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Les allusions de Mr Bihr sont proches de la diffamation, sont des insinuations et en tant que membre proche de la famille de J.Freund je souhaiterais que Wikipédia supprime les allusions de MR Bihr(non fondées réellement)
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Sa fascination pour [[Carl Schmitt]], indissociable de son approche fondamentalement agonistique du politique, de même que son engagement dans la revue ''[[Nouvelle École]]'' du [[Groupe de recherche et d'études sur la civilisation européenne]] (GRECE ; il fait partie du comité d'honneur de la revue) et sa contribution à la revue d'extrême droite ''Nationalisme et République'' ainsi qu'aux publications du ''Thule Seminar'' de [[Pierre Krebs]], ont fait de lui un penseur engagé auprès de groupuscules d'extrême-droite.
Ainsi, Julien Freund participe une première fois au Congrès du GRECE les 27 et 29 septembre 1974 à Nice. Il réintervient lors d'un autre Congrès du GRECE à Paris le 25 juin 1975. Le thème de ce dernier congrès est alors "Des élites pour quoi faire ?". Freund y intervient aux côtés de Alain de Benoist, Pierre Bercot, Jacques Bompaire (passé entre-temps au Front national), Armin Mohler (ancien secrétaire de Ernst Jünger et longtemps conseiller de Franz-Joseph Strauss). Sa contribution portait le titre non équivoque de "Plaidoyer pour l'aristocratie"<ref>Alain Bihr, "Julien Freund : De la résistance à la collaboration", H&A, {{n°|7}}, 1994</ref>. Il intervient également lors du congrès du Grece le 11 novembre 1984 aux côtés d'Alain de Benoist, Guillaume Faye (un des théoriciens de l'extrême-droite française contemporaine), Pierre Vial (longtemps membre du Conseil scientifique du Front national). Sa contribution porta sur le thème "Le pluralisme des valeurs"<ref>Les Actes du congrès ont été publiées aux éditions Labyrinthe, Paris, 1985, pages 7 à 19.</ref>. Fin connaisseur de la pensée politique allemande, Freund œuvre également à l'époque à l'instauration de liens entre extrême-droite allemande et française. Il intervient ainsi dans le premier numéro de la revue Elemente (pendante de la revue Éléments du GRECE) et qui compte plusieurs plumes historiques de l'extrême-droite. Spécialiste de l'extreme-droite, Alain Bihr voit dans cette collaboration à la revue Elemente la preuve d'un engagement clair de Julien Freund aux côtés de nostalgiques du nazisme. Il signale notamment que "Yann Broun de Colstoun, apparaît dès le numéro 3 de la revue Elemente comme son régisseur de publicité puis comme chargé de son "management" alors qu'il " faisait partie de l'équipe dirigeant la librairie parisienne Ogmios, spécialisée notamment dans la littérature révisonniste (négationniste)". De même Ersnt Anrich "qui fit un passage éclair, en 1979, au comité de patronage de Nouvelle École, en même temps presque que Freund y faisait son entrée, avant de collaborer de nombreuses années durant à cette revue" était le "principal idéologue du parti néo-nazi NPD, Anrich faisait aussi partie de la direction du Witiko Bund, une organisation d'Allemands originaires des Sudètes, dont les cadres étaient presque tous d'anciens animateurs de la NSDAP dans la région. "<ref>Alain Bihr, "Julien Freund : de la résistance à la collaboration", op.cit.</ref>Cette analyse ne résiste pourtant pas à l'étude des faits car Freund a combattu le nazisme et toutes ses dérives par son engagement personnel ne serait ce comme résistant .Il n' a pas fréquenté les milieux d'extrême droite allemand. Beaucoup de mouvements de l'extrême droite ou gauche se sont réclamés de Freund déjà de son vivant. Cela n'engage en rien toutefois la pensée de l'auteur de l' Essence du politique .C'est un amalgame ,une <<ratiocination mentale>> comme celle de Bihr, image qu'affectionnait Julien Freund qui a toujours refusé de se laisser enfermer intellectuellement .Politiquement ,d'un point de vue strictement personnel, Freund a été durant toute sa vie gaulliste bien qu'il ne souscrivait pas à toutes les options de ce mouvement et ne s'en cachait pas si besoin. Il n'a jamais cherché à faire la promotion de l'extrême droite allemande et n'a jamais entretenu de relations avec elle.
 
Les partisans de Freund rappellent toutefois que Julien Freund a aussi intégré dans ses travaux une grande partie du libéralisme antique et renaissant ([[Aristote]], [[Machiavel]]). Une place plus importante est accordée à l'individualisme méthodologique wébérien et au réalisme hobbesien.
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