« Saint-Mesmin (Aube) » : différence entre les versions

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{{Voir homonymes|Saint-Mesmin}}
{{Ébauche|commune de l'Aube}}
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== Histoire ==
Anciennement Broli ou Brolium (nom courant, qui signifie bois = breuil), le village devrait son nom au diacre [Sanctus Memorieus<ref>{{Ouvrage|titre=Topographie historique de la ville et diocèse de Troyes|auteur=Jean-Charles Courtalon-Delaistre|page=215|url=http://books.google.fr/books?id=13jLxTac7_YC&dq=brolium%20memorius&pg=PA215#v=onepage&q=brolium%20memorius&f=false Sanctus Memorius]}}</ref> - également orthographié [http://books.google.fr/books?idNemorius<ref>{{Ouvrage|titre=wb2ITWWU8AEC&lpgBook of the Saints|éditeur=PA200&dqKessinger Publishing|année=memorius%20-Flavius%20451&pg2003|isbn=PA200#v=onepage&q=memorius%20-Flavius%20451&f=false Nemorius]9780766172692}}</ref> - qui y serait mort martyr. D'après les Œuvres Inédites de Pierre Jean Grosley il existerait une succincte Vie de Saint Mémin, diacre qui aurait été envoyée par [[Loup de Troyes]], évêque de Troyes, "''{{citation|revêtu des habits de son ordre, et portant le texte de l'évangile, accompagné de sept jeunes clercs, avec la croix à leur tête, au devant du détachement qu'envoyait [[Attila]] à son arrivée de Metz, pour soumettre la ville de Troyes à son obéissance et s'y assurer le passage de la Seine alors réunie en 1 seul lit''"}} en septembre 451.
 
GroleyGrosley rapporte dans le [http://books.google.fr/books?id=mqcGAAAAQAAJ&dq=diacre%20Saint%20Loup%20Troyes%20Memorius&pg=PA203#v=onepage&q=diacre%20Saint%20Loup%20Troyes%20Memorius&f=falsepremier vol. 1volume de ses Éphémérides]éphémérides une version de la mort de Memorius qui comporte la mort d'un général hun : "''{{citation|les rayons du soleil, qui donnaient sur les textes (évangiles), frappèrent, par réverbération, les yeux d'un cheval, monté par un des Généraux de l'armée, parent d'Attila : ce cheval s'emporta et renversa son maître qui fut tué. Attila, furieux de cet accident, s'écria que ces gens-là étaient des magiciens, et il ordonna leur mort : on les arrêta, et ils furent égorgés sur le bord du grand chemin}}<ref>{{Ouvrage|titre=Éphémérides de P.J. Grosley|auteur=Pierre Jean Grosley|volume=1|date=1 janvier 1811|url=http://books.google.fr/books?id=mqcGAAAAQAAJ&dq=diacre%20Saint%20Loup%20Troyes%20Memorius&pg=PA203#v=onepage&q=diacre%20Saint%20Loup%20Troyes%20Memorius&f=false|page=203}}</ref>.
''Attila, furieux de cet accident, s'écria que ces gens-là étaient des magiciens, et il ordonna leur mort : on les arrêta, et ils furent égorgés sur le bord du grand chemin''".
 
"''{{Citation étrangère|lang=la|At il le extracto gladio amputavit caput ejus (Memorii)''"}} dit un manuscrit latin du président Bouhier à la bibliothèque de Dijon cité par [Gustave Lapérouse<ref>{{Ouvrage|titre=Etude sur le lieu de la défaite d'Attila dans les plaines de Champagne|auteur=Gustave Lapérouse|éditeur=Nabu Express|année=1862|url=http://books.google.fr/books?id=f1x6hoAX4BMC&dq=diacre%20Saint%20Loup%20Troyes%20Memorius&pg=PA40#v=onepage&q=diacre%20Saint%20Loup%20Troyes%20Memorius&f=false Gustave Lapérouse]}}</ref>, c'est-à-dire qu'il fut décapité.
 
Dans une série d'articles publiés dans l'Est Eclair dans les années 50, un historien local a accrédité l'existence d'un campement Huns à la limite de Vallant Saint Georges, lieu dit Fonds du Pilori et Le Tomini, où aurait été inhumé un personnage important, ("« avec son épée d'or" » d'après la tradition locale) même si l'hypothèse du passage d'Attila par Saint Mesmin [avec ses déplacements connus<ref>{{Ouvrage|titre=Mémoires de la Société académique d'agriculture, des sciences, arts et belles-lettres du département de l'Aube|auteur=Société académique d'agriculture, des sciences, arts et belles-lettres du département de l'Aube|année=1854|volume=18 et 19|url=http://books.google.fr/books?id=dbojAQAAIAAJ&dq=diacre%20Saint%20Loup%20Troyes%20Memorius&pg=PA360#v=onepage&q&f=false ne correspond pas bien] avec ses déplacements connus}}</ref>. Ce même camps aurait été selon d'autres celui du général romain Aetius.
 
Jean Charles Courtalon-Delaistre (donne la version la plus compliquée et détaillée de la mort de Mémorius, il y accompli notamment un miracle, et fait dire à Attila que Memorius était un vieillard lors des faits<ref>{{Ouvrage|titre=Topographie historique de la ville et du diocèse de Troyes|auteur=Jean-Charles [Courtalon-Delaistre|page=68|url=http://books.google.fr/books?id=8CUTAAAAQAAJ&dq=diacre%20Saint%20Loup%20Troyes%20Memorius&pg=PA68#v=onepage&q=diacre%20Saint%20Loup%20Troyes%20Memorius&f=false p. 68 et sq]) donne la version la plus compliquée et détaillée de la mort de Mémorius, il y accompli notamment un miracle, et fait dire à Attila que Memorius était un vieillard lors des faits}}</ref>.
 
Il aurait été décapité à un lieu autrefois marqué par une chapelle, à l'est du village, entre la Seine et la route de [[Rilly-Sainte-Syre]]. Saint Mesmin serait un saint [[céphalophore]] : Après sa mort Memorius auraient ramassé sa tête et marché jusqu'à l'actuelle église du village où sont ses reliques.
Sous les noms de [Saint Memor<ref>{{Ouvrage|titre=Recherches sur l'établissement et l'exercice de l'imprimerie à Troyes, contenant la nomenclature des imprimeurs de cette ville, depuis la fin du 15e siècle jusqu'à 1789, et des notices sur leurs productions les plus remarquables|auteur=Corrard de Breban|année=1839|page=51|url=http://books.google.fr/books?id=5vEUAAAAQAAJ&lpg=PA50&ots=sT3E_FdIBq&dq=diacre%20Saint%20Loup%20Troyes%20Memorius&pg=PA51#v=onepage&q=diacre%20Saint%20Loup%20Troyes%20Memorius&f=false Saint Memor]}}</ref> jusqu'à la renaissance, ou [Mémier<ref>{{Ouvrage|titre=Recherches historiques, archéologiques et statistiques sur Esternay, son château et les communes du canton|auteur=Alexandre Clément Boitel|url=http://books.google.fr/books?id=1u9AAAAAcAAJ&dq=memorius%20-Flavius%20451&pg=PA318#v=onepage&q=memorius%20-Flavius%20451&f=false Mémier]}}</ref>, il existait une crypte où reposaient les reliques de Saint Mesmin et qui fut un lieu de pèlerinage, spécialement le 7 septembre, date à laquelle le Martyrologe romain fait mention du martyre de Memorius.
 
Gustave Lapérouse<ref>''{{Ouvrage|titre=Étude sur le lieu de la défaite d'Attila dans les plaines de Champagne'', |auteur=Gustave Lapérouse, |année=1862, |page =42 [|url=http://books.google.fr/books?id=f1x6hoAX4BMC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q=SAINT%20MESMIN&f=false Google Books]}}</ref> donne une version différente :
 
{{citation bloc|...les reliques de Memorius et de ses compagnons, retirées, depuis, de la Seine où on les avait jetées, furent pieusement recueillies par les soins de saint Loup, dans des cercueils de pierre, et déposées dans une chapelle, sur le lieu même de leur martyre, qui est devenu le village de Saint-Mesmin.
 
L'emplacement de cet événement mémorable est encore marqué par les ruines de la ''Chapelatte'', qui ne forment plus aujourd'hui qu'un tertre gazonné, surmonté d'une croix, au sud de Saint-Mesmin, à peu de distance de la Seine. Plus tard, sans que la tradition donne de ce déplacement une autre cause qu'une cause superstitieuse, et peut-être pour les mettre à l'abri de toute inondation, on a transféré les corps de ces saints martyrs dans une autre chapelle située à l'ouest du village, près de la station actuelle du chemin de fer ; cette chapelle a elle-même été détruite. Les tombes qui avaient renfermé les reliques de S<sup>t</sup>Saint Mesmin et de ses compagnons sont restées alors enfouies sous les décombres de la crypte où les pèlerins venaient les vénérer, et d'où il conviendrait de les dégager pour les rendre à la piété et à la reconnaissance publiques.}}
 
== Politique et administration ==
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{{Section démographie d'article de commune de France}}
 
L'inventaire sommaire des archives départementales pour l'Aube<ref>[{{Ouvrage|titre=Inventaire-sommaire des archives départementales|auteur=M. d'Arbois de Jubainville|url=http://books.google.fr/books?id=H5cNAAAAQAAJ&dq=ch%C3%A2teau%20de%20saint%20mesmin%20aube&pg=PA254#v=onepage&q=ch%C3%A2teau%20de%20saint%20mesmin%20aube&f=false pour l'Aube]}}</ref>, par M. d'Arbois de Jubainville, donne quelques indications concernant :
 
- le {{s2-|XVII|e|XVIII|e}} "''{{citation|Rôles de la taille de la communauté de Saint-Mesmin et Courlanges (Aube). - En 1677 ... nombre des contribuables, 58 ; En 1769, ..nombre des taillables, 103, dont 89 habitants..''."}}
 
"'{{citation|États statistiques, etc., des habitants de la communauté de Saint-Mesmin et Courlanges (Aube). - En 1787, 26 fabricants de bas possédant 30 métiers ; 30 femmes et filles occupées à la filature du coton ; 1.. - En 1788, 69 feux à Saint-Mesmin, 32 à Courlanges ; un petit château servant de ferme..''."}}
 
== Lieux et monuments ==
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