« Nellie Bly » : différence entre les versions

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Nellie Bly perd son père, juge, à l'âge de 6 ans. Il avait épousé sa mère Mary Jane en secondes noces<ref>Celle-ci se remaria pour divorcer peu après et eut cinq enfants.</ref>. Destinée à devenir [[demoiselle de compagnie]] ou gouvernante, Nellie se refuse à ce destin et commence à écrire des poèmes et des récits à 16 ans. En 1880, elle part pour [[Pittsburgh]] chercher du travail.
 
En réaction à une rubrique sexiste du journal ''Pittsburgh Dispatch ("'',Ce elleà écritquoi unesont lettrebonnes fielleuseles jeunes filles"), elle écrit au rédacteur en chef [[George Madden]] une lettre fielleuse signée "L’orpheline solitaire". Cette lettre, incisive et particulièrement bien tournée, incite Madden à lui offrir un poste au journal si elle lui offre un article qui lui plaît. Quelques jours plus tard, elle lui amène un article consacré à la famille, au divorce et aux enfants<ref>Jean-Pierre Albessard, ''Nellie Bly, première femme journaliste'', ''Bulletin de la [[Société Jules-Verne]]'' {{n°|182}}, avril 2013, {{p.|57}}.</ref>. Elle est alors engagée et Madden lui donne son pseudonyme, ''Nellie Bly'', d'après une chanson très connue de [[Stephen Foster]], pour protéger sa famille des critiques.
 
=== Pionnière du journalisme d'investigation ===
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En 1886, elle part en voyage avec sa mère au [[Mexique]] et visite [[El Paso]], [[Mexico]], [[Guadalupe (Chihuahua)|Guadalupe]] et [[Veracruz (Veracruz)|Vera Cruz]] fournissant au journal des articles sur les mœurs et coutumes, la vie culturelle et artistique, la politique du pays. Elle en tire son premier livre, ''Six months in Mexico'' (1888), dédié à Madden.
 
Elle quitte le ''Dispatch'' en 1887 et se rend à [[New York]] (mai 1887), où elle pose sa candidature au ''[[New York Tribune]]'', au ''[[New York Times]]'' et surtout au journal à sensation, le ''[[New York World]]'' de [[Joseph Pulitzer]], qui la recrute après qu'elle eut semé le trouble dans les locaux<ref>Elle assiégea les bureaux pendant plusieurs heures.</ref>. Pulitzer lui promet alors un contrat si elle parvient à s'infiltrer dans un asile. Elle accepte. Sa première tâche consiste ainsi à écrire un article au sujet d'un [[Hôpital psychiatrique|asile de fous]] pour femmes, le ''Blackwells Island Hospital'' à [[Roosevelt Island]]. Elle se fait passer pour malade et s'invente des problèmes psychiatriques afin d'y être internée. etAprès deune pouvoirnuit dévoilerd'entraînement, l’illusion est parfaite: tous les conditionsmédecins épouvantablesla desdéclarent patientesfolle et se prononcent pour son internement. Elle reste dix jours dans l'hôpital. CeLe modereportage defait journalisme,fait lela reportageune clandestin,de devienttoute sala spécialité.presse Le reportageet fait scandale en dévoilant les conditions épouvantables des patientes et les horreurs des méthodes utilisées et(nourriture avariée, eau souillée, bâtiments infestés). Il amèneamènera un changement radical des pratiques. Elle publie son aventure sous le pseudonyme de L. Munro : ''Ten Days in a Mad-House'' (1887). Ce mode de journalisme, le reportage clandestin, devient sa spécialité.
 
En 1887, [[John Cockerill]], administrateur du ''New York World'', lui demande d'écrire un article sur [[Edward Phelps]]. Elle se déguise et entre dans l'entourage du trafiquant. Phelps et plusieurs hommes politiques sont traduits en justice après le reportage, mais aucun ne sera condamné.
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