boutiques. Au {{s-|XIX|e}}, le monument est dégagé puis reconverti en [[arène|arènes pour courses de taureaux]] en 1863. Elles accueillent une vingtaine de [[corrida]]s et [[course camarguaise|courses camarguaises]] annuelles et diverses manifestations culturelles (concerts, festival de Nîmes, Grands Jeux romains, Pégoulade, reconstitutions historiques…). En dehors de ces événements l'édifice accueille des touristes toute l'année.
 
Cet amphithéâtre estantique sansse doute, du moinsdistingue par l'allure générale de sa façade ayantqui a conservé son [[Attique (architecture)|attique]] de couronnement avec colonnes engagées et {{uniténobr|60| arcades}} à chaque niveau, son système de circulation publique interne quasi intact et une grande partie de ses gradins (certes dégagés et restaurés au {{s-|XIX|e}}), le mieux conservé au monde. Il n'est cependant pas encore inscrit au patrimoine mondial de l'[[Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture|Unesco]], contrairement à [[arènes d'Arles|son voisin]] d'[[Arles]] moins bien conservé.
 
== Caractéristiques du monument ==
[[Paul-Marie Duval]] a dirigé les fouilles des arènes de Nîmes de 1961 à 1969.
=== Architecture ===
[[Fichier:Arènes de Nîmes, bases des mâts du vellum IMG 3208.JPG|vignette|Vue des consoles formant les bases de mât pour tendre le ''velum'', au sommet de trois arcades. À gauche la pierre est cassée, montrant le canon cylindrique.]]
 
[[Vitruve]] définit les bases essentielles des amphithéâtres, qui sont les édifices les plus imposants du monde romain : « Il convient de répartir des voies d’accès nombreuses et spacieuses, en évitant que celles qui viennent d’en haut ne rencontrent celles qui viennent d’en bas ; on doit pouvoir les rejoindre à partir de toutes les places, en circuit direct et sans détour, de telle sorte que lorsqu’il quitte le spectacle, le peuple ne soit pas serré, mais trouve, quel que soit le siège qu’il occupait, une issue séparée et sans obstacle »<ref>« ''aditus complures et spatiosos oportet disponere, nec coniunctos superiores inferioribus sed ex omnibus locis perpetuos et directos sine inversuris faciendos, uti cum populus dimittatur de spectaculis, ne comprimatur, sed habeat ex omnibus locis exitus separatos sine inpeditione'' », ''[[De architectura]]'', Livre cinquième.</ref>.
 
En plan, l’amphithéâtre de Nîmes se présente comme une [[Ellipse (mathématiques)|ellipse]] de {{unité|133|m}} de long sur {{unité|101|m}} de large, avec une piste centrale de {{unité|68|m}} sur {{unité|38|m}}. La façade, composée de deux niveaux de {{nobr|60 [[Arcade (architecture)|arcade]]s}} superposées et d’un attique séparés par une [[corniche]], mesure {{unité|21|m}} de haut. Au sommet de la façade, on observe encore une partie des [[Console (architecture)|console]]s, pierres en saillie perforées qui servaient à fixer les mâts supportant le ''[[Velum (architecture)|velum]]''. Celui-ci pouvait s’étendre au-dessus des gradins pour protéger le public du soleil.
 
[[Fichier:Plan de l'amphithéâtre antique de Nîmes.jpg|vignette|center|redresse=2|Plan de l'amphithéâtre antique de Nîmes par [[Alphonse de Seynes]], 1818]]
 
La ''[[cavea]]'', entourant la piste, divisée en {{nobr|60 travées}} rayonnantes et {{nobr|34 rangs}} de gradins, pouvait accueillir {{unité|24000|spectateurs}}. Les rangs de gradins de la ''cavea'' sont répartis en quatre ''maeniana'' horizontaux, séparés par un couloir de circulation et un muret, appelé ''[[balteus (architecture)|balteus]]''.
 
[[Fichier:Amphitheater von Nîmes HDR.jpg|vignette|Galerie de l'étage intermédiaire. À gauche l'escalier descend vers les gradins.]]
Chaque ''maenianum'' était réservé à une classe sociale, à savoir les plus aisés aux premiers rangs et les plus modestes aux derniers rangs. Chacun était desservi par une galerie voûtée, appelée ''[[vomitoire|vomitorium]]''. Les ''vomitoria'' sont réunis entre eux par des escaliers, ce qui évite la confusion et l’engorgement lors de l’afflux de spectateurs. Cela évite aussi de mélanger les classes sociales. La façade est rythmée par des [[pilastre]]s et des colonnes engagées d’[[ordre dorique]].
 
=== La salle cruciforme ===
Sous la piste, se trouvaient plusieurs galeries souterraines. Elles sont connues depuis le début du {{s-|XIX}} et ont initialement été interprétées comme des abris réalisés « par les premiers chrétiens pour cacher les cérémonies de leur culte naissant »<ref>hypothèse de M. Grangent citée par Révoil 1867.</ref>. Il s'agissait en réalité de coulisses permettant d'accéder directement à la piste durant les spectacles<ref>[https://arenes-webdoc.nimes.fr/fr/restaurer/hier/creuser-le-sujet/la-salle-cruciforme/ La salle cruciforme].</ref>.
 
Les recherches réalisées par [[Henri Révoil]] en 1865 ont permis de dégager deux galeries en croix dans la partie centrale de la piste, connues depuis sous le nom de salle cruciforme. Les murs de la salle cruciforme portent deux inscriptions gravées en caractères cursifs indiquant probablement le nom de l'architecte du monument (ou d'un financeur) : ''T.CRISPIVS REBVRRVS FECIT'', « Titus Crispius Reburrus a fait »<ref>Révoil 1867</ref>{{,}}<ref>Darde 2005.</ref>.
 
La salle cruciforme a fait l'objet de [[Fouille|fouilles archéologiques]] sous la responsabilité de Richard Pellé ([[Institut national de recherches archéologiques préventives|Inrap]]) en 2017.
 
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File:Accès salle cruciforme arènes Nîmes.jpg|Accès à la salle cruciforme sous la piste, ouvert exceptionnellement en 2014.
File:Salle cruciforme arènes Nîmes - vue générale 2.jpg|Vue générale de la salle cruciforme.
File:Salle cruciforme arènes Nîmes - inscription 2.jpg|Inscription latine ''T.CRISPIVS REBVRRVS FECIT''.
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=== Décoration ===
L'amphithéâtre comporte encore un certain nombre d'éléments décoratifs en [[bas-relief]] ou [[haut-relief]] : une louve romaine allaitant [[Romulus et Rémus]], des [[phallus]], deux gladiateurs combattant, ainsi que deux bustes de taureau surmontant la porte d'honneur de l’amphithéâtre.
 
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File:Arènes de Nîmes - extrait de Clérisseau 1804.jpg|Position des taureaux en haut-relief sous le fronton de la porte d'honneur.
File:Bulls in the arcades of the Àrenes de Nîmes - Nîmes 2014 (2).JPG|Détail des deux bustes de taureaux.
File:Gladiateurs.JPG|Deux gladiateurs combattant.
File:Louve romaine - Arènes de Nîmes.JPG|La louve romaine allaitant Romulus et Rémus.
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=== Monuments comparables ===
* L’amphithéâtre d’Arles
:L’amphithéâtre de Nîmes est comparable à celui d’[[Arles]], datant de la fin du {{s-|I}}, qui est très proche sur le plan de la conception et de l’architecture. En effet, l’[[arènes d'Arles|amphithéâtre d’Arles]] présente également deux niveaux d’arcades en façade très peu décorées. La ''cavea'' de l’édifice se composait de {{nobr|43 rangées}} de gradins et pouvait accueillir jusqu'à {{unité|25000|spectateurs}}.
 
* Le Colisée
:L’amphithéâtre de Nîmes peut également être mis en relation avec le [[Colisée|colisée de Rome]]. Le Colisée, terminé en {{nobr|80 {{ap JC}}}} aurait servi de modèle dans la construction de l’amphithéâtre de Nîmes, ce qui montre que la ville de Nîmes voulait se rapprocher au mieux de la civilisation romaine. Il existe quelques différences entre les deux édifices. Le plan du Colisée est moins allongé que celui de l’amphithéâtre nîmois. La façade du monument de la [[Rome|ville éternelle]] se compose de quatre niveaux (dont trois niveaux d’arcades), alors que celui de Nîmes n’en comporte que deux.
 
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File:Colosseum (8620143470).jpg|Amphithéâtre d'Arles.
File:Colosseo 2020 cropped.jpg|Colisée de Rome.
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== Historique ==
[[File:Arènes de Nîmes. Gard.JPG|thumb|upright=1.8|Les gradins en 2011]]
=== L'amphithéâtre romain ===
La construction de l’[[Amphithéâtre romain|amphithéâtre]] de Nîmes a débuté à la fin du {{s-|I}} de notre ère.
À Nîmes, un seul monument de spectacle antique peut encore être admiré. Il s’agit de l’amphithéâtre, aujourd’hui appelé « les Arènes », qui est l’un des mieux conservés du monde romain.
 
Cet édifice imposant a été bâti pour accueillir des spectacles très prisés des populations. Le spectacle le plus fréquent et le plus apprécié était le combat de gladiateurs. Il existait des écoles de gladiateurs qui formaient des volontaires, esclaves ou souvent hommes libres. Ces écoles étaient souvent le dernier refuge pour ses hommes déclassés, rejetés par la société. Les combats de [[gladiateur]]s se terminaient parfois par la mort de l’un des adversaires si le vaincu n’était pas gracié par le public. De nos jours, ces ''ludi'' ([[Jeux (Rome antique)|jeux du cirque]]) sont reconstitués chaque année, fin avril, lors des Grands Jeux Romains auxquels participent plus de {{nobr|500 reconstituteurs}} spécialistes de l'antiquité.
[[Vitruve]] définit les bases essentielles de ces édifices, qui sont les plus imposants du monde romain: « Il convient de répartir des voies d’accès nombreuses et spacieuses, en évitant que celles qui viennent d’en haut ne rencontrent celles qui viennent d’en bas ; on doit pouvoir les rejoindre à partir de toutes les places, en circuit direct et sans détour, de telle sorte que lorsqu’il quitte le spectacle, le peuple ne soit pas serré, mais trouve, quel que soit le siège qu’il occupait, une issue séparée et sans obstacle. »
 
=== De la forteresse wisigothe aux habitations médiévales ===
[[Fichier:Arènes de Nîmes, bases des mâts du vellum IMG 3208.JPG|thumb|upright=1.4|Vue des pierres formant les bases de mât pour tendre le vellum, au sommet de trois arcades. À gauche la pierre est cassée, montrant le canon cylindrique.]]
[[Fichier:Nimes 1569-cropped.jpg|vignette|Carte de Nîmes de 1569 montrant l'emplacement de l'amphithéâtre à proximité des enceintes de la ville.]]
L’amphithéâtre de Nîmes, datant de la fin du {{Ier}} siècle de notre ère, observe bien ces bases essentielles. En plan, l’édifice se présente comme une ellipse de {{unité|133|m}} de long sur {{unité|101|m}} de large, avec une piste centrale de {{unité|68|m}} sur {{unité|38|m}}. La façade, composée de deux niveaux de 60 arcades superposées et d’un attique séparés par une corniche, mesure {{unité|21|m}} de haut. Au sommet de la façade, on observe des pierres en saillie trouées qui servaient à fixer le velum qui pouvait s’étendre au-dessus des gradins pour protéger le public du soleil ou de la pluie.
 
Après l'interdiction des combats de gladiateurs en 404, les arènes furent transformées en forteresse par les [[Wisigoths]] : il leur suffit de boucher les arcades, d'ajouter quelques tours, de creuser un fossé et, peut-être, d'édifier une petite enceinte supplémentaire (vestiges dans le sous-sol du [[Palais de justice de Nîmes|palais de justice]]). Elles seront même connues plus tard sous le nom de « château des chevaliers des arènes » avec l'édification de tours au sommet du monument (celles d'Arles ont été conservées).
La cavea, entourant la piste, divisée en 60 travées rayonnantes et 34 rangs de gradins, pouvait accueillir {{nombre|24000|spectateurs}}. Les 34 rangs de gradins de la cavea sont répartis en quatre maeniana, séparées par un couloir de circulation et un muret, appelé balteus.
 
Lors des Grandes Invasions de l'[[Antiquité tardive]] puis au Moyen Âge durant les périodes d'insécurité, la population se réfugia dans l'enceinte de l'édifice qui fut alors utilisé comme village fortifié, le ''{{lang|la|castrum arenae}}'', qui contenait deux [[Église (édifice)|églises]], {{nobr|220 maisons}}, ainsi qu'un petit [[château]]. On imagine aisément les conditions d'insalubrité d'une telle densité… Bon nombre de gradins servirent de carrière pour l'extraction des pierres nécessaires à l'édification de ces bâtiments.
[[Fichier:Amphitheater von Nîmes HDR.jpg|thumb|upright=1.4|Galerie de l'étage intermédiaire. À gauche l'escalier descend vers les gradins.]]
Chaque maenianum était réservé à une classe sociale de la société nîmoise, à savoir les plus aisés aux premiers rangs et les plus modestes aux derniers rangs, et chacun desservi par une galerie voûtée, appelé [[vomitoire|vomitorium]]. Les vomitoria sont réunis entre eux par des escaliers, ce qui évite la confusion et l’engorgement lors de l’afflux de spectateurs. Sous la piste, se trouvaient plusieurs galeries souterraines où se situaient les coulisses. L’accès à la piste par les gladiateurs se faisait directement par des escaliers depuis les galeries souterraines. L’édifice présente peu de décors sculptés puisque son architecture suffit à lui donner une allure monumentale. La façade est rythmée par des pilastres et des colonnes engagées d’ordre dorique.
 
=== La réhabilitation ===
L’amphithéâtre de Nîmes est comparable à celui d’Arles, datant de la fin du {{Ier}} siècle, qui est très proche sur le plan de la conception et de l’architecture. En effet, l’amphithéâtre d’Arles présente également deux niveaux d’arcades en façade très peu décorées. La cavea de l’édifice se composait de 43 rangées de gradins et pouvait accueillir entre {{formatnum:20000}} et {{nombre|25000|spectateurs}}.
[[Fichier:Arrêt du conseil d'Etat concernant la restauration des arènes de Nîmes.jpg|vignette|Arrêt du [[Conseil du roi de France|Conseil d’État du roi]] concernant la restauration des arènes de Nîmes.]]
L’amphithéâtre de Nîmes peut également être mis en relation avec le Colisée de Rome. Le Colisée, terminé en 80 de notre ère aurait servi de modèle dans la construction de l’amphithéâtre de Nîmes, ce qui montre que la ville de Nîmes voulait se rapprocher au mieux de la civilisation romaine. Nous pouvons noter tout de même quelques différences entre les deux édifices. D’abord, nous observons que le plan du Colisée est moins allongé que celui de l’amphithéâtre nîmois. La façade du monument romain se compose de trois niveaux d’arcades, alors que celui de Nîmes n’en comporte que deux.
 
Lors d'une visite à Nîmes au début du {{s-|XVI}}, {{François Ier}} s'émeut de l'état de l'édifice et préconise son dégagement pour la première fois, ce qui reste lettre morte. À cette occasion, il reçoit des autorités locales une réplique en argent du monument, pièce d'orfèvrerie aujourd’hui perdue.
Ces édifices imposants ont été bâtis pour accueillir des spectacles très prisés des populations. Le spectacle le plus fréquent et le plus apprécié était le combat de gladiateurs. Nous savons qu’il existait de véritables écoles de gladiateurs qui formaient des volontaires, esclaves ou souvent hommes libres. Ces écoles étaient souvent le dernier refuge pour ses hommes déclassés, rejetés par la société. Les combats de gladiateurs se terminaient souvent par la mort de l’un des adversaires si le vaincu n’était pas gracié par le public.
 
La restauration des arènes est ordonnée à la fin du {{s-|XVIII}} par le décret en [[Conseil du roi de France|Conseil du roi]] du {{date-|28 mars 1786}}. Elle implique la destruction des habitations se trouvant à l'intérieur de l'amphithéâtre ou prenant appui sur le bâtiment à l'extérieur. Ces travaux s’inscrivent dans un grand plan d'embellissement de la ville engagé depuis le milieu du {{s-|XVIII}} ([[jardins de la Fontaine]] dès 1740–1750). Ce plan prévoit également la destruction des remparts médiévaux de la vieille ville afin de créer boulevards et promenades du tour de ville. La [[Révolution française|période révolutionnaire]] porte un coup d'arrêt provisoire à ces travaux. Ils reprennent à la suite du décret impérial du {{date-|2 février 1809}}.
=== De la forteresse wisigothe aux habitations médiévales, puis à la réhabilitation ===
[[Fichier:1908. Les arènes de Nîmes - Fonds Trutat - 51Fi393.jpg|thumb|upright=1.4|Les arènes en travaux, 1908.]]
Après l'interdiction des combats de gladiateurs en [[404]], les arènes furent transformées en forteresse par les [[Wisigoths]] : il leur suffit de boucher les arcades, d'ajouter quelques tours, de creuser un fossé et, peut-être, d'édifier une petite enceinte supplémentaire (vestiges dans le sous-sol du palais de justice). Elles seront même connues plus tard sous le nom de « château des chevaliers des arènes » avec l'édification de tours au sommet du monument. (Celles d'Arles ont été conservées.)
 
L'intégralité du monument est finalement dégagée de ses constructions anachroniques en 1812. Il faut attendre la seconde moitié du {{s-|XIX}}, sous le [[Second Empire]], pour qu'une vaste campagne de réhabilitation, voire de restauration importante de certaines parties, soit réalisée (notamment sous la direction de l'architecte [[Henri Révoil]]).
Lors des [[Invasions barbares|Grandes Invasions]] de l'[[Antiquité tardive]] puis au [[Moyen Âge]] durant les périodes d'insécurité, la population se réfugia même dans l'enceinte de l'édifice qui fut alors utilisé comme village fortifié qui contenait deux [[Église (édifice)|églises]], {{unité|220|maisons}}, ainsi qu'une petite fortification. On imagine aisément les conditions d'insalubrité d'une telle densité… Bon nombre de gradins furent désossés pour servir de carrière de pierres à l'édification de ces bâtiments.
 
=== Recherches archéologiques ===
François {{Ier}}, lors d'une visite à Nîmes au début du {{s-|XVI|e}} durant laquelle il reçut d'ailleurs des autorités locales une réplique en argent du monument (pièce d'orfèvrerie hélas perdue aujourd'hui), s'émut de l'état de l'édifice et préconisa son dégagement pour la première fois, ce qui resta lettre morte.
[[Paul-Marie Duval]] a dirigé les [[fouille]]s des arènes de Nîmes de 1961 à 1969.
 
<gallery mode="packed">
La restauration des arènes et la destruction des habitations, à l'intérieur de l'amphithéâtre ou à l'extérieur qui prenaient appui sur le bâtiment, commença à la fin du {{s-|XVIII|e}} par le décret en [[Conseil du roi de France|Conseil du roi]] du 28 mars 1786 (en même temps que celle des remparts médiévaux de la vieille ville afin de créer boulevards et promenades du tour de ville) grâce aux grands plans d'embellissement de la ville engagés depuis le milieu du {{s-|XVIII|e}} (jardins de la Fontaine dès 1740–1750). La période révolutionnaire porte un coup d'arrêt provisoire à ces travaux. Ils reprennent suite au décret impérial du 2 février 1809. L'intégralité du monument est dégagée de ses constructions parasites en 1812, mais il faut attendre la seconde moitié du {{s-|XIX|e}}, sous le [[Second Empire]], pour qu'une vaste campagne de réhabilitation, voire de restauration importante de certaines parties, soit réalisée (notamment sous la direction de l'architecte [[Henri Révoil|Henri Antoine Revoil]].)
Arènes de Nîmes lithographie du début de XIXe siècle.jpg|Les arènes au début du {{s-|XIX}}.
Crespon, Fils - Nimes, Amphitheater (Zeno Fotografie).jpg|Les arènes en 1858.
Arènes de Nîmes fouilles de 1866.jpg|Fouilles archéologiques des arènes en 1866 : vue de la salle cruciforme dégagée.
</gallery>
 
=== Aménagements et restauration contemporaine ===
=== Les arènes contemporaines, lieu de spectacles ===
Entre la fin des {{nobr|années 1980}} et le début des {{nobr|années 2000}}, les arènes étaient recouvertes en hiver d'un toit démontable translucide, surnommée la bulle, permettant la tenue d’événements sportifs disputés en salle.
[[Fichier:Nimes.JPG|thumb|upright=1.4|Installation pour une corrida, en aout 2012]]
Aujourd'hui, les arènes sont utilisées pour de nombreux spectacles, en particulier des [[corrida]]s qui se déroulent la plupart du temps durant [[Feria de Nîmes|la feria de Pentecôte]] (fin mai–début juin) et la [[Feria de Nîmes|la feria des Vendanges]] (mi-septembre), auxquelles il faut ajouter des représentations théâtrales, les spectacles de catch de la [[WWE]], et les concerts du festival de Nîmes (juillet–août).
 
Depuis 2009, une restauration des arènes a été mise en œuvre<ref>« [https://www.nimes.fr/projets/restauration-des-arenes.html Restauration des arènes] », www.nimes.fr</ref>. Elle concerne les façades extérieures du monument et les gradins. En 2022, ce sont au total quinze travées qui ont retrouvé leur éclat d'origine. L'opération devrait se poursuivre jusqu'en 2034.
Depuis 2006, le site est géré en délégation de service public par [[Culturespaces]] ; une nouvelle visite offre aux touristes du monde entier la possibilité de découvrir l'histoire de l'amphithéâtre de Nîmes, grâce à un audioguide en huit langues, des panneaux pédagogiques illustrés et deux alvéoles : la première sur le quartier des gladiateurs (''fac simile'' d'armes, de casques que les visiteurs peuvent toucher, extraits de film, théâtre optique{{etc.}}) et la seconde sur la tauromachie. Le monument se visite toute l'année.
 
Le parvis des arènes a également été entièrement réaménagé en 2007, dans le cadre du projet Arènes - Esplanade - Feuchères. Sur ce nouveau parvis, inauguré lors d'une cérémonie présidée par la comédienne gardoise [[Bernadette Lafont]], on peut également admirer la très expressive et populaire statue en bronze du matador {{nobrnoble|[[Nimeño II]]}}, gravement blessé dans les [[arènes d'Arles]] en 1989.
 
== Les arènes contemporaines ==
Depuis février 2013, les visiteurs isolés ne sont plus admis à visiter le site<ref>''[http://www.laprovence.com/article/edition-arles/2193691/vague-de-suicides-les-arenes-de-nimes-interdites-aux-personnes-seules.html Vague de suicides : les arènes de Nîmes interdites aux personnes seules]'', [[La Provence (journal)|La Provence]], 7 février 2013 {{lien|http://www.laprovence.com/article/edition-arles/2193691/vague-de-suicides-les-arenes-de-nimes-interdites-aux-personnes-seules.html}}.</ref>. La municipalité a pris cette décision à la suite de plusieurs suicides par saut dans le vide vers l'extérieur depuis le couronnement de l'édifice. Toute visite doit se faire en groupe d'au moins deux personnes.
=== Un monument antique ouvert à la visite ===
Depuis 2021, le site est géré en [[délégation de service public]] par [[Edeis]] ; une nouvelle visite offre aux touristes du monde entier la possibilité de découvrir l'histoire de l'amphithéâtre de Nîmes, grâce à un audioguide en sept langues, des panneaux pédagogiques illustrés et deux espaces muséographiques : le premier sur le vestiaire des gladiateurs (présentation de [[fac-similé]] d'armes, de casques que les visiteurs peuvent toucher, extraits de film, théâtre optique{{etc.}}) et le second sur l’histoire du taureau depuis l’antiquité.
 
Pour les personnes malvoyantes, de la documentation en braille ainsi qu’en gros caractères est proposée. De même, sur le parcours de visite, une maquette tactile des arènes permet de faire découvrir les détails de son architecture au {{s-|I}}. Un audioguide en audiodescription est à disposition à l'accueil des arènes.
== Concerts ==
 
Pour les personnes malentendantes, l'accueil visiteur est équipé de boucles d'induction magnétique (BIM) pour faciliter le parcours des personnes malentendantes. De plus, une visite gratuite, en langue des signes sur une tablette, est mise à disposition à l’accueil sur simple demande.
L'amphithéâtre a accueilli le Nîmes International Jazz Festival de 1976 à 1988, avec la participation de musiciens légendaires, [[Miles Davis]], [[Charles Mingus|Charlie Mingus]], [[Dizzy Gillespie]], [[Michel Petrucciani]], [[Sonny Rollins]], [[Ray Charles]]{{etc.}} [[Tina Turner]] y a également déchaîné les passions au milieu des années 1980.
 
Pour les personnes à mobilité réduite : Les Arènes de Nîmes peuvent accueillir les personnes en situation de handicap moteur sur tout le rez-de-chaussée. Des fauteuils roulants, sièges et cannes sont à disposition à l’accueil du monument. Un parcours de visite est réservé aux personnes à mobilité réduite.
Par la suite de nombreux groupes se sont produits dans ces arènes dont le groupe de metal [[Rammstein]], il en est sorti un DVD appelé ''[[Völkerball]]'', ou encore le groupe de thrash metal [[Metallica]] en juillet 2009, avec un DVD appelé ''[[Français pour une nuit]]''. Le groupe Justice a également réalisé un concert en 2012 avec un DVD live sorti en mai 2013 nommé Access All Arena. On peut citer d'autres artistes comme [[Radiohead]], {{nobr|[[The Police]]}}, [[Depeche Mode]], [[Green Day]], [[Björk]], [[Pink (chanteuse)|P!nk]], [[Elton John]], [[Phil Collins]], [[Jamiroquai]], [[Michel Sardou]], [[David Guetta]], [[Peter Gabriel]], [[Muse (groupe)|Muse]], [[Texas (groupe)|Texas]], [[Placebo (groupe)|Placebo]], {{nobr|[[ZZ Top]]}}, [[Daft Punk]], [[Alicia Keys]], [[Stevie Wonder]] ou {{nobr|[[The Offspring]]}} etc.
 
Depuis {{date-|février 2013}}, les visiteurs isolés ne sont plus admis à visiter le site<ref>{{lien web |url= http://www.laprovence.com/article/edition-arles/2193691/vague-de-suicides-les-arenes-de-nimes-interdites-aux-personnes-seules.html |titre= Vague de suicides : les arènes de Nîmes interdites aux personnes seules |site= [[La Provence]] |date=7 février 2013}}.</ref>. La municipalité a pris cette décision à la suite de plusieurs suicides par saut dans le vide vers l'extérieur depuis le sommet de l'édifice. Toute visite doit se faire en groupe d'au moins deux personnes. Le monument se visite toute l'année.
Plusieurs chansons issues de l'album ''live'' de [[Dire Straits]], ''[[On the Night]]'', ont été enregistrées en 1992 aux arènes de Nîmes.
 
=== Un lieu de concerts et de spectacles ===
== Galerie d'images ==
[[Fichier:Nimes.JPG|vignette|Installation pour une corrida, en {{date-|août 2012}}.]]
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Fichier:Nîmes, Centre ville.jpg|Vue aérienne
Aujourd'hui, les arènes sont toujours utilisées pour de nombreux spectacles, comme des [[corrida]]s qui se déroulent durant la [[Feria de Nîmes|feria de Pentecôte]] (fin mai–début juin) et la [[Feria de Nîmes|feria des Vendanges]] (mi-septembre), auxquelles il faut ajouter, la plus grande reconstitution historique antique en Europe : les Journées Romaines de Nîmes (début mai) et les concerts du [[Festival de Nîmes]] (juin-juillet).
Fichier:Nîmes Les Arènes de nuit.JPG|Vue extérieure
 
Fichier:Nimes-Les Arenes zweite Hälfte 1Jh.n.Chr-131mLang-101mBreit-60Arkadenbögen-eines der am besten erhaltenen Theater der römischen Welt-.JPG|Vue extérieure
La capacité d’accueil est plus réduite que durant l'[[Antiquité]] puisque plusieurs rangées de gradins ont été détruites. Les arènes de Nîmes peuvent accueillir près de 13 000 spectateurs en position assise, répartis en quatre zones.
Fichier:Arenes de Nimes PKr 180.jpg|Vue intérieure
 
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==== Concerts et spectacles ====
[[Fichier:Nîmes-Arènes-20130923.jpg|500px|center|Avant les travaux de restauration (2013).]]
L'amphithéâtre a accueilli le Nîmes International Jazz Festival de 1976 à 1988, avec la participation de musiciens légendaires, [[Miles Davis]], [[Charles Mingus|Charlie Mingus]], [[Dizzy Gillespie]], [[Michel Petrucciani]], [[Sonny Rollins]], [[Ray Charles]]{{etc.}} [[Tina Turner]] y a également déchaîné les passions au milieu des {{nobr|années 1980}}. Plusieurs chansons issues de l'album ''live'' de [[Dire Straits]], ''[[On the Night]]'', ont été enregistrées en 1992 aux arènes de Nîmes.
 
Par la suite de nombreux groupes se sont produits dans ces arènes, notamment lors du Festival de Nîmes. Citons le concert du groupe de [[Heavy metal|metal]] [[Rammstein]], dont il est sorti un DVD appelé ''[[Völkerball]]'', ou encore le groupe de metal [[Metallica]] en {{date-|juillet 2009}}, avec un DVD appelé ''[[Français pour une nuit]]''. Le groupe [[Justice (groupe)|Justice]] a également réalisé un concert en 2012 avec un DVD live sorti en {{date-|mai 2013}} nommé ''[[Access All Arenas]]''. On peut citer d'autres artistes comme [[The Cure]], [[David Bowie]], [[Mylène Farmer]], [[Bob Dylan]], [[Lenny Kravitz]], [[Radiohead]], [[Pharrell Williams]], [[The Police]], [[Depeche Mode]], [[Green Day]], [[Björk]], [[Pink (chanteuse)|Pink]], [[Elton John]], [[Phil Collins]], [[Jamiroquai]], [[Michel Sardou]], [[David Guetta]], [[Peter Gabriel]], [[Muse (groupe)|Muse]], [[Texas (groupe)|Texas]], [[Placebo (groupe)|Placebo]], [[ZZ Top]], [[Daft Punk]], [[Alicia Keys]], [[Stevie Wonder]], [[Slash (guitariste)|Slash]], [[Slipknot]], [[System of a Down]], [[The Prodigy]], [[The Offspring]], [[Eric Clapton]], [[Dua Lipa]], etc.
 
Les 11, 12 et {{date-|13 juillet 2017}}, le groupe de Métal Allemand [[Rammstein]] termine sa tournée « Festivals Summer Tour 2017 » en France en donnant trois concerts complets dans les Arènes.
 
Le {{date-|28 mars 2022}}, [[Boris Brejcha]] donne un concert de [[Techno minimale]] pour [[Cercle (musique)|cercle]] dans les arènes<ref>{{Lien web |titre=Le Cercle aux arènes de Nîmes avec Boris Brejcha |url=https://www.ovs-nimes.com/cercle-et-boris-brejcha-aux-arenes-de-nimes/ |site=OVS Nimes : Web Media 100% Gardois |date=2022-03-28 |consulté le=2022-04-23}}</ref>.
 
L'amphithéâtre a accueilli des humoristes tels que [[Gad Elmaleh]] en 2014 ou encore [[Florence Foresti]] en 2015.
 
==== Événements sportifs ====
Le monument a aussi servi à plusieurs événements sportifs d'envergure nationale, voire internationale.
* En [[1991 en sport|1991]], [[1992 en sport|1992]] et [[1999 en sport|1999]], la piste accueille un tour de [[Coupe Davis]].
* En 1991, les Arènes accueillent deux matchs de [[Coupe des clubs champions européens de handball 1990-1991|Coupe d'Europe des clubs champions]] de handball, où l'[[USAM Nîmes Gard]] affronte le [[Benfica Lisbonne (handball)|Benfica Lisbonne]] puis le [[FC Barcelone (handball)|FC Barcelone]].
* Les [[Championnats du monde d'escrime 2001]] s'y sont également déroulés.
* L'un des derniers événements sous la bulle a été le Championnat du Monde en salle de tir à l’arc en 2003.
* En [[2017 en sport|2017]], la première étape du [[Tour d'Espagne 2017]] (un [[contre-la-montre]] par équipes) passe par les arènes ; le podium s'y déroule également.
 
==== Télévision ====
La télévision a également utilisé le monument comme lieu de spectacle :
* le [[Téléthon en France|Téléthon]] en direct sur [[France 2]] et [[France 3]] les 5 et {{date-|6 décembre 1997}} animé par [[Patrice Laffont]], [[Sophie Davant]], [[Olivier Minne]] et [[Pépita]] ;
* en {{date-|2006|à la télévision}}, l'émission [[Intervilles#Saison 2006|Intervilles]] y fait escale lors d'une première émission, puis lors de la finale opposant [[Nîmes]] à [[Mont-de-Marsan]] ;
* [[La Chanson de l'année]] en direct sur TF1, le {{date-|20 juin 2015|à la télévision}}, le {{date-|17 juin 2016|à la télévision}}, le {{date-|17 juin 2017|à la télévision}}, le {{date-|8 juin 2018|à la télévision}}, le {{date-|17 juin 2023|à la télévision}} ;
* le plus grand bal de France enregistré le {{date-|11 juin 2018}} et diffusé sur TF1 le {{date-|14 juillet 2018}}<ref>{{Lien web |titre=[VIDEO] TF1 a mis en boîte son bal du 14 juillet aux arènes de Nîmes |url=https://www.midilibre.fr/2018/06/12/tf1-a-mis-en-boite-son-bal-du-14-juillet-aux-arenes-de-nimes,1685224.php |site=midilibre.fr |consulté le=2023-04-11}}.</ref> ;
* [[La Chanson de l'année]] 2019 enregistrée le {{date-|16 mai 2019}} et diffusée sur TF1 le {{date-|15 juin 2019}} ;
* la chanson challenge enregistrée le {{date-|18 mai 2019}} et diffusée sur TF1 le {{date-|17 août 2019}}<ref>{{Lien web |titre=Ville de Nîmes - Diffusion sur TF1 de La Chanson Challenge |url=https://www.nimes.fr/viemunicipale/diffusion-sur-tf1-de-la-chanson-challenge.html |site=www.nimes.fr |consulté le=2023-04-11}}.</ref> ;
* [[La Chanson de l'année]] 2023 en direct sur TF1 le {{date-|17 juin 2023}}.
 
=== Biodiversité ===
Les arènes abritent une espèce de gastéropodes qu'on ne trouve en France que dans les arènes, la [[clausilie romaine]]. On suppose qu'elle a été importée d'Italie au moment de la construction du monument.
 
== Protection juridique ==
L’amphithéâtre de Nîmes fait l'objet d'un classement au titre des [[monument historique (France)|monuments historiques]] par la [[liste de 1840]]<ref>{{Base Mérimée|PA00103091|Amphithéâtre ou arènes de Nîmes}}.</ref>.
 
Il n'est cependant pas inscrit au [[Patrimoine mondial|patrimoine mondial de l'Unesco]], contrairement aux [[arènes d'Arles]] voisines.
 
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Fichier:Nîmes, Centre ville.jpg|Vue aérienne.
Fichier:Nîmes Les Arènes de nuit.JPG|Vue extérieure.
Fichier:Nimes-Les Arenes zweite Hälfte 1Jh.n.Chr-131mLang-101mBreit-60Arkadenbögen-eines der am besten erhaltenen Theater der römischen Welt-.JPG|Vue extérieure.
Fichier:Arenes de Nimes PKr 180.jpg|Vue intérieure.
Fichier:Nîmes-Arènes-20130923.jpg|Avant les travaux de restauration (2013).
Fichier:L'amphithéâtre de Nîmes..jpg|Prise de vue aérienne par [https://98production.fr/lincroyable-amphitheatre-de-nimes/ drone].
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== Notes et références ==
{{Références}}
 
== Voir aussi ==
{{Autres projets|commons=Category:Arènes de Nîmes}}
 
=== Bibliographie ===
* Célié, M. (1988) - ''Amphithéâtre de Nîmes : fouilles archéologiques sur la piste, derniers résultats'', Université de Provence Aix-Marseille I, Mémoire de Maîtrise.
* Collectif (2013) - ''Les arènes de Nîmes, un amphithéâtre romain'', Nîmes, Catalogue d'exposition, Musée archéologique de Nîmes, 19 juillet - 17 novembre 2013, 31 p.
* {{chapitre | auteur1=Christian Corvisier | auteur2=Marc Celié | responsabilité2=présentation orale de | titre chapitre=Le guide du congrès : Nîmes, amphithéâtre | titre ouvrage=Congrès archéologique de France. {{157e|session}}. Gard. 1999 | éditeur=[[Société archéologique de France]] | lieu=Paris | date=2000 | pages=547 | passage=513-515 | lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k3210036z/f515.item }}
* {{Ouvrage |auteur1=Dominique Darde |titre=Nîmes antique |éditeur=Monum, Éditions du patrimoine |collection=Guides archéologiques de la France |lieu=Paris |année=2005 |mois=mars |jour=1er |réimpression=2006|pages totales=128|pages=128|format livre=broché avec rabats|isbn=978-2-85822-797-6|isbn10=2-85822-797-7|bnf=39944123|présentation en ligne=http://editions.monuments-nationaux.fr/fr/le-catalogue/bdd/livre/96}}{{commentaire biblio|152 illustrations, 4 restitutions 3D, 5 cartes et plans}}
* Lefebvre, C. (2018) - « [https://www.academia.edu/37787665/Lefebvre_C_Les_%C3%A9difices_de_spectacle_dans_le_monde_romain_Arch%C3%A9ologia_n_570_novembre_2018_p_30_37 Les édifices de spectacle dans le monde romain] », ''Archéologia'', n° 570, pp. 30-37.
* Richard Pellé, (Éd.) (2016) - ''Amphithéâtre de Nîmes. Étude archéologique des travées 50 à 53'', Nîmes, Rapport final d’opération, INRAP, 2 volumes, 647 p.
* Richard Pellé, (Éd.) (2017) - ''Nîmes - Travaux sur l'Amphithéâtre - Tome 3 salle cruciforme'', Rapport final d’opération, Inrap, 176 p.
* Richard Pellé, (2018) - « [https://www.academia.edu/37677941/L_amphith%C3%A9%C3%A2tre_de_N%C3%AEmes_d%C3%A9voile_ses_derniers_secrets L’amphithéâtre de Nîmes dévoile ses derniers secrets] », ''[[Archéologia]]'', n° 570, pp. 38-45.
* Richard Pellé, C. Lefebvre, (2019), ''Amphithéâtre romain de Nîmes. Investigations et études pour la connaissance archéologique du monument. Marché subséquent {{n°|1}}: suivi archéologique des travaux de restaurations des travées 43 à 48, '', volume IV, rapport final d'opération, Nîmes. Inrap.
* Richard Pellé, C. Lefebvre, (2020), ''Nîmes travaux sur l'amphithéâtre''; volume V, suivi archéologique des travaux de restauration travée 53, revers intérieur et travées 54 à 57, élévations extérieures et revers intérieurs, rapport final d'opération, Nîmes. Inrap.
* Richard Pellé, (Éd.) (2021) - ''Amphithéâtre romain de Nîmes - Investigations et études pour la connaissance archéologique du monument, Vol. 1 : Synthèses'', Inrap, Rapport de sondage/étude de bâti sur monument historique, 176 p.
* Richard Pellé, L. Wozny, (2022), '' Nîmes, travaux sur l'Amphithéâtre'', volume VI, Salle cruciforme, rapport final d'opération, Nîmes. Inrap.
* Richard Pellé, (2023) - ''Les coulisses secrètes de l'amphithéâtre de Nîmes'', dans ''[[Archéologia]]'', {{N°|620}}, {{pp.|46-53}}
* Révoil, H. (1867) - « [https://books.google.fr/books?id=l5QkAQAAIAAJ&pg=RA1-PA160&lpg=RA1-PA160&dq=%22Des+fouilles+de+l%E2%80%99amphith%C3%A9%C3%A2tre+romain+de+N%C3%AEmes%22&source=bl&ots=tVGIyKUdHS&sig=ACfU3U1Hj0QNt3jg8m_0r2gYSjF91lYZYQ&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwi2j8Sk4P_5AhWIwoUKHRv6BhwQ6AF6BAgFEAM#v=onepage&q=%22Des%20fouilles%20de%20l%E2%80%99amphith%C3%A9%C3%A2tre%20romain%20de%20N%C3%AEmes%22&f=false Des fouilles de l’amphithéâtre romain de Nîmes] », ''Mémoires de l’Académie du Gard'', 1865-1866, pp. 160-167.
* Révoil, H. (1867) - ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1091373w Rapport sur les fouilles de l'amphithéâtre de Nîmes]'', Extrait des Mémoires lus à la Sorbonne en 1866, 6 p.
 
=== Articles connexes ===
* [[Nemausus]]
* [[Amphithéâtre romain]]
* [[Edeis]]
* [[Clausilie romaine]]
* [[Liste d'amphithéâtres romains]]
* [[Liste des plus grands amphithéâtres romains]]
* [[Liste des monuments historiques dude GardNîmes]]
* [https://98production.fr/lincroyable-amphitheatre-de-nimes/ Vue aérienne de l'amphithéâtre]
* [[Culturespaces]]
 
=== Bibliographie ===
* {{Ouvrage|éditeur= Monum, Éditions du patrimoine|collection= Guides archéologiques de la France|série= |titre= Nîmes antique|référence=|auteur=Dominique Darde|auteurs=|langue=français|lien langue=|lieu=Paris|année=2005|mois=mars|jour=1er|publi=2006|pages=128|format=broché avec rabats|isbn=2-85822-797-7|présentation en ligne=http://editions.monuments-nationaux.fr/fr/le-catalogue/bdd/livre/96|commentaire=152 illustrations, 4 restitutions 3D, 5 cartes et plans
}}
 
=== LienLiens externeexternes ===
{{Liens}}
* [http://www.arenes-nimes.com/ Site officiel des arènes de Nîmes]
* [http://arenes-webdoc.nimes.fr/ Webdocumentaire sur les arènes de Nîmes]
* [http://www.nemausensis.com/Nimes/Arenes/AccueilArenesNimes.html L'amphithéâtre romain de Nîmes sur ''Nemausensis.com'']
 
{{Palette|SitesAmphithéâtres antiques en Franceromains|Monuments historiques de 1840 en Languedoc-Roussillon|Arènes}}
{{Portail|Nîmes|Architecture|Rome antique|Monuments historiques|Tauromachie|archéologie|Nîmes}}
 
{{DEFAULTSORT:Arenes Nimes}}
[[Catégorie:Amphithéâtre romain en France|Nimes]]
[[Catégorie:Arènes dudans le Gard|Nimes]]
[[Catégorie:Arènes monument historique en France|Nîmes]]
[[Catégorie:Monument historique classé en 1840]]
[[Catégorie:Monument historique deà Nîmes]]
[[Catégorie:Monument romain à Nîmes]]
[[Catégorie:Patrimoine du Ier siècle]]
[[Catégorie:Arènes monument historique (France)|Nîmes]]
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