« Panthéon (Paris) » : différence entre les versions

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* '''[[Honoré-Gabriel Riqueti de Mirabeau|Mirabeau]], lundi 4 avril 1791<ref name="Monde" />'''
'''La cérémonie''' : Il meurt à Paris, le 2 avril 1791. La nuit à la lueur des flambeaux, son corps est porté au Panthéon, à travers le vieux Paris, aux sons formidables et inconnus d'instruments de musique imaginés par [[François-Joseph Gossec]]. L'édifice n'étant pas encore adapté à sa nouvelle destination, le cercueil est en fait déposé dans un caveau de l'ancienne église abbatiale. Sa dépouille fut déposée à l'église Sainte-Geneviève, transformée en Panthéon par Quatremère de Quincy.
{{boîte déroulante|titre= Lire le textetemxte Louis Blanc sur la cérémonie|contenu='''Histoire de la Révolution française par Louis Blanc, pages 236 à 239, tome cinquième, 1853 Langlois et Leclercq, Paris.'''
 
Cependant, tout Paris s'agitait pour rendre au mort des honneurs souverains. Le département, la municipalité, plusieurs autres corps administratifs, s'imposèrent un deuil de huit jours ; un deuil public, comme dans les grandes calamités nationales, fut demandé par une députation des quarante-huit sections ; le club des Jacobins décida qu'il assisterait en corps aux obsèques, et enfin, le 4 avril, anticipant sur l'avenir, l'Assemblée décréta que la nouvelle église de Sainte-Geneviève serait consacrée désormais à la sépulture des grands hommes ; que Mirabeau était jugé digne de recevoir cet honneur, et qu'au-dessus du fronton de l'édifice seraient gravés ces mots : AUX GRANDS HOMMES LA PATRIE RECONNAISSANTE.<br />
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Tandis que le corps de Marat franchissait la porte d'honneur, celui de Mirabeau était sorti par une porte latérale. Dans son discours, David souligne cette simultanéité : {{citation|Que le vice, que l'imposture fuient du Panthéon. Le peuple y appelle celui qui ne se trompa jamais}}.<br />
L'éloge suivant est prononcé : {{citation|Comme Jésus, Marat aima ardemment le peuple et n’aima que lui. Comme Jésus, Marat détesta les rois, les nobles, les prêtres, les riches, les fripons et comme Jésus, il ne cessa de combattre ces pestes de la société}}.<br />
En 1795, il est considéré comme traître. Le 8 février, son cercueil est retiré du Panthéon, {{refsou|tous les bustes le représentant sont brisés,}}. sesSes restes jetéssont dans l'égout de Montmartre. Son tombeau est maintenantinhumés dans le cimetière (disparu aujourd'hui) de Sainte-Geneviève, près l'[[église Saint-Étienne-du-Mont,]] (tout proche du Panthéon), le [[26 février|26]]<ref>Lise Andriès, Jean-Claude Bonnet, ''La Mort de Marat'', Flammarion, 1986, 510 pages, {{p.}}104 {{ISBN|2-08-211526-7}}.</ref>.
 
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