« Botellón » : différence entre les versions
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→Polémique : "botellones" (pas d'accent au pluriel) |
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== Polémique ==
Beaucoup de problèmes sont engendrés par les ''
* Le bruit : les jeunes Espagnols parlent fort et gênent les habitants, même si les
* La saleté : les participants urinent dans la rue et laissent leurs ordures.
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Aujourd’hui, l’interdiction de boire dans la rue dépend des communautés autonomes. En 2002, le ministre de l’Intérieur espagnol avait tenté de présenter une loi « antibotellón » qui interdisait la consommation dans la rue, régulait les horaires de ventes et de promotion de l’alcool. Mais le gouvernement a abandonné le projet face aux critiques et aux résistances.
À [[Madrid]] ou [[Valence (Espagne)|Valence]], il est interdit de consommer de l’alcool dans la rue mais cette mesure ne stoppe pas les
D’autres villes déploient la police locale ou ouvrent des espaces réservés aux
== La compétition « macrobotellón » ==
Le phénomène de « macrobotellón » est apparu au printemps 2006 (en réaction à l'arsenal de lois répressives mises en place dans toute l'Espagne, interdisant les
À la suite de ce succès, des jeunes d'une vingtaine de villes à l’image de [[Barcelone]], [[Grenade (Espagne)|Grenade]], [[Madrid]], [[Malaga]] et bien d’autres, ont essayé de rivaliser avec [[Séville]] comme si c’était un jeu. Des chaînes de mails et de SMS disant « ils étaient 5000 à [[Séville]], il faut qu’on les batte. Botellón cette nuit. Fais passer » ont été lancées. En prévention, dans les villes où le botellón est interdit, les autorités ont déployé les forces de l’ordre pour empêcher ces
À [[Grenade (Espagne)|Grenade]], où le ''botellón'' est autorisé, près de {{formatnum:20000}} personnes ont été enregistrées suite à cet appel à la compétition.
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Une variante du ''botellón'', les ''barriladas'' sont organisés dans les universités en pleine journée. Des milliers d’étudiants sont convoqués par internet et se réunissent sur les campus. À [[Séville]], certains ''barriladas'' ont atteint {{formatnum:70000}} personnes. Mais ce qui inquiète les autorités, c’est cet esprit de compétition introduit dans les ''botellónes''.
En 2011, des étudiants Erasmus relancent la mode des « macrobotellón » en réinventant le concept sous la forme de soirées intitulées « Bobobo-tellón » dans différents endroits de la ville. Leur point de rencontre favori restera le parc du Templo de Debod ou ils
== Le phénomène dans les autres pays ==
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