« Philippe Lekeuche » : différence entre les versions

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En [[1966]], alors âgé de 12 ans, il écrit ses premiers poèmes. Il découvre et lit assidûment l'œuvre de [[Charles Péguy]]. En [[1968]], il rencontre Madeleine Gevers, amie intime de [[Michel de Ghelderode]] (auteur dramatique, chroniqueur et [[Épistolier (littérature)|épistolier]] belge d'origine [[Flandre (Belgique)|flamande]] et d'expression [[français]]e). Durant dix ans, elle enseigne au jeune poète tout ce qui peut s'apprendre de l'art poétique. Lekeuche et Madeleine Gevers restent très attachés l'un à l'autre, jusqu'au décès de cette dernière en [[1996]].
 
En [[1970]], il est invité par [[Maurice Carême]] qui lui transmet une série d'enseignements et le convainc de renoncer à son [[pseudonyme]] de l'époque et de signer désormais ses poèmes de son nom propre. En [[1973]], il s'inscrit à l'Université catholique de Louvain et y poursuit un cursus d'études en psychologie où il obtient, en 1978, sa licence. C'est à l'occasion de cette formation qu'il découvre la pensée de [[Sigmund Freud]], dont il lira toute l'œuvre en [[allemand]]. En [[1976]], il s'intéresse à la [[poésie allemande]] et lit, dans le texte original, les œuvres de [[Friedrich Hölderlin]] et [[Rainer Maria Rilke]]. En [[1978]], il fait la rencontre du poète et écrivain belge [[Albert Ayguesparse]], membre de l'[[Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique]]. Celui-ci publie plusieurs de ses poèmes dans la revue ''Marginales''. En [[1980]], Lekeuche accomplit son service militaire durant lequel, blessé à la jambe et hospitalisé à [[Anvers]], il écrit une longue étude sur [[Arthur Rimbaud]] qui paraît dans ''Les Cahiers internationaux du symbolisme'' en [[1983]]<ref>http://www.psyche.com/psyche/suares/cahiers_l.html</ref>, année durant laquelle, alors assistant du Professeur [[Jacques Schotte]] (psychiatre et psychanalyste de renommée mondiale), il donne à l'Université de Louvain un cours magistral de trente heures à l'Université catholique de Louvain, sur ''[[Les Frères Karamazov (roman)|Les Frères Karamazov]]'' de [[Fiodor Dostoïevski]].
 
En [[1985]], [[Maurice Blanchot]], romancier et [[critique littéraire]] [[France|français]], lui écrit deux lettres à la suite de l'envoi de quelques poèmes dactylographiés (à l'époque, Lekeuche n'a encore rien publié). Dans l'une d'elles, Blanchot lui écrit : ''{{citation|Ne vous laissez influencer par personne, pas même par Dieu}}'', et dans l'autre : ''{{citation|La poésie est en agonie et cette agonie, c'est la nôtre. Soutenons-nous en silence}}''.
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