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'''Jacques Louis Vialla''' (ou '''Vialla de Sommières'''), né en 1764 à [[Sommières]] ([[Gard]])
▲'''Jacques Louis Vialla''' (ou '''Vialla de Sommières'''), né en 1764 à [[Sommières]] (Gard), mort en 1849 à [[Belleville (Seine)|Belleville]], près de Paris, est un [[colonel]] [[France|français]].
▲[[Fichier:Colonel vialla.JPG|200px|right]]
== Biographie ==
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===Ancien Régime, Révolution===
Vialla s’engage à l’âge de vingt-deux ans comme soldat dans le [[régiment des
Nommé lieutenant colonel, aide de camp surnuméraire, par le général [[Charles-François Dumouriez|Dumouriez]] le 12 septembre 1792, Vialla est blessé d’un coup de feu au mollet gauche à la [[bataille de Jemmapes]] le 6 novembre 1792.
Commissaire pour l’échange des prisonniers de guerre le 27 avril 1793, il est envoyé en mission à l’[[armée de Mayence]] en juillet, puis employé dans le département du [[Loiret (département)|Loiret]] en qualité d’adjudant général ; chef de bataillon le 18 août de la même année, il est employé à la suppression de la [[légion batave]] en révolte à [[Blois]] le 2 frimaire An II (22 novembre 1793). Il est suspendu le 20 fructidor An II (6 septembre 1794). Sa suspension est levée sans affectation le 19 floréal An III (8 mai 1795).
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La carrière politique et militaire de Vialla est loin d’être terminée : nommé maire d’{{Où|Alsembourg}} par M. de Pontécoulant. Voici ce qu’écrit de lui Doulcet Pontécoulant<ref> : « C’est à la fois un père de famille vertueux, un citoyen estimable, un bon militaire et un homme probe, délicat et instruit ».</ref> préfet, alors qu’il était retiré dans ses propriétés, le 22 nivôse An XI (12 janvier 1803), le voici commandant d’armes de {{4e}} classe à [[Kaštela|Castel Nuovo]] en [[Dalmatie]] par décret du 29 janvier 1808, puis commandant par intérim à [[Kotor|Cattaro]] en 1810. Pendant ce temps, sa femme vit à Paris, 53 rue du Temple avec ses enfants.
Vialla est alors chargé de mission par le [[Henri Gatien Bertrand|comte Bertrand]] auprès de [[Soliman Pacha]], pour une opération militaire à concerter pour la défense du golfe de [[Risano]] ([[Kotor|Cattaro]]). Gouverneur de la province de Cattaro en avril 1811, il est chargé d’une mission secrète auprès du prince Évêque et du Gouverneur civil du [[Monténégro]], octobre 1811. Il a publié ''Voyage philosophique et politique au Monténégro'', en deux volumes enrichis d’une carte exécutée sur les lieux et ornée de plusieurs dessins représentant les personnages, leurs costumes, diverses fêtes et scènes nationales historiques.
Chef d’État-Major provisoire de la {{2e}} division de l’armée d’[[Illyrie]] à [[Raguse (Italie)|Raguse]] commandée par le [[Michel
===Restauration===
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Il a effectué les campagnes de 1792 et en partie de celle de 1793 à l’Armée du Nord, [[Bataille de Jemappes|Jemmapes]], [[Valmy]] ; celles de [[Dalmatie]] de 1808 à 1812, celles de 1813 et 1814 à la Grande Armée, une partie de 1815 au {{1er}} corps d’armée. <br />
Par ordre du roi [[Louis XVIII]], le 24 août 1814, il reçoit la [[Ordre national de la Légion d'honneur|Légion d’honneur]]. Toutefois, en raison de la situation politique, les [[Cent-Jours]], il ne signe la Formule de Serment que le {{1er}} décembre 1816.
Jacques Louis se retire à [[Paris]], au [[Faubourg Saint-Antoine]], 139 rue de Charonne où il écrit des études littéraires et historiques qu’il publie sous le nom de Colonel Vialla de Sommières.
Le 29 juillet 1830 au matin, lors des [[Trois Glorieuses]] qui mettent fin au règne de Charles X, il entre à l’hôtel de ville en même temps que La Fayette, le général Gérard, Dubourg Zimmer. « Il s’emploie de suite à tous les services d’urgence, après avoir conduit et rangé en ordre sur la place, 45 citoyens armés de Belleville où dès le 27 il avait donné l’éveil à toute la population ». <br />
Le 30 au matin, il renforce le poste de la prison de la Force dont les détenus sont en révolte et menacent d’évasion (piquet de 50 hommes). Le 31, il est nommé commandant du poste de Belleville (ordre signé Zimmer) ; enfin le 19 août, colonel de la Garde Nationale de Belleville à l’unanimité de tous les officiers. <br />
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===Mort===
Vialla, qui n’est jamais revenu dans sa ville natale, décède dans son lit à [[Belleville (Seine)|Belleville]] le 29 juillet 1849, à l’âge de quatre-vingt-six ans, après avoir passé vingt-neuf ans de sa vie sous l’uniforme, servant le Roi, la Révolution, la République, l’Empire, le Roi, l’Empire. Une vie passionnante et bien remplie, fidèle à ses idées. <br />
Son dossier militaire comporte une pièce amusante, qui prouve son attachement à sa famille et à sa ville natale, en l’occurrence une lettre du Conseiller d’État à son [[Étienne
Nous ne connaissons pas de portrait peint du colonel Vialla, mais le livre sur l’Angleterre est illustré d’un buste de profil.
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