« Panthéon (Paris) » : différence entre les versions
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Le projet architectural de [[Jacques-Germain Soufflot]] est une église à [[Dôme (architecture)|dôme]], en forme de [[croix|croix grecque]], c'est-à-dire avec quatre branches courtes, égales en longueur et en largeur. Pour le réaliser, il emprunte à différents styles architecturaux, ce qui fera écrire à [[Maximilien Brébion]] : « Le principal objet de M. Soufflot, en bâtissant son église, a été de réunir, sous une des plus belles formes, la légèreté de la construction des édifices gothiques avec la magnificence de l'architecture grecque. »<ref>[[Maximilien Brébion]], ''Mémoire à monsieur le comte de la Billarderie Angiviller'' 1780, publié par Michael Petzel, ''Soufflots Sainte-Geneviève und der französische Kirchenbau des 18. Jahrunderts'', Berlin, 1961, {{p.|147}}.</ref>
Soufflot était assisté par deux ingénieurs, [[Émiland Gauthey]] et [[Jean-Baptiste Rondelet]] qui a achevé le monument à la mort de l’architecte en 1780. Pour la première fois, un monument a fait l’objet de calculs mathématiques afin d’évaluer les poussées et la résistance des matériaux. On avait même construit à cet effet une machine à écraser les pierres. Pour tenter de consolider la structure, toutes les pierres ont été armées avec des agrafes en fer<ref>[http://www.la-croix.com/Culture/Actualite/Le-Pantheon-un-embleme-de-la-monarchie-detourne-par-les-revolutionnaires-_NG_-2013-01-24-903305 Extrait du journal La Croix 24 janvier 2013 article par ][[Alexandre Gady]]</ref>.
Soufflot a composé son église en puisant dans différents registres :
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La suite des travaux fut confiée à deux collaborateurs de Soufflot, les architectes [[Jean-Baptiste Rondelet|Rondelet]] et [[Maximilien Brébion|Brébion]] aidés d'un parent de Soufflot, Soufflot dit le Romain<ref>Mémoire historique sur le dôme du Panthéon français, par Jean Baptiste Rondelet, 1801</ref>.
Pour la structure, leur principal apport fut de substituer de massifs piliers aux colonnes imaginées par Soufflot pour soutenir le dôme. Pour tracer les fuseaux verticaux contenant les caissons du dôme, Rondelet s'est servi d'une méthode simple : accrochant un fil à plomb au sommet, il se servit de l'ombre portée directement sur la voûte déjà réalisée pour les matérialiser.
Ils assurèrent également le suivi du chantier. On trouvera sur le site italien ''Vita e opere''<ref>[http://rondelet.biblio.polimi.it/cd/vita_opere.htm]</ref> de nombreuses gravures sur la construction de l'église Sainte-Geneviève, plans de coupe du bâtiment, croquis de machines de chantier pour tester la solidité de la pierre et pour le renforcement de la pierre par des armatures de métal.
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En 1801, [[Jean Somer|Somer]] y fait transporter l'orgue des Bénédictins britanniques.
Dès 1806, l'architecte [[Jean-Baptiste Rondelet|Rondelet]] est chargé de consolider les piliers du dôme.
En 1811 {{citation bloc|Napoléon le chargea
Sur les pendentifs, Carvallo peint, d'après des dessins de [[François Gérard|Gérard]], des [[allégorie]]s relatives au Premier Empire : la Gloire, la Mort, la Patrie, la Justice.
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{{Article détaillé|Panthéon de Paris et art}}
== Anecdotes
{{anecdotes}}
▲{{citation|Napoléon le chargea (Gros, NDLR) d'exécuter sur la surface intérieure du dôme du Panthéon, dans des proportions de quatre mètres, ''Clovis'', ''Charlemagne'', ''saint Louis'', et lui-même, le fondateur de la nouvelle dynastie. Gros devait terminer le tout en deux ans, pour la somme de {{formatnum:36000}} francs, lorsque survint la funeste retraite de Russie, puis la campagne de France, enfin le retour des Bourbons : la coupole subit les conséquences de ces événements. Le 10 août 1814, le ministre de la maison du roi fit écrire à Gros de placer ''Louis XVIII à la place de Napoléon'', et on porta à {{formatnum:50000}} francs, la somme de {{formatnum:36000}} francs primitivement allouée. Le 31 mars 1815, nouvelle lettre ministérielle enjoignant à l'artiste de représenter Napoléon comme il l'avait commencé ; le prix de {{formatnum:50000}} francs était maintenu. Enfin le 16 mai de la même année, après les Cent Jours, un troisième contre-ordre l'obligeait de placer de nouveau Louis XVIII à la place de Napoléon empereur.}}
* '''Dans les mémoires du général Soult on peut lire l'anecdote suivante :'''
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* On cite cette phrase de Louis XVIII à qui on proposait de retirer Voltaire du Panthéon, rendu au culte catholique sous son règne : « Laissez-le, il est bien assez puni d'avoir à entendre la messe tous les jours. »
== Notes et références ==
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* [http://www.monuments-nationaux.fr//fichier/edu_monument/42/edumonument_pdf_fr_pantheonhdf-pdf3fd48ee6e5c81.pdf Dossier enseignant], réalisé par le Centre des monuments nationaux. Dossier très complet de 16 pages au format pdf.
* [https://vimeo.com/51365068 Panthéon, mode d'emploi] Documentaire de 2009 sur la vie nocturne du monument, relatant notamment la restauration clandestine de l'horloge.
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