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'''1. Étymologie et Histoire'''
 
La Gestion de Projets Intelligents (GPI) est une invention de Jean-Paul ALONSO, né en 1953, ancien des bureaux d'études du domaine spatial. Elle a été publiée en août 2005 dans un hors série de la revue La Cible, qui est la revue de L'Association Francophone de Management de projet (A F I T E P). La GPI a été présentée dès 2006 par la société Éthos management, qui intervenait pour le compte de la Société suisse de management de projet (SMP).
 
La méthode PERT (Program Evaluation and Review Technology) qui date 1958 est unanimement utilisée avec la chaîne critique qui traite des délais et qui date de 1997. Le PERT raisonne avec des réseaux déterministes, alors que la puissance de calcul des ordinateurs a doublé tous les 18 mois depuis cette époque. Les progrès de l'informatique ont été mis principalement au service du calculs et de la présentation graphique, et non de la logique et de l'aide à la décision. Le concept GPI propose d'y relédier en utilisant des réseaux PERT augmentés de décisions booléennes qui icluent l’analyse de risque. Effectivement, un projet qui possèderait 30 solutions de tâches remplaçantes indépendantes, compterait jusqu’à plus d’un milliard de solutions théoriques de réseaux (230) qu’un ordinateur peut analyser. Un réseau de référence PERT n’est pas fait pour être modifié en cours d’avancement, or l'auteur de la méthode GPI a constaté en pratique que les projets n’arrêtent pas de subir des modifications intempestives de logique, alors que certains des aléas rencontrés pouvaient être évités. De plus, le PERT a été développé durant la Guerre froide dans un univers économique américain fermé, restreint à quelques partenaires américains. Or depuis les années soixante et de surcroît après la chute de l'URSS, l’économie de marché c’est ouverte, les acteurs des projets se sont multipliés, l’analyse des risques, l’assurance qualité, l’aide à la décision, sont apparues dans les paysages économique et industriel. Cette article explique la méthode GPI avec un exemple simple traité manuellement, le principe pouvant être développé par un algorithme. Pour mettre au point la méthode l'auteur a développé des concepts et une terminologie nouveaux : critères de projet, tâches remplaçantes, réseaux théoriques, réseaux utiles, réseau actif, réseaux de repli, multi-réseau, filtre décideur, blocs, tableau des blocs, bloc suiveur, bloc unique, bloc permutable, synthèse des blocs, chemin critique des risques, chemin critique combiné, histogramme des risques, tâche active, etc.
 
'''2. Principes généraux'''
 
La méthode PERT développée entre 1956 et 1958 aux Etats-Unis, consiste à planifier un ensemble de tâches permettant d’atteindre un objectif en termes de délai, de charge, et de coût. Une fois la liste des tâches établie, elles sont reliées par des liens logiques pour tracer le réseau PERT. L’analyse du chemin critique des délais est une étape clé du PERT. Le PERT et ses variantes sont depuis plus de cinquante ans le standard de la gestion de projet appliqué dans les algorithmes. La méthode GPI (Gestion de Projets Intelligents) utilise des réseaux PERT augmentés de tests logiques, qui pilotent des tâches remplaçantes. Le multi-réseau GPI ci-contre possède un test qui pilote la tâche B et sa remplaçante B’. Selon le résultat du test à date, l’un des réseaux ABC ou AB’C est exécuté.
 
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'''3. Mise en œuvre'''
 
Nous allons suivre les étapes principales de la mise en place d’un petit projet industriel générique, et de son avancement jusqu’au dernier test. Ce cas école possède 2 tests et 4 (22) solutions de réseaux. L'article qui datent d'avant la mise en oeuvre de l'euro est en kilo francs (kF), la charge est en heure (h).
 
'''3.1. Les critères de projet GPI'''
 
Les critères de projet fixent les limites acceptables du projet et sont pour cet exemple : DUREE < 16 mois ; COUT < 920kF ; RISQUE < 12 ; CHARGE < 1700h.
 
DUREE < 16 mois ; COUT < 920kF ; RISQUE < 12 ; CHARGE < 1700h.
 
'''3.2. La liste des tâches'''
 
Nous listons les tâches initiales pour réaliser le projet, puis les tâches remplaçantes. La tâche 52 peut remplacer la tâche 50, et les tâches 72 et 74 peuvent remplacer la tâche 70. Nous plaçons les tests 45 et 65 devant les tâches qu’ils pilotent. Les liens sont définis.
Nota : La durée, la charge et le coût du management varient avec la logique choisie.
 
'''Nota :''' La durée, la charge et le coût du management varient avec la logique choisie.
[[File:GPI-article-figure 2.jpg|thumb|Liste des tâches GPI]]
 
[[File:GPI-article-figure 2.jpg|thumb|Liste des tâches GPI]]
 
'''3.3. Les différents types de réseaux GPI''' 
 
En GPI on distingue plusieurs sortes de réseaux. Les réseaux théoriques représentent tous les réseaux contenus dans un multi-réseau GPI. Les réseaux utiles sont extraits des réseaux théoriques avec un filtre décideur sur la base des critères de projet. Le réseau actif est le réseau théorique sélectionné pour la conduite du projet. Les réseaux de repli sont les solutions de repli stratégique conservées. Un réseau GPI individuel est calculé comme un réseau PERT. Ici, le filtre décideur est égal aux critères de projet.
 
'''3.4. Le tableau des Blocs GPI''' 
 
Un bloc est une tâche ou un ensemble de tâches qui découpe le projet pour faciliter la manipulation des données, l’analyse et la synthèse des différents réseaux utiles. Le bloc suiveur consolide les données des tâches de suivi, dont la durée et le coût varient avec la durée totale du projet. Le bloc unique consolide les données des tâches qui n’ont pas de solution remplaçante. Les blocs permutables consolident les données des tâches pouvant être permutées par un test. Le nombre de blocs permutables est égal au nombre de solutions de réseaux défini par les tests : 2 tests binaires (22) donnent 4 blocs permutables, etc.
 
Le tableau des blocs ci-dessous, présente les données constituant les 6 blocs des 3 réseaux utiles (N°1 à 3) et en gris celle du réseau théorique N°4 écarté par le filtre décideur en raison de son coût et de sa note de risque.
 
La durée relative est la durée que coûte au projet une tâche ou un bloc. Une tâche d’une durée de 3 mois avec un délai sur lien de -1 mois par rapport à un antécédent, a une durée relative de 2 mois. Les tâches d’approvisionnements et de management ont une durée relative nulle parce qu’elles s’effectuent en même temps que les autres tâches.
'''3.3. Les différents types de réseaux GPI''' 
En GPI on distingue plusieurs sortes de réseaux. Les réseaux théoriques représentent tous les réseaux contenus dans un multi-réseau GPI. Les réseaux utiles sont extraits des réseaux théoriques avec un filtre décideur sur la base des critères de projet. Le réseau actif est le réseau théorique sélectionné pour la conduite du projet. Les réseaux de repli sont les solutions de repli stratégique conservées. Un réseau GPI individuel est calculé comme un réseau PERT. Ici, le filtre décideur est égal aux critères de projet.
 
'''Nota :''' Les blocs permutables de fabrication ont reçu une désignation pour une meilleure compréhension.
'''3.4. Le tableau des Blocs GPI''' 
Un bloc est une tâche ou un ensemble de tâches qui découpe le projet pour faciliter la manipulation des données, l’analyse et la synthèse des différents réseaux utiles. Le bloc suiveur consolide les données des tâches de suivi, dont la durée et le coût varient avec la durée totale du projet. Le bloc unique consolide les données des tâches qui n’ont pas de solution remplaçante. Les blocs permutables consolident les données des tâches pouvant être permutées par un test. Le nombre de blocs permutables est égal au nombre de solutions de réseaux défini par les tests : 2 tests binaires (22) donnent 4 blocs permutables, etc.
Le tableau des blocs ci-dessous, présente les données constituant les 6 blocs des 3 réseaux utiles (N°1 à 3) et en gris celle du réseau théorique N°4 écarté par le filtre décideur en raison de son coût et de sa note de risque.
La durée relative est la durée que coûte au projet une tâche ou un bloc. Une tâche d’une durée de 3 mois avec un délai sur lien de -1 mois par rapport à un antécédent, a une durée relative de 2 mois. Les tâches d’approvisionnements et de management ont une durée relative nulle parce qu’elles s’effectuent en même temps que les autres tâches.
Nota : Les blocs permutables de fabrication ont reçu une désignation pour une meilleure compréhension.
 
[[File:GPI-article-figure 3.jpg|thumb|Tableau des blocs GPI]]
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'''3.5. Le filtrage machine des réseaux GPI'''
 
La méthode aura un réel intérêt quand elle sera informatisée. Un multi-réseau GPI qui possède 10 tâches remplaçantes contraintes par 10 tests binaires indépendants, contient 1024 réseaux (210), et 30 tests binaires conduisent à plus d’un milliard (230) de réseaux et autant de solutions, d’où l’intérêt du filtrage machine. Si en pratique le décideur n’obtient pas de réseau utile, les critères de projet du filtre décideur peuvent être élargis, afin d’obtenir un ou plusieurs réseaux.
 
A ce stade, le décideur peut s’en tenir à un seul réseau actif GPI sans repli, et poursuivre la gestion selon la méthode PERT. Il aura bénéficié d’une aide à la décision pour élaborer un simple réseau de référence.
 
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<nowiki> </nowiki>La zone grise, montre les tests et les blocs permutables.
Les liens barrés isolent les tâches des réseaux de repli qui ont leurs données (durée, etc) annulées au moins provisoirement. La logique à suivre est indiquée par les résultats des tests à date.
 
'''Nota :''' Dans un multi-réseau GPI important informatisé, on utilisera un filtre pour extraire un réseau utile.
 
'''3.7. Le chemin critique des risques et le chemin critique combiné'''
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'''3.10. Introduction des propositions logiques sur les tests'''
 
Les propositions logiques affectées aux tests contiennent les variables qui évoluent en fonction de l’état courant et d’événements extérieurs. Ces variables déclenchent la permutation des blocs en cours d’avancement du projet.
 
Test 45 : SI TÂCHE 30+40 DUREE >5 mois ET TÂCHE 50 RISQUE < 3 ALORS 50 SINON ARRÊT
Test 6545 : SI DUREETÂCHE PROJET30+40 <DUREE 14,>5 mois ET TÂCHE 7050 RISQUE < 23 ALORS 7050 SINON 72ARRÊT
 
Test 4565 : SI TÂCHEDUREE 30+40PROJET DUREE< >14,5 mois ET TÂCHE 5070 RISQUE < 32 ALORS 5070 SINON ARRÊT72
 
L’ordre « ARRÊT » et les situations qui ne répondent pas aux tests, cèdent la main au décideur qui définit la nouvelle logique à adopter.
 
'''3.11. Exemple d’avancement du projet GPI'''
 
Au test 45 vers t0+4 mois, les tâches 30 et 40 ont pris un retard de 2 mois. La note de risque de la tâche 50 a baissé à 2. Les conditions du test sont remplies, la tâche 50 remplace la 52 et le retard est en partie rattrapé.
 
Au test 65 vers t0+7 mois, le bureau des méthodes (60) a réduit la durée du montage de 3 mois à 2 mois, la durée du projet a donc baissé à 14,1 mois, et la note de risque de la tâche 70 est inchangée. Les conditions du test sont remplies, la tâche 70 plus longue d’un mois et moins coûteuse que les tâches 72 et 74 est exécutée à leur place. Le réseau N°2 a basculé vers le N°3, et il reste 0,9 mois pour terminer le projet dans le délai prévu de 16 mois.
Nota : Par durée on entend aussi durée prévisionnelle.
 
'''Nota :''' Par durée on entend aussi durée prévisionnelle.
 
'''4. Notes et références'''