« Menin » : différence entre les versions
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Le bourg de Menin fut acheté en [[1338]] par le [[Liste des comtes de Flandre|comte de Flandre]] vassal du roi de France, [[Louis II de Flandre|Louis de Male]], pour le réunir à ses domaines. La ville suivit alors le sort de la Flandre et fut englobée dans les {{XVII}} Provinces (c’est-à-dire la Belgique, les Pays-Bas actuels, la partie septentrionale du département du Nord en France et le grand-duché de Luxembourg actuel).
En [[1575]], le roi d'Espagne [[Philippe II d'Espagne|Philippe II]], régnant alors sur ses possessions flamandes depuis le traité du Cateau Cambrésis de 1532, fit entourer Menin de murs, et la ville fut encore fortifiée en [[1578]] par le baron de Montigny. Prise par [[Henri de La Tour d'Auvergne, vicomte de Turenne|Turenne]] en [[1658]], elle fut
La ville est la patrie de [[Jean-André van der Mersch]] (né à Menin et ancien officier dans l'armée autrichienne) qui commanda les troupes de la révolution des [[Etats-Belgiques-Unis]] en 1789 et battit les Autrichiens à la [[Bataille de Turnhout (1789)|bataille de Turnhout]]. Les 1700 Français renforcés par 7 à 800 Belges de la [[Légion belge]], commandés par le maréchal de camp [[François Jarry de Vrigny de La Villette|Jarry]], prennent la ville le 17 juin [[1792]], alors que la ville n’est défendue que par 43 hommes<ref name="ganniers">Arthur de Ganniers, « Le général Jarry et l’incendie de Courtrai par l’armée française en 1792 », ''Revue des questions historiques'', tome XXIII, livre LXVII, 1900, p. 533</ref>. La ville est à nouveau reprise par les armées françaises en [[1794]] et celle-ci subit alors le sort de l'ensemble de la [[Belgique]]: annexion forcée à la France, puis aux Pays-Bas, jusqu'à la [[Révolution belge]] de 1830.
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