« Thomas Corneille » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
le gustaba mamar
mamaaaaaaaaaar
Balises : Répétition de caractères Éditeur visuel
Ligne 1 :
{{Voir homonymes|Corneille}}
{{Infobox Écrivain
| nom = Thomas Corneille
| image = ThomasCorneille20041119.jpg
| légende = Thomas Corneille à l’âge de 81 ans.
| nom de naissance =
| surnom =
| activités = [[Dramaturge]]
| date de naissance = {{date|20|août|1625}}
| lieu de naissance = [[Rouen]], {{France (1364-1638)}}
| date de décès = {{date de décès|8|décembre|1709|20|août|1625}}
| lieu de décès = [[Les Andelys]], {{France monarchie}}
| langue = Français classique
| mouvement =
| genre = [[Comédie]], [[tragédie]]
| distinctions =
| adjectifs dérivés =
| œuvres principales = Timocrate, Darius
| complément =
| signature =
}}
 
'''Thomas Corneille''' est un [[Droit|juriste]] et [[Dramaturge|auteur dramatique]] [[France|français]], né à [[Rouen]] le {{date|20|août|1625}} et mort aux [[Les Andelys|Andelys]] le {{date|8|décembre|1709}}.
 
Ligne 37 ⟶ 15 :
En 1677, quatre ans après la mort de Molière, à la demande de sa veuve, [[Armande Béjart]], il met en vers la pièce que Molière avait créée en 1665 sous le titre de ''[[Le Festin de pierre]]'' (qui sera rebaptisée en 1682 ''Don Juan ou le Festin de pierre'') et il en profite pour édulcorer les passages les plus audacieux (la scène du pauvre, en particulier, disparaît totalement). Ainsi mise à l'affiche du Théâtre Guénégaud sous le même titre (''Le Festin de pierre'') et sous le nom de Molière (Thomas Corneille ne publiera la pièce sous son nom en 1683 seulement), cette version passera après la fusion des troupes parisiennes à la Comédie-Française en 1680 et sera reprise jusque vers le milieu des années 1840<ref>Texte intégral : [http://www.moliere.paris-sorbonne.fr/Festin-Corneille.php Le Festin de pierre], équipe Molière 21, Paris-IV Sorbonne.</ref>.
 
Thomas n’avait encore produit ni ''Le Comte d’Essex'' ni ''Ariane'', les deux seules tragédies de Thomas qui soient restées au théâtre, dont Pierre, adoptant l’enthousiasme public pour les productions de son frère, disait naïvement qu’il aurait voulu les avoir faites. Les deux frères étaient proches, et vécurent pratiquement ensemble<ref>À partir du XVIIIe siècle, les recueils d'anecdotes racontent que Pierre appelait souvent son frère à son secours, lui demandant "de lui envoyer des rimes"...</ref>. Jamais le plus léger mouvement de jalouse humeur ne trouva d’accès dans le cœur de Pierre, qui partageait avec joie la suprématie mamaaaaaaaaaaar littéraire avec celui que la faveur du moment semblait asseoir au même rang que lui. De son côté, Thomas, modeste et bon, loin d’accepter les honneurs du parallèle avec son frère, se plaisait lui-même à l’appeler « le grand Corneille ».
 
Thomas Corneille a souvent été considéré par certains comme quelqu’un qui n’a été remarqué que pour le nom qu’il portait, tandis que d’autres estiment qu’il a eu la malchance d’avoir un frère qui lui faisait de l’ombre, comme il en aurait fait à presque n’importe qui d’autre. Quoi qu’il en soit, modeste, affable, toujours prêt à louer le mérite d’autrui, bienfaisant, religieux sans faste de dévotion, Thomas possédait toutes les vertus de son frère avec plus d’agrément dans l’esprit et plus de grâce dans le monde.
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/wiki/Thomas_Corneille ».